BASTIDES
et CASTELNAUX
du
GERS
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Les BASTIDES, les
Castelnaux et les Villages
écclésiastiques constituent les 3
types d'architecture des villages gascons. Les
villages écclésiastiques ont
été construits entre 817 et 1080
autour de monastères ou abbayes; les
castelnaux sont des villages fortifiés
édifiés près d'un
château entre 1070 et 1292 et soumis à
l'autorité du seigneur. Les bastides, plus
récentes ( entre 1255 et 1316 ), sont des
bourgs fortifiés contruits autour d'une
place centrale comprenant souvent une halle , dont
les rues se coupent à angle
droit.
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BARCELONE
DU GERS
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1316
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BARRAN
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1278
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BASSOUES
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1279
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BEAUMARCHES
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1288
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COLOGNE
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1284
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FLEURANCE
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1274
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FOURCES
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GIMONT
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1266
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JEGUN
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LANNEPAX
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1290
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MARCIAC
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1298
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MASSEUBE
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1274
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MIELAN
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1284
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MIRANDE
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1281
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MONFORT
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1275
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MONGUILHEM
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1319
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MONTREAL
du GERS
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1255
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PAVIE
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1281
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PLAISANCE
du GERS
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1322
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SAINT
CLAR
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1289
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SAINT
SAUVY
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1275
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SEISSAN
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1288
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SOLOMIAC
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1323
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VALENCE
SUR BAÏSE
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1274
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VILLEFRANCHE
d'ASTARAC
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1291
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BEAUMARCHES
Scellée
par une contrat de paréage
approuvé par le roi Philippe le
Bel, la bastide royale fut construite au
début du XIV° siècle et
prit le nom du sénéchal de
Toulouse, Eustache de Beaumarches.
L'église était l'ultime
forteresse de cette bastide
entourée de hautes murailles
percées de 2 portes.
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Sur la
place circulaire dans laquelle on
accède par une ancienne
porte et un pont
médiéval, FOURCES
propose une exposition
d'outillage agricole et
organise au printemps un grand
marché aux
fleurs.
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FOURCES
Une des
rares bastides ou castelnaux ( les avis
sont partagés ) ayant une place
ronde, admirablement restaurée,
entourée de maisons du XIII°
et XIV°siècle, avec la tour de
l'Horloge et château du XV
s.
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BASSOUES
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Bastide
du XIII à l'imposant
donjon de 43m de hauteur,
bâti en 1368, avec une
halle du XVI s. et une
église du XV siècle
entourées de maisons
à colombages.
Son
histoire est étroitement
liée à St FRIS,
neveu de Charles MARTEL. Converti
à la religion catholique,
il rallia les Francs à
BASSOUES lors de la guerre contre
les Arabes. Atteint par une
flêche mortelle et
enterré
secrètement, une source
miraculeuse jaillit sur le lieu
de découverte de son
corps. Une basilique romane
abrite son sarcophage.
L'église Notre-Dame du
XV° possède un
bénitier et une chaire
rares.
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PLAISANCE,
aujourd'hui chef lieu de canton, se singularise des
autres bastides de Gascogne par son organisation
autour de 2 places à arcades, née de
la jonction de 2 espaces urbains, l'un
médiéval, l'autre du XIX°
siècle. Fondée en 1322 par
l'abbé de la Case-Dieu et Jean 1er, Comte
d'Armagnac, la grande bastide d'Armagnac disparut
entièrement après les ravages du
Prince Noir en 1355 et les épidémies
de peste dans la seconde moitié du XIV°
siècle. Le canal de Cassagnac emprunte
aujourd'hui encore une partie du fossé de
l'enceinte près de laquelle le Comte
d'Armagnac avait fait construire un très
beau château. A la fin du XIV° et au
début du XV° siècle, un modeste
"bourg neuf" naît sur ce qui est aujourd'hui
le quartier de la Mairie et prend le nom de
PLAISANCE. Une expansion démographique sans
précédent, un extraordinaire essor
commercial et de nouvelles fonctions
administratives transformèrent PLAISANCE en
un gigantesque chantier qui s'étendit vers
le quartier de la "grande rue" de 1836 à
1870. Un nouvel ensemble était
créé, réplique plus
monumentale du noyau ancien, parachevé par
la construction de l'église
néo-gothique qui possède aujourd'hui
un orgue de 43 jeux construit par Daniel
Birouste.
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Même
si c'est en miniature, ce village fortifié du XIIIième
siècle, dont la base des fortifications remonte au XIIième,
est souvent surnommé la "petite Carcassonne du Gers". Par
son système défensif et son église romane,
seconde forteresse au sein d'un rempart de 270 m, Larresingle réunit
à la fois l'art militaire et l'art religieux. La forme quasi-circulaire
de sa muraille aux 12 côtés est très originale
et offre aucun point faible, notamment avec l'avancement et le surplomb
des tours qui permettent de croiser les tirs sur tous les endroits
sensibles. Architecturalement, ce village |
développé
autour de son château est un castelnau
typique. Larressingle a été la
résidence d'été des
évêques de Condom. N'ayant jamais eu
d'assauts violents à repousser et ayant
évité les grands conflits, ce
castelnau est de loin le mieux conservé du
département du Gers. LARRESINGLE est devenue
la cité des machines du Moyen-Age (bricole,
trébuchet, couillard) installées au
pied de ses murailles et la halte du
pélerin.
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Cette
Bastide est née en 1298 d'un contrat de paréage avec
Philippe le Bel. Il mettait en commun le pouvoir central du Sénéchal
Guichard de Marciac avec le pouvoir religieux des moines de l'Abbaye
cistercienne de La Case Dieu et le pouvoir seigneurial local des
Comtes de Pardiac. Ce contrat apporta la sécurité
aux populations des hameaux voisins et le développement de
la vie économique et sociale de l'époque. Au fil du
temps, MARCIAC s'affirme comme un important |
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bassin
de vie avec, notamment, les couvents et les hospices des Augustins,
Dominicains et Antonins pour les aides, les soins et l'éducation
des populations. Cette bastide du XIIIème siècle possède
une place carrée à arcades au tracé géométrique
parfait. Elle est dominée par le haut clocher de son église
du XVIème siècle et d'un campanile qui abrite aujourd'hui
les Territoires du JAZZ à MARCIAC, espace scénographique,
muséographique, audiovisuel consacré au Jazz de ses
origines à nos jours |
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Ce castelnau
anciennement fortifié, est situé près
de Marciac, dans la grande plaine du Bouès. Ce petit
village, ce quadrilatère fortifié orienté
vers les quatre points cardinaux, a été créé
entre le XIème et le XIVème siècle. Les
fortifications élevées par Bernard VII, Comte
d'Armagnac, ont été érigées autour
d'un château, appartenant aux Comtes de Pardiac, qui
n'existe plus de nos jours. Le système défensif
du Castelnau de TILLAC comprend deux tours, celle de Mirande
à l'est (21m de |
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haut)
et celle de Rabastens à l'ouest constituée seulement
de trois murs sans toiture. Il ne reste que quelques vestiges de
cette enceinte de 560m de périmètre avec des murs
pouvant atteindre 1,30m de large. Le village est traversé
par une unique rue centrale bordée de 2 galeries couvertes
de maisons à colombages des XVIIème et XVIIIème
siècle reposant sur des piliers de bois. L'église
St Jacques le Majeur, construite au XIVme siècle et restaurée
au XVème siècle suite à un incendie, permettait
aussi de renforcer la défense du village. A l'intérieur,
elle possède un rétable du XVIIIème siècle, |
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un autel majeur
de style Louis XV, des stalles et une porte Louis XIV, une superbe
voûte en bois peint du XIXème... |
Ces
HALLES
construites
aux XIII et XIV siècles essentiellement pour
stimuler les échanges économiques.
Chaque bastide s'empressait alors de construire ces
véritables cathédrales commerciales
pour offrir le meilleur accueil aux
négociants et à la
population.
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BASSOUES
Cette
halle du XVIième siècle,
entourée de maisons en pierres et
colombages, est devenue le lieu de rencontres et
d'activités privilégié de ce
village gersois. Elle témoigne de histoire
importante de cette bastide dominée par son
célèbre donjon.
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BARRAN
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COLOGNE
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MAUVEZIN
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