la LAÏCITE
Laïcité menacée ?  
Il paraît que la laïcité serait menacée en France. Je ne vois vraiment pas en quoi. Au contraire, je note avec satisfaction que les responsables de la religion catholique défende la loi de 1905 et la solution française pour gérer les rapports entre le pouvoir politique et les religions. Ceux qui craignent le besoin spirituel des personnes (le succès populaire de la visite du Pape en France en 2008 en est l'un des révélateurs) sont des intègristes et des extrèmistes d'une laïcité républicaine (ça existe aussi) qui souhaiterait mettre sous l'éteignoir les religions et effacer toute trace chrétienne dans l'histoire de la France (désolé mais le"Liberté, Egalité, Fraternité" et la "Déclaration des Droits de l'Homme" reposent sur des valeurs d'inspiration chrétienne qu'on le veuille ou non). Pour moi, la laïcité républicaine est synonyme de tolérance, c'est-à-dire le bien-vivre ensemble entre personnes aux philosophies et croyances différentes... (Il est dommage d'être obligé de le rappeler en permanence).
Vive la laïcité tolérante !  
La laïcité, ce n'est pas un éternel combat contre les religions ou des actions insidieuses pour les faire disparaître (objectif des intègristes et des extrémistes de la laïcité) mais le meilleur cadre d'un vivre ensemble dans la tolérance que la France peut être fière d'avoir inventé. Un auteur français dont je tairai le nom a dit et écrit : "Il est nécessaire de blasphèmer pour se débarrasser enfin de l'étouffante étreinte de la peste chrétienne". De tels propos me donnent envie de crier : Vive la laïcité tolérante !
De mauvaise foi  
"La croyance relève de la vie privée d'une personne". D'accord! Donc, dans un pays laïque comme la France, il ne faut pas en parler et l'afficher dans la vie de tous les jours mais la cacher. Pas d'accord! Quotidiennement, dans les conversations, dans la vie professionnelle, dans les loisirs et surtout dans les médias, les non-croyants s'expriment, affirment ostensiblement leur incroyance, critiquent et tournent en dérision les religions et ceux qui les respectent. Pourquoi les croyants n'auraient-ils pas le droit d'exprimer leur foi dans une société médiatisée qui respecte de moins en moins la vie privée, voire l'étale au grand jour? Peut-on m'expliquer pourquoi les non-croyants peuvent affirmer leurs convictions et pas les croyants? Au nom de la laïcité? Je trouve les défenseurs de cette opinion un peu de "mauvaise foi" car leur objectif est en réalité l'éradication du fait religieux en France.
"Cathophobie" et "Christianophobie" ?  
Avant de faire des reproches à l'Eglise catholique de ne pas mettre assez de locaux à la disposition des sans-abri et de lui donner des leçons de solidarité, la ministre du logement, Cécile DUFLOT, devrait mieux s'informer sur les transformations et l'utilisation que les diocèses ont fait de leurs bâtiments devenus souvent inoccupés en raison de la baisse du nombre de prêtres et de leurs activités religieuses. Par exemple, à AUCH, dans le Gers, les importants bâtiments de l'ancien séminaire du XVII siècle ont été transformés en bureaux et en salles de collège, et aménagés en plus d'une vingtaine de studios mis à la disposition d'étudiants. Ce n'est pas parce que l'institution Eglise a des difficultés à modifier certaines positions (le mariage pour tous ou la Procréation Médicalement Assistée par exemple) que l'Etat doit riposter par un accroissement d'agressivité à son égard et par la non-reconnaissance des importantes actions de solidarité qu'elle effectue au quotidien auprès des plus pauvres, des SDF, des plus démunis et des plus défavorisés. En accusant aussi l'Eglise à tort d'homophobie, ne cherche-t-on pas à diriger la société française vers une certaine "cathophobie" et/ou "christianophobie"?
   
 

 

 

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l'ECONOMIE
La Crise Financière  
En cette année 2008, le monde de la finance a connu sa plus grande crise depuis 1929. Il ne fallait pas être grand financier pour la prévoir. Je suis convaincu depuis longtemps que les pratiques et les comportements spéculatifs insensés qui se développaient pour fournir des gains immédiats au plus grand nombre créaient un "monde virtuel" qui nous faisait aller droit dans le mur. Transformer des créances en actifs et faire de l'argent sur ses propres dettes par je ne sais quel tour de passe-passe ne pouvaient que conduire les établissements financiers vers une catastrophe, la réalité rattrapant tôt ou tard la virtualité. Les bulles spéculatives ont fini par éclater à la figure de ces irresponsables. J'ose espérer que cet évènement grave assainira pour longtemps un système financier qui devrait d'abord investir dans les créateurs de richesses au lieu de satisfaire la cupidité toujours plus grande et le seul appât du gain immédiat recherché par des professionnels de la finance, actionnaires, boursicoteurs... Puis-je rêver à une évolution plus humaine du monde de la finance?
Une grande colère monte...  
En ce début d'année 2009, une juste colère a monté chez une majorité de français. Depuis des décénnies, les efforts ont toujours été demandés aux mêmes catégories de personnes. Plus récemment, la situation s'est dégradée aussi chez les catégories moyennes qui n'ont pas droit aux diverses aides en raison de leurs revenus moyens mais qui connaissent également la baisse du pouvoir d'achat et qui doivent participer de plus en plus aux efforts de solidarité demandés. Tout cela serait certainement mieux accepté si la "France d'en-haut" participait également à ces efforts. Ce n'est pas le cas. A l'image des bénéfices des entreprises (voire même quand il n'y a pas de bénéfices) distribués essentiellement à leurs dirigeants et à leurs actionnaires, les miettes revenant à leurs salariés ou collaborateurs qui participent à la création de ces bénéfices, la classe politique française dépense et s'enrichit toujours plus. Une pause dans ce type de comportement injuste serait la bienvenue car la grande demande du peuple français semble être simplement une meilleure répartition des richesses produites.
Comment investir ?  
Son énorme déficit ne permet plus à la France d'investir, ses ressources étant essentiellement consacrées au financement de ses dépenses de fonctionnement toujours plus grandes et au remboursement de la dette. Souvent, les entreprises ne peuvent pas (parfois ne veulent pas) investir, la grande partie des bénéfices étant distribués aux actionnaires. La règle du 1/3 serait souhaitable pour un investissement humain et matériel à long terme : 1/3 des bénéfices pour les salariés, 1/3 pour les actionnaires et 1/3 pour investir et développer l'entreprise. Quant à la France, sa situation financière étant devenue très grave, il faudra bien qu'elle supprime certains gaspillages inexcusables et que ses représentants donnent l'exemple en arrêtant de vivre au-dessus des moyens du pays...
Les patrons catholiques  
Il est de bon ton de "tirer sur les cathos" et de leur attribuer des comportements négatifs dans nos "sociétés modernes". Aussi surprenant que cela puisse être, il apparaît que des patrons qui s'affirment catholiques dirigent des entreprises qui marchent bien malgré la crise. Les médias parlent peu de ce fait qui avait été également relevé dans un sondage passé inaperçu. A une heure très tardive (vers minuit), la chaîne de télévision France 2 a bien voulu essayer de comprendre le "secret" de ces patrons pas comme les autres. Le dénominateur commun semblerait résider dans le fait que ces patrons investissent prioritairement dans leur équipe de personnes humaines travaillant dans leurs entreprises (attention à de bonnes conditions de travail dans une bonne ambiance, rencontres périodiques pour parler situation de l'entreprise, salaires, formations et évolution de la fonction de chaque salarié dans l'entreprise, solidarité du patron avec ses salariés quoiqu'il arrive...etc...) Dans ces entreprises, on constate notamment un très faible turnover de leurs personnels. Il apparaît clairement que ces patrons catholiques ne sont pas à leurs postes uniquement pour créer le plus de richesses possibles mais aussi pour prendre soin de l'équipe qui participe à la production de ces richesses. A mon avis, c'est dans cette attitude que se situe le renouveau salvateur et durable de l'Economie en France et dans le monde (et éviter des crises).
  Haro sur le Capitalisme !  
La définition du système capitaliste a évolué au fil des décénnies mais on peut dire que le Capitalisme est : - la propriété privée des moyens de production, - la recherche du profit, l'accumulation du capital de l'entreprise et la possibilité de spéculer, - le libre échange et la concurrence en Economie, - la rémunération du travail par un salaire. Il faut préciser également que la recherche du profit doit être justifiée et que le souci du patron propriétaire doit être le service du consommateur ou du client. Si le capitalisme a connu et connaît encore aujourd'hui de sérieux problèmes, c'est peut-être parce que ces deux derniers points ont été négligés,voire oubliés, dans sa course folle vers la recherche du profit et l'accumulation de capital. Il faut aussi savoir que la contrepartie de ce système est l'omniprésence du risque. Si les moyens de production devenaient propriété de l'Etat et si ce dernier nous protègeait contre les méfaits de la concurrence (comme nous le préconise encore le Socialisme d'inspiration marxiste), l'Economie deviendrait-elle plus humaine ? Je n'en suis pas persuadé car, comme cela a été dit sous forme humoristique, "le régime capitaliste est l'exploitation de l'Homme par l'Homme, le régime socialiste c'est l'inverse". Mais au-delà de voeux irréalistes et hypocrites, qui a trouvé mieux ? Humanisons seulement le système et consacrons une plus grande part du profit au salaire qui rémunère le travail et tout ira beaucoup mieux.
  Prévisions étonnantes  
Permettez-moi de vous communiquer cette citation extraordinairement actuelle en ces temps de crise financière : "A vous maintenant, les riches ! Eclatez en pleurs, gémissez sur les malheurs qui vont vous arriver. Vos richesses sont pourries, vos vêtements rongés des vers. Votre or et votre argent sont dévorés par la rouille et leur rouille témoignera contre vous et dévorera vos chairs comme un feu. Voici que crie le salaire dont vous avez frustré les ouvriers qui ont fauché vos champs, et les clameurs de ces moissonneurs sont parvenues aux oreilles du Seigneur..." Savez-vous d'où vient cet extrait ? Tenez-vous bien, il s'agit de l'Epitre de Saint Jacques, paragraphe 5 versets 1 à 4. Faut-il se remettre à lire la Bible en essayant de la décrypter sous l'éclairage de notre époque ? Peu de personnes doivent être prêtes à le faire...
 La vrai mutation économique  
Le monde actuel connaît ses deux plus importantes crises : crise économico-financière et crise sociale. Dans cette mondialisation inéluctable qui impose ses lois de manière anarchique, il serait peut-être temps de se poser quelques questions fondamentales pour donner du sens à la grande MUTATION que nous sommes en train de vivre, notamment dans le monde économique. Car cette fameuse crise est en réalité une mutation, un virage que le monde doit bien négocier aujourd'hui s'il ne veut pas connaître de nouvelles crises économiques encore plus inquiètantes, voire irréversibles. Il faudra bien un jour que toute personne ayant une parcelle de pouvoir dans un pays, une entreprise ou un service, introduise la Personne Humaine au centre de ses pratiques qui trop souvent ne visent que la seule recherche du profit. "Il est grand temps de remettre la Personne Humaine comme principal centre d'intérêt de l'activité économique". Je suis profondément persuadé que c'est le SEUL REMEDE aux crises économique et sociale d'aujourd'hui et de demain. Ce souci de bien traiter les clients et les personnels de leurs entreprises existe déjà chez certains dirigeants. De tels patrons attentionnés (voir plus haut) et des ouvriers heureux existent mais il ne faut surtout pas en parler, ça n'intéresse pas les médias...
Les Gilets Jaunes  

La France a connu un mouvement hors norme, social, économique et politique de protestation spontané, appelé les Gilets Jaunes, qui a débuté à partir du mois d'octobre 2018. Ces protestations nationales se sont concrètisées notamment par des rassemblements de personnes tous les samedis sur des ronds-points en zones rurales et périurbaines, par des manifestations dans de grandes villes et en particulier sur les Champs-Elysées à Paris. Même si ce mouvement manquait beaucoup de clarté, il a permis de mettre en évidence des problèmes français sur le pouvoir d'achat, le logement, la santé, l'éducation, l'emploi, la retraite et le fossé qui se sont creusés entre les privilégiés et les plus démunis souffrant d'injustice et d'exclusion. Il est bien sûr regrettable que ce mouvement très significatif ait donné à certains malfrats l'occasion de justifier certaines violences et actes inacceptables pour notre démocratie française car la violence ne résout rien, au contraire... Cela a donné une très mauvaise image de la France. Il faudrait que nos personnages et responsables politiques n'évacuent pas ce mouvement d'un revers de main et en recherchent la véritable signification (pas toujours très claire il est vrai), ce qui pourrait être très bénéfique pour l'avenir de la France, voire même pour un monde qui privilégie l'humain, pas seulement l'argent...

   
 

 

 

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l'ENSEIGNEMENT
Apprentissage sans effort  
Il est de bon ton aujourd'hui d'entretenir les jeunes dans l'illusion stupide d'un apprentissage des matières scolaires sans effort, seulement en jouant et en s'amusant. C'est très séduisant, certes, mais tout apprentissage nécessite un ordre logique, chronologique et hiérarchisé, pour le passage à une autre étape après avoir fait l'effort nécessaire à la première étape. Si la France revient clairement à ces méthodes de bon sens, elle cessera d'être le mauvais élève de l'Europe en matière d'enseignement.
 L'Ignorance des Enfants  
Les Enseignants de l'Ecole Primaire sont de plus en plus surpris par l'ignorance des Enfants dans des domaines non scolaires qu'autrefois on apprenait naturellement en famille. Par exemple, aujourd'hui, un enfant ne saura pas se lasser la chaussure, un autre ignorera que Noël se fête au mois de Décembre...etc...(le premier mois que les enfants connaissaient autrefois, c'était bien le dernier mois de l'année, le mois du Père Noël!). Comment se fait-il que de nombreux petits français d'aujourd'hui ne savent pas ce que le bon sens et la vie quotidienne apprenaient tout naturellement à ceux d'autrefois? Les parents d'aujourd'hui sont-ils si souvent absents, défaillants? N'ont-ils plus de temps à consacrer à leurs enfants pour ces apprentissages de base? Les enfants sont-ils saturés de trop d'infos? Je comprends le questionnement des Enseignants sur leurs nouvelles obligations en matière d'enseignement : le volume des matières à enseigner... le fait de se substituer de plus en plus au rôle des parents... l'apprentissage de choses autrefois connues naturellement par les enfants...
   
 

 

 

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les SYNDICATS
Service public ?  
Le service public est par essence incompatible avec les seuls intérêts particuliers. Certaines grêves de la fonction publique interrogent car elles ne se justifient que par la seule sauvegarde de statuts, d'acquis et de "privilèges" d'un autre âge en prenant en otage le public qu'ils ont pour vocation de servir. Je constate avec satisfaction une évolution positive récente des syndicats sur ce point et la mise en place (difficile) d'un service minimum.
Transparence budgétaire  
Pourquoi les partis politiques et les syndicats n'ont aucune obligation de transparence dans leurs comptes alors que les entreprises, les associations et les français qui travaillent sont obligés de faire certifier et publier leurs budgets. Ce n'est qu'une question à laquelle j'attends des réponses... Ayant peu d'adhérents, les cotisations participent très peu aux ressources des syndicats qui sont essentiellement financés par l'Etat (c'est-à-dire nous, les contribuables) et les "affreux" patrons qu'ils combattent systèmatiquement... Je vous laisse chercher l'erreur ! Espérons que prochainement tout cela va changer... et tout le monde y gagnera, les partis politiques, les syndicats et surtout la France.
Apprendre à compter...  
La différence énorme entre le nombre de manifestants comptabilisés par la police et par les syndicats à l'issue d'une manifestation m'avait toujours semblé surréaliste. Le 15 juin 2010, à l'occasion d'une manifestation de Force Ouvrière, une équipe de journalistes de France-Info a assisté aux techniques de comptabilisation des manifestants utilisées par la police sur l'un des parcours de la manifestation. Contrairement à un cliché largement répandu, les journalistes ont admis que les techniques employées par la police étaient très fiables. Il apparaît même que lorsqu'elle vérifie son évaluation avec les images fournies par des caméras qui filment le cortège, le nombre de manifestants est encore inférieur. Pour ladite manifestation, la police a comptabilisé 12 000 manifestants et le syndicat FO... (allez! dites un chiffre!) 60 000 manifestants. Mesdames et Messieurs les Enseignants, il va vraiment falloir vous mobiliser pour apprendre à compter aux syndicalistes !
Injustice... oui mais où ?  
Les syndicats dénoncent à juste titre certaines injustices flagrantes dans notre pays. Mais il faut être vigilant car, s'ils utilisent beaucoup le mot INJUSTICE, eux-même restent très silencieux sur certaines injustices, voire les couvrent. Prenons par exemple les manifestations nationales organisées en cette fin d'année 2010 contre le projet peut-être INJUSTE du gouvernement français pour le sauvetage du financement des retraites, très menacé à cause de l'allongemenet de la durée de vie (3 mois de longévité gagnés tous les ans). Devinez quels sont les syndicalistes les plus jusqu'au-boutistes qui appellent à des grèves reconductibles pour un blocage de la France : les syndicalistes de la SNCF bénéficiant bien sûr en matière de retraite de "privilèges" devenus indécents à notre époque. Le bon sens (denrée devenu très rare) voudrait que les premières mesures JUSTES à prendre devraient tendre à une harmonisation des différents systèmes de retraite. Mais chutttt !!!!! silence total de rigueur sur cette injustice chez nos leaders syndicaux et même dans les médias !
Démocratie pour tout le monde!  
A l'occasion des différentes manifestations et actions menées en ce mois d'octobre 2010 contre la réforme des retraites, j'entends et je vois souvent des personnes s'insurger contre les attaques que subirait le droit de grêve, justifiant leurs propos par les mesures prises par le pouvoir pour dégager l'accès d'entreprises ou d'établissements bloqués par des grèvistes. Il se trouve aussi des lycéens qui saccagent des établissements scolaires parce qu'ils considèrent que le nombre d'élèves de ces établissements sèchant leurs cours et participant aux manifestations n'est pas assez important. Pour les militants syndicaux, s'élever contre ses actions mettrait en danger la démocratie en France... mais pourquoi donc la démocratie ne s'exercerait que dans un sens, le droit de faire grêve et d'empêcher d'autres personnes de travailler? A mon humble avis, la démocratie, ne serait-ce pas aussi de laisser travailler les personnes qui n'ont pas envie de faire grêve ou qui sont obligés de travailler pour des raisons défendables? Et que dire des "A.G." syndicales où se décident les actions à mener, des "Assemblées Générales" qui ne sont vraiment pas des modèles de démocratie !
   
 

 

 

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le BONHEUR
Mon Bonheur  
Mon bonheur, je l'ai trouvé dans un EQUILIBRE et une COHERENCE entre ce que je suis, ce que je crois, ce que je dis et surtout ce que je fais, l'idéal étant leur alignement. Cela nécessite au quotidien une indispensable hygiène de vie, "un esprit sain dans un corps sain" (hygiène corporelle, alimentaire, intellectuelle, mentale et spirituelle). Il s'ensuit une paix intérieure, un accord avec soi-même, salutaire et à toute épreuve.
Dans la Simplicité  
La SIMPLICITE peut constituer une voie vers le Bonheur, le bonheur d'avoir l'impression de tout comprendre, d'agir dans la clarté et la cohérence. Elle favorise les relations, l'adhésion et la compréhension du plus grand nombre dans le Vivre Ensemble. Une telle affirmation peut apparaître banale mais, hélas, ne l'est pas dans notre monde contemporain où tout semble devenir de plus en plus complexe et incompréhensible aux non-initiés. Dans différents secteurs professionnels ou dans la vie courante, nous avons à faire à des "spécialistes", des "experts", chacun utilisant un jargon qui semble les rendre d'autant plus intelligents que leur charabia est incompréhensible du plus grand nombre. Pour moi, l'intelligence réside dans la Simplicité d'une attitude, d'un discours et/ou d'une action qui, après avoir été dépouillés par son auteur de tout superflu altérant la compréhension et la clarté du message, rendent attentive puis heureuse n'importe quelle personne pour avoir tout compris et pouvoir agir en conséquence. Suis-je assez simple et assez clair?
Recherche du Bonheur  
Nous constatons généralement que nos contemporains recherchent le BONHEUR autour d'eux, dans l'environnement de leur vie ou ailleurs, dans l'argent, dans la possession de biens, dans le sexe... que sais-je? Soeur Emmanuelle nous a expliqué au contraire que, le Bonheur, nous le trouverions EN NOUS, dans la "gestion" de notre être intérieur, dans une hygiène de vie de notre personne puis en se tournant à un moment donné vers les autres pour les aider ou leur rendre service. Je partage ce point de vue et je suis sûr qu'un jour le monde prendra bien conscience qu'il se trompe sur les "recettes" préconisées souvent aujourd'hui dans sa quête du Bonheur.
Le Bonheur dans le couple  
Il existe certainement plusieurs formules pour vivre le plus heureux possible à deux. Je pense toutefois que des règles essentielles de conduite s'imposent à chacun, dans le temps, car la vie en couple est une lente construction même si elle peut débuter par un "coup de foudre". Le couple se construira solidement dans la confiance, la fidélité et le respect de l'autre. Il s'enrichira par le maintien d'une communication et d'un dialogue, surtout quand il rencontre une difficulté. En couple, il est important que chacun(e) reste ce qu'il (elle) est, garde un espace de liberté, ce qui ne l'empêche pas toutefois à se remettre en cause ou à faire évoluer son regard sur soi au fil des années de vie commune. Chez nos Aînés, j 'ai souvent connu des couples fusionnels, mais je crois qu'aujourd'hui cela est devenu très risqué et se fait toujours au détriment de l'un des deux. Il faut néanmoins demeurer le plus possible attentif et disponible à l'autre. Pour moi, le bonheur du couple, et par conséquent sa longévité, dépendra du bon équilibre trouvé au quotidien entre ces éléments retenus. Je sais, c'est plus facile à dire qu'à faire!
Rien ne va plus... et pourtant quand nous regardons derrière nous...  
Les français ont la facheuse tendance à se plaindre tout le temps et à nous démontrer qu'ils sont malheureux. Dans les conversations, autour de nous, qu'entendons-nous : "Il fait un temps pourri... Rien ne va plus... C'est la crise... Tout devient de plus en plus cher... Les politiques n'écoutent plus les français... Les parents n'éduquent plus leurs enfants"...etc... Et pourtant, sans remonter trop loin, si nous regardons derrière nous, si nous faisons un petit effort de mémoire, les générations précédentes seraient bien heureuses de vivre à notre époque. L'électricité n'est arrivée qu'à la fin du XIXème siècle, durant le siècle suivant la vie et le travail étaient beaucoup plus durs physiquement, à une époque encore plus récente il n'y avait pas de réfrigérateurs, de machines à laver, de téléviseurs, de téléphones et encore moins d'ordinateurs... Si nous recensons toutes les améliorations exceptionnelles que nous offrent la technologie et les différents services mis à notre disposition, nous avons tout pour être heureux... A nous d'en faire un bon usage pour notre bonheur!
   
 

 

 

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la LIBERTE
Liberté et Règles  
Contrairement à ce que l'on voudrait nous faire croire aujourd'hui, il n'y a pas de Liberté sans Règles respectées. Par exemple, la voiture est un formidable outil de liberté qui peut être mortel si l'on ne respecte pas certaines règles de conduite et le Code de la Route. La liberté s'accompagne toujours de règles. Si nous ne supportons pas les contraintes que nous imposent ces règlementations, tous les malheurs deviennent possibles. Pour vivre ensemble,des règles à observer sont incontournables,la liberté de chacun s'arrêtant commence celle des autres.
Liberté traduite en Loi ?  
Dure tâche pour nos législateurs car, en France, aujourd'hui, tous désirs individuels ou d'un groupe de personnes devraient être traduits systèmatiquement en droit en faisant une loi qui satisfairait leur liberté individuelle. Faut-il rappeler qu'une loi, débattue par nos assemblées de parlementaires, est heureusement la traduction en droit des désirs d'une majorité de français. D'autre part, je ne vois pas pourquoi la loi française devrait être la somme de certains droits acquis dans d'autres pays, européens ou non (les lois votées dans les autres pays comme en France ne sont pas toujours un progrès pour l'Humanité). Ceci dit, certains de nos compatriotes, voire même des élus, ont trouvé la solution : ne pas respecter la loi et faire ce qu'ils veulent au nom de la sacro-sainte liberté individuelle qu'ils trouvent généralement de plus en plus menacée en France... N'est-ce pas paradoxal ?
Au nom de la liberté individuelle  
Au nom de la liberté individuelle, que d'incohérences et de contradictions peut-on faire et/ou dire ! Toute personne aspire à un maximum de sécurité pour soi-même, ses biens, sa famille et dans tous lieux publics empruntés. Voilà déjà longtemps, la ceinture de sécurité était rendue obligatoire dans les véhicules, ceinture que quasiment tout le monde aujourd'hui attache par réflexe. A l'époque, beaucoup de personnes ne la mettaient pas ostensiblement au nom de sa liberté. Mettre en place des fichiers et munir les lieux publics de caméras faciliterait énormément les enquêtes des services de sécurité (résultat constaté partout où cela a été mis en oeuvre). Evidemment, vive protestation collective en France contre tout fichier et toute caméra de surveillance au nom de la liberté individuelle ! A partir du moment où l'on n'a rien à se reprocher, je ne vois pas en quoi cette surveillance publique peut gêner (opposition similaire à celle des radars tant décriés par ceux qui ne respectent pas les limitations de vitesse). Lors de toutes sortes de manifestations en France, la présence de policiers est toujours considérée comme une provocation, sauf lorsque la manifestation dégénère (Poitiers en 2009). A ce moment-là, c'est bien sûr la faute aux policiers, en nombre insuffisants, ayant sous-estimé la présence de casseurs ou mal prévu l'intensité des exactions...etc... Est-il possible de concilier LIBERTE et SECURITE ? Cela semble très difficile mais il faudra bien que les Français trouvent un équilibre et une certaine cohérence dans ce domaine.
   
 

 

 

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l'ARGENT
Les Caisses sont vides (?)  
En France,"les caisses sont vides", nous dit-on. Le déficit du pays se creuse. Il n'est plus possible de financer des avantages acquis autrefois, lors de jours meilleurs. Les Français devront encore faire des efforts... On n'arrive pas à vaincre la faim dans le monde car cela coûterait trop cher... Les efforts de développement économique en faveur des pays sous-développés piétinent par manque de moyens... Il n'y a pas d'argent. En 2008 survient une très grave crise financière et, subitement, des sommes énormes sont annoncées (800 milliards de dollars aux Etats-Unis) pour sauver les établissements financiers, coupables de cette crise par leurs pratiques irresponsables. Il en faudrait beaucoup moins pour combler le déficit de la France, pour le développement des pays sous-développés et pour vaincre la faim dans le monde. Ce sont bien, hélas, l'argent et la cupidité qui mènent le monde! Bien sûr, il fallait sauver les banques... mais ces établissements et la bourse devraient se rappeler que leur première vocation est l'aide à l'investissement et non la recherche de plus en plus effrénée de gains financiers immédiats.
Rembourser les actionnaires...  
On pouvait penser qu'ils n'oseraient pas ... eh bien, non, un élu a osé demander officiellement l'indemnisation des "pauvres actionnaires" qui ont beaucoup perdu d'argent à l'occasion de la crise financière de 2008. Il est heureux que cette proposition n'ait pas été retenue par les parlementaires et le gouvernement français. Chacun sait que placer de l'argent en bourse relève quelque part du "casino" où l'on peut certes gagner des sommes impressionnantes mais aussi (et il faut à l'évidence le répéter) perdre de l'argent. Cela est d'autant plus vrai que certaines personnes n'hésitent pas à prendre des risques énormes pour obtenir des gains immédiats les plus importants possible. Après les pratiques assimilables à de véritables escroqueries que la crise a dévoilées, il aurait été très mal venu de les indemniser parce qu'elles ont enregistré de malencontreuses pertes. Aider les établissements bancaires était une obligation, qu'elle soit ou non difficile à admettre... mais les "boursicoteurs"!
Travailler plus pour ...  
"Travailler plus pour gagner plus": slogan de campagne bien connu destiné à donner plus de valeur au travail et à améliorer la situation financière des travailleurs pauvres. A l'incitation à faire des heures supplémentaires, on y ajoute ensuite le travail le dimanche quasi généralisé pour relancer la consommation et le pouvoir d'achat. Dans cette logique infernale, que devient la vie familiale et la reconstruction indispensable des rythmes sociaux, la cohésion des familles, la situation des parents en charge d'enfants...? Ne va-t-on pas fragiliser davantage la vie de ces personnes déjà très exposées ? Pour assurer le fonctionnement de notre France et la continuité de certaines activités, n 'y a-t-il pas déjà assez de personnes qui, bon gré mal gré, travaillent la nuit, le dimanche, les jours fériés, en 3x8 et horaires décalés ? Ne peut-on pas aussi réfléchir à l'amélioration des conditions de travail et des plus faibles rémunérations par une meilleure répartition des richesses produites (1/3 pour les actionnaires, 1/3 pour l'investissement et 1/3 pour les salariés comme je l'ai dit ailleurs) ? C'est dans cet esprit que le RSA a vu le jour mais il est hélas l'exception qui confirme la règle de la spéculation toujours plus recherchée.
Règles de Bon Sens...  
En cette année 2011, la "météo" des bourses du monde se dégrade à cause des comportements irresponsables des spéculateurs. Les pays occidentaux connaissent des déficits qui sont générés plus ou moins consciemment depuis des décennies. Les dettes se chiffrent par exemple à 14294 milliards de dollars pour les Etats-Unis et à 1644 milliards pour la France. Au regard de sa faible richesse nationale, la Grèce ne sait plus comment honorer ses paiements ce qui interroge gravement la zone euro. Si l'on veut éviter d'aller droit dans le mur des crises à répétition on connaît le remède. Un changement des mentalités et des comportements du monde financier est incontournable. La politique et l'intérêt général ne doivent plus être assujettis aux seuls taux d'intérêt décrétés par les banques. Tout le monde doit participer et pas seulement les contribuables que nous sommes. Il faudrait une réelle volonté politique de tous les pays et revenir à des règles de BON SENS qui se résument à moins de crédits et à des dépenses en fonction des gains. Dépensons en fonction des ressources dont nous disposons!
   
 

 

 

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l'EGLISE
Mal à l'aise !!!  
Je dois reconnaître que je suis parfois mal à l'aise dans une Eglise, structure trop dogmatique, construite par les hommes, dirigée par des hommes de plus en plus âgés (toujours pas de femmes) qui se laissent parfois aller à juger, condamner, exclure (prêtres mariés, homosexuels, femmes prêtres, personnes divorcées par exemple), attitude qui est un contre-témoignage car contraire au message et à l'attitude-même de Jésus qui accueillait les prostitués, les publicains, les pécheurs... Ceci dit, ma foi en Dieu et en Jésus n'est en rien ébranlée car c'est en leur message que je crois et non en des appréciations ou des paroles désastreuses de leurs représentants. Sans généraliser car la réalité de terrain est souvent différente de quelques cas très médiatisés, les "pasteurs" de l'Eglise devraient se concentrer sur l'essentiel du message divin dans un environnement contemporain qui change.
Quelle Eglise souhaitée?  
Comme l'a très bien dit Mgr Guy Deroubaix en 1996, je souhaiterais beaucoup "une Eglise où il fait bon vivre, où l'on peut respirer, dire ce que l'on pense, une Eglise de liberté... une Eglise ouverte où l'Esprit Saint pourrait s'inviter parce que tout n'aura pas été prévu, réglé et décidé à l'avance... une Eglise dont on pourrait dire non pas - Voyez comme ils sont organisés - mais - Voyez comme ils s'aiment". A mon avis, le problème est "l'EGLISE INSTITUTION VERTICALE" telle que l'a proposé souvent au monde le Vatican. Le salut passe par moins de démonstration institutionnelle. Au mois de novembre 2008, les évêques travaillaient à Lourdes sur la "Visibilité de l'Eglise dans un monde d'indifférence religieuse"; j'ajouterais que l'Eglise devrait se soucier de la "lisibilité" de son message de Paix et d'Amour de l'autre en adaptant ses Ecrits à ce que vivent les gens du XXIème siècle (Ecrits trop souvent bien incompréhensibles pour les non-initiés) et en évitant les contre-témoignages qu'effectuent trop souvent la vie et les actes de ceux et celles qui se prétendent chrétiens ou chrétiennes....
Le fonctionnement de l'Eglise  
En ce début d'année 2008, la décision solitaire du Pape Benoît XVI de lever l'excommunication de quatre évêques intègristes et sa déclaration sur le préservatif lors de son voyage en Afrique ont mis en évidence le divorce entre le fonctionnement de l'Eglise et son déficit de communication dans le monde médiatique du XXIème siècle. Son dogmatisme et son modèle romain la rend encore plus "illisible" et "incompréhensible", au détriment du message salvateur qu'elle devrait proclamer à nos sociétés actuelles. Il est heureux que les catholiques, eux, utilisent tous les supports de communication pour réagir et exprimer leur agacement face à cet exercice vertical du ministère papal. Je partage ce désir exprimé par les catholiques d'être écoutés et associés à un débat préalable à la décision finale qui appartient au Pape. Le succès d'Ecclésia 2007 à Lourdes en est une éclatante illustration. La promotion de tels rassemblements du "Peuple de Dieu" donnant lieu à une réflexion générale, de petits conciles régionaux où évêques, prêtres et laïcs pourraient débattre, seraient salutaire pour l'Eglise et ses membres qui se sentiraient beaucoup plus concernés. Mais il y a déjà aujourd'hui une réalité catholique de terrain plus pragmatique, parfois très différente de celle affirmée par le Vatican, même si ce dernier semble vouloir la prendre en compte.
L'Eglise et l'Avortement  
Comme beaucoup de catholiques, je suis une nouvelle fois mal à l'aise avec cette mère brésilienne excommuniée parce que sa fille, âgée de 9 ans, a avorté après avoir été violée. Je comprends une Eglise qui veut rester ferme sur le respect de la Vie Humaine (quitte à passer pour ringarde) et rappeler qu'elle ne peut accepter qu'on lui porte atteinte... mais elle ne devrait pas condamner les personnes qui sont parfois dans l'obligation d'avorter. C'est en écoutant ces femmes, en dialoguant avec elles (et cela se fait aussi heureusement), et non en leur jetant la pierre, en leur assénant une sanction ou un jugement qu'on les aidera à s'apaiser et à se reconstruire... peut-être même au sein d'une l'Eglise plus compréhensible ! "Moi non plus je ne te condamne pas. Va et désormais ne pèche plus !" (Jésus à la femme adultère)
L'Eglise et le Préservatif  
L'Eglise n'est vraiment pas à l'aise avec le préservatif ! Mais est-ce vraiment à elle de juger de son efficacité ? Bien sûr qu'il faut utiliser également le préservatif pour lutter contre le sida et de nombreux(ses) religieux(ses) africain(e)s le distribuent sur le terrain. Benoit XVI a exactement dit (car il faut reconnaître que ses propos ont été comme d'habitude très déformés par les médias) : "S’il n’y a pas l’âme, si les Africains ne s’aident pas, on ne peut résoudre le sida qu'en distribuant des préservatifs. Au contraire, ils augmentent le problème". Au-delà de ses propos mal interprètés, le pape voulait à mon avis préconiser autre chose que la seule "capote", notamment un retour à des valeurs et à une éducation qui responsabiliseraient les personnes et atténueraient en profondeur leurs comportements parfois débridés et coupables, propositions qui n'ont rien à voir avec les solutions scientifiques défendues à juste titre par d'autres. Les évêques camérounais ont d'ailleurs peu apprécié cette focalisation médiatique sur ces seules paroles de Benoit XVI alors que la prévention du sida dans leur pays, les soins et l'accompagnement des contaminés sont assurés essentiellement par des personnes et des structures catholiques.
Et pourquoi pas la Fidélité ?  
A l'utilisation du préservatif, j'ajouterais personnellement un autre moyen pour éviter la contamination par le virus VIH : la FIDELITE (je sais, c'est un "gros mot" à ne pas prononcer aujourd'hui). La Fidèlité possède plusieurs avantages : elle permet donc de lutter contre la propagation du sida mais elle consolide également une vie à deux et évite les dégâts toujours douloureux d'une séparation (quoiqu'on en dise) pour le couple et surtout pour les enfants présents. Et je crois aussi, Mesdames, que vous devez prendre du plaisir à l'éjaculation du sperme dans le "doux réceptacle" de votre sexe en l'absence de préservatif. Non? Je me rappelle qu'en son temps l'abbé Pierre (qui n'était pas farouchement hostile à l'utilisation du préservatif) avait préconisé aussi la fidèlité lors d'une émission télévisée. Et bien évidemment, encore une fois, les ténors médiatiques avaient tourné en dérision cette proposition qu'ils avaient jugée saugrenue malgré l'aura de l'abbé Pierre...
Malgré les prêtres pédophiles...  
En ce mois de mars 2010, un sondage IFOP dans 5 pays européens (Allemagne, Espagne, France, Grande-Bretagne et Italie) montre que, "pour les deux tiers de leurs habitants, le message du christianisme est toujours d'actualité". Voilà un sondage qui bouscule bien des clichés véhiculés par les médias, notamment en pleine tourmente de l'Eglise dans sa gestion des cas de pédophilie. Comme beaucoup de chrétiens, je suis très attristé par cette actualité nauséabonde, un contre-témoignage énorme qui alimente les pires affirmations chez les antireligieux tout heureux de cette aubaine. Pour eux, "la pédophilie des curés est une conséquence normale du célibat qui leur est imposé". Si l'on peut à juste titre débattre du célibat des prêtres, il n'a rien à voir avec les actes de ces malades que sont les pédophiles. Pourquoi donc 75% des pédophiles sont des gens mariés ? Tiens, cette statistique nous révèle qu'il y a des pédophiles ailleurs que chez les religieux ! Peut-être même que d'autres institutions approchant les enfants (l'Education Nationale par exemple) ont du mal à crever cet abcès comme c'est le cas dans cette Eglise sourde aujourd'hui sur ce sujet ! Il faudra bien qu'un jour toutes ces institutions crèvent cet horrible abcès d'autant plus inacceptable dans une institution comme l'Eglise qui dit mais ne fait pas...
L'Eglise dans le débat public?  
Avec les expulsions de Roms en 2010, l'actualité a posé la question de savoir jusqu'où pouvait aller l'Eglise dans le débat public sans mettre à mal le principe de laïcité et la loi de 1905. Toute personne ou toute institution française peut intervenir dans les grands débats du pays sur les enjeux moraux et sociaux ou sur tout ce qui touche le destin de l'être humain. La liberté d'expression serait valable pour tout le monde en France sauf pour un chrétien ou pour l'Eglise? Certes, l'Eglise doit être attentive au contenu de ses critiques et de ses positions qui doivent toujours être en accord avec la défense des valeurs universelles de son message, mais, tant qu'elle ne participe pas à des débats en vue d'obtenir des subventions de l'Etat ou pour devenir religion officielle, elle ne viole pas la loi de 1905. De toutes façons, il se trouvera toujours des responsables politiques ou autres personnalités à accepter les positions de l'Eglise quand elles iront dans leur sens et à les dénoncer si elles ne leur conviennent pas. Je trouve qu'avec la loi de 1905 la France a trouvé un excellent équilibre dans ce domaine...
Mais si, l'Eglise évolue...  
La démission du pape Benoit XVI, au-delà de la surprise générale qu'elle a agréablement généré, aura eu le mérite de faire évoluer et faire découvrir un visage nouveau de l'institution Eglise Catholique au monde entier et, surtout , au monde médiatique qui semble ne connaître qu'une image très archaïque du catholicisme. Cela est en partie vrai. Toutefois, les papes Jean XXIII, Jean-Paul II et Benoît XVI avaient fait légèrement évoluer cette image traditionnelle de la papauté. Prenons par exemple le pape Jean-Paul II faisant du ski ou, plus récemment, Benoît XVI soulevant l'inacceptable problème de la pédophilie dans l'Eglise. Les médias ont à juste titre fait un large écho à ses pratiques lamentables pour une institution comme l'Eglise, tout en oubliant de préciser que la pédophilie existe aussi, hélas, dans d'autres structures non religieuses que fréquentent beaucoup les enfants. Un pape qui cesse d'exercer sa charge avant son décès en invoquant son incapacité d'être en mesure de l'exercer pleinement... Ce n'est pas nouveau ça? Et que nous réserve le pape François?
Le nouveau visage de l'Eglise avec le pape François  
Avec l'élection du Pape FRANçOIS, en voilà une bonne nouvelle! Pourquoi faudrait-il que le pape soit encore européen, ou comme par le passé, de préférence italien, alors que l'Afrique et l'Amérique latine possèdent la plus grande concentration de catholiques? L'Eglise se doit d'être le reflet le plus conforme possible au monde qu'elle représente. Je reconnais volontiers que le Vatican, en tant que structure dirigeant la religion catholique, n'a pas été la plus exemplaire dans sa composition, sa représentation et son fonctionnement... comme toute institution importante, dirais-je! Il faut reconnaître que l'échelle mondiale de son action ne facilite en rien les choses! Nous attendons avec impatience les orientations que le nouveau pape va donner aux catholiques et au monde mais ses premières initiatives et ses comportements peuvent nous rendre plus optimistes... Que l'Esprit Saint soit avec lui!
Le grand défi qui se pose à l'Eglise d'Aujourd'hui et de Demain
 

La baisse du nombre de prêtres et leur vieillissement, la diminution de l'influence bénéfique pour la société du message du Christ, la fragilisation du témoignage de familles de plus en plus disloquées qui ne facilite pas la transmission de la foi chrétienne, l'information non comprise, déformée, voire caricaturale que transmettent les médias de cette pourtant bonne nouvelle d'Espérance et d'Amour de l'Autre posent un énorme défi à l'Eglise et aux croyants. Face à cet environnement créé par le monde actuel, les parents ont beaucoup de mal à transmettre leur foi auprès de leurs enfants, la famille étant pourtant le lieu privilégié pour cette transmission. Cette situation doit faire s'interroger tous les croyants sur leurs comportements au quotidien (l'exemple et le témoignage étant primordiaux), sur la modification des outils d'évangélisation, sur la lisibilité des textes pour une meilleure accessibilité auprès des non-initiés, sur le choix et le contenu des moyens modernes de communication (émissions radio-télévisuelles, internet, portables...). Même si la modernisation des moyens est déjà présente, l'être humain étant fait de Corps et d'Esprit, on constate toujours ce questionnement de l'humanité sur l'au-delà auquel le message chrétien peut apporter une réponse. Encore faut-il que l'Eglise prenne davantage en compte les évolutions du monde du XXI siècle pour transmettre au mieux ce message aux générations à venir...

Besoin urgent de relecture de Vatican II  
Le monde évolue. Par le concile Vatican II, l'Eglise a essayé de prendre en compte ces changements constatés et d'y apporter des réponses. Cinquante ans après, de plus en plus de chrétiens s'interrogent et trouvent nécessaire, voire urgent d'adapter les pratiques de l'Eglise aux changements de notre époque. Les médias en parlent peu mais beaucoup d'initiatives et d'actions sont déjà mises en oeuvre pour redonner du souflle au message d'Amour de l'Evangile. Les Conférences des Evêques de France, le dernier synode du 12 octobre 2011 et la démarche Diaconia 2013 amorcée dès 2012 ne sont que des réponses officielles à ces préoccupations de relecture de la foi chrétienne. L'élection du nouveau Pape François, sa personnalité, ses choix et ses premières initiatives qui semblent prendre en compte cette attente apporteront, espérons-le, des réponses tant nécessaires à l'évolution de l'Eglise et de notre société du XXI siècle...
   
 

 

 

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des COMPORTEMENTS
Le recours aux Clichés  
Dans les conversations, dans les débats de toutes sortes et dans les médias, nous pouvons constater le fréquent recours aux clichés, aux conceptions caricaturales des gens sur les sujets les plus divers et sur les personnes. On peut user énormément des clichés sur des sujets que l'on ne posséde pas bien et pour masquer son ignorance. Mais on peut aussi utiliser les clichés sur des sujets que l'on connaît bien, par calcul, pour argumenter et mieux faire passer ses idées, voire pour manipuler, pour toucher un public ou des électeurs les plus nombreux possible (dans le cas d'élections), également par manque de temps pour des journalistes qui traitent l'actualité. Heureusement, il existe aussi des études fouillées et des articles de fond pour se faire une opinion sur toute chose
Tout le monde il est gentil...  
Aujourd'hui, si vous ne vous élevez pas contre le suivi, le contrôle ou la sanction, vous passez quasiment pour un "facho". Je suis bien d'accord pour privilégier la communication, la confiance, la pédagogie et la responsabilisation dans tous les rapports humains, quels qu'ils soient et où qu'ils soient, en famille, à l'école, au travail ou dans les lieux publics. Généralement, cette méthode marche bien et c'est heureux. Toutefois, ignorer qu'il existe une catégorie de personnes qui ne changent leurs comportements que sous la menace d'une sanction (la "peur du gendarme" ou les radars en matière de conduite automobile par exemple) relève du rêve. La sanction doit être le dernier recours mais ne peut ne pas être envisagée car le laxisme vis-à-vis de ces comportements déconcertants mécontente les personnes raisonnables et alimente tous les extrémismes.
De plus en plus exigeants...  
"Ahhhh.... autrefois, c'était beaucoup mieux !!!!!!!!". "Les gens étaient beaucoup plus ceci... étaient mieux cela !!!! La vie était moins stressante..." entendons-nous souvent autour de nous. Peut-être ! Mais qu'est-ce qui a changé le plus depuis ce temps jadis ? Tout, sans doute ! L'évolution technologique qui s'accélère de plus en plus transforme profondément les modes de vie et les comportements des personnes. Mais est-ce vraiment cela la véritable cause de ces propos négatifs sur la vie contemporaine ? A mon avis, je l'imputerais plutôt au niveau d'exigence des gens devenu excessif . Cette attente exorbitante qu'ils ont des autres, de la société, de ses structures, crée souvent une insatisfaction permanente ressentie malgré l'évolution bénéfique dans de nombreux domaines et notamment pour les personnes. Ces nostalgiques du passé ont certainement oublié les conditions de vie et de travail d'antan (pénibilité, mortalité importante, durée de vie bien plus courte...), l'histoire douloureuse de nos pays européens (dictatures, guerres...)etc... Exigeons moins des autres, soyons plus exigeants pour nous-même et tout ira mieux !
Mourir pour être reconnu  
Ce 4 juillet 2009, la mort de Robert Louis-Dreyfus, principal actionnaire de l'Olympique de Marseille depuis 1997, illustre bien certains comportements incohérents de notre époque. De son vivant, cet homme d'affaire richissime a été le mal-aimé jusqu'à la caricature, a été mené devant les tribunaux à propos des comptes du club de football et n'a jamais eu la reconnaissance des Marseillais pour avoir sorti son équipe de football du fond du trou, en puisant souvent dans ses deniers personnels car il était un grand amoureux des sports. Après sa mort, revirement à 180 degrés ! Tout le monde lui trouve des qualités insoupçonnées, reconnaît son génie pour redresser des entreprises célèbres (comme par exemple Adidas, Salomon...) et le remercie d'avoir remonter l'OM au plus haut niveau même en l'absence de titre. Pourquoi ce businessman naturellement tant récrié par les Français de son vivant (les patrons étant tous des salopards) devient-il si adulé après sa mort. La vie est parfois cruelle mais faut-il être atteint de leucèmie et mourir pour vous reconnaître des qualités ? Il serait plus positif de le faire avant, non ?
Parler et débattre...agir et gérer  
En observant les comportements et les discours des gens, je constate deux catégories principales de personnes. Il y a ceux qui parlent et ceux qui font, ceux qui débattent en permanence et ceux qui assurent la gestion de quelque chose, ceux qui commentent ou critiquent et ceux qui assurent de grandes responsabilités. Les personnes qui dirigent une équipe, gérent toute sorte de structure, sont amenées à un moment donné à faire des choix et à prendre des décisions douloureuses, à en assumer les conséquences, ce qui les rend pragmatiques, logiques, efficaces, cohérentes dans leurs actes et leurs discours. Les simples exécutants ou les personnes faisant profession des seuls discours, commentaires, débats d'idées et manipulations abstraites ou certains exercices virtuels (certains intellectuels ou hauts fonctionnaires par exemple) , se retrouvent trop souvent déconnectées de la réalité environnante, mathèmatique, logique et humaine. Beaucoup de "gentils rêveurs", des conversations de bistrot aux grandes envolées idéologiques de grands leaders, alimentent peut-être le goût bien français pour la polèmique et la contestation mais ne participent hélas en rien aux actions nécessaires pour des jours meilleurs.
Incohérence sur la vie privée  
Les débats sur la protection de la vie privée font toujours recette en France. Nous nous élevons notamment contre les fichiers dans lesquels nous sommes nécessairement inscrits et contre les caméras de surveillance installés dans les lieux publics. Mais souvent sans le savoir, nous diffusons à longueur de journée au monde entier des informations personnelles sur internet, sur nos sites ou nos blogs perso et Facebook par exemple. Et n'oublions pas que maintenant, grâce au formidable développement des portables, des personnes malveillantes peuvent prendre des photos ou des vidéos et les diffuser largement autour de vous et/ou sur la toile pour vous nuire. Alors, soyons vigilants pour éviter les conséquences de notre incohérence et nos propos paradoxaux en matière de protection de la vie privée.
Ne pas respecter pour justifier  
Ce que je viens d'entendre dans une émission télévision que je vous recommande ("C dans l'air") m'inquiète beaucoup. Le sujet du débat était la légalisation ou la non-légalisation du cannabis. Je ne m'attarderais pas ici sur le débat lui-même mais sur un intervenant qui était favorable à la légalisation. Pour justifier sa position, il nous a expliqué que la consommation était très importante en France malgré la loi actuelle contre la légalisation du cannabis. Donc, si la loi n'est pas respectée, il vaut mieux légaliser, nous a-t-il dit. S'il suffit de ne pas respecter une loi pour la justifier, je m'interroge sérieusement sur l'avenir de notre société. Si de tels comportements trouvent un écho favorable chez nos contemporains, notre société ira bien dans le mur...
Comportements à l'Assemblée Nationale  
Au fil des exemples, incroyables parfois, que nous offre l'actualité sur les comportements répréhensibles de certains français, jeunes ou adultes, la classe politique ne manque pas de s'émouvoir avec leurs compatriotes, de débattre sur ces comportements inadmissibles, de désigner des responsables et de légiférer souvent pour que ces faits ne se reproduisent pas. Si nos élus trouvent par exemple inadmissibles certains comportements d'enfants et d'adolescents vis-à-vis de leurs enseignants à l'école, au collège ou au lycée, ils devraient d'abord faire l'autocritique de leurs propres conduites lors de leurs séances dans l'hémicycle de l'Assemblée Nationale. Si nos jeunes générations ont l'occasion de voir certains comportements lamentables de députés durant certaines séances particulièrement houleuses, je peux comprendre pourquoi ils n'aient pas l'intention de changer d'attitude (ils seront même à la bonne école pour invectiver une personne ou mettre la pagaille dans un groupe). Chers députés, avant de donner des leçons, vous ne devriez pas déjà vous conduire ainsi devant les caméras. Nous savons bien que vous jouez un rôle... mais, s'il vous plait, mettez vos talents d'acteur dans un rôle exemplaire !
Avoir, Pouvoir, Paraître  
La séduction toujours présente de l'AVOIR, du POUVOIR et du PARAÎTRE sur les personnes m'apparaît être la principale cause des comportements déviants constatés dans l'actualité de notre monde. Cela est bien humain me direz-vous ! Il n'en reste pas moins qu'elle pollue notre société avec les conséquences parfois désastreuses qui en découlent. Je trouve que la séduction bien contemporaine pour l'achat d'un véhicule 4x4 illustre bien ce désir d'Avoir, de Pouvoir et de Paraître. Je ne parle pas bien sûr ici des personnes pour lesquelles un véhicule 4x4 est une nécessité ou un outil de travail mais de tous ces adeptes du 4x4, notamment en ville, pour satisfaire leur besoin de visualiser leur réussite devant les autres (voyez, j'ai un véhicule 4x4 donc plus puissant que le vôtre, je vous domine, j'ai réussi...). Observez-les et vous remarquerez souvent chez ces conducteurs des comportements particulièrement méprisants, sans gêne, voire agressifs dans leur conduite. Hélas, ils ne sont pas les seuls !
Hypocrisie en politique...  
Le dictionnaire définit l'hypocrisie comme un "défaut qui consiste à dissimuler sa véritable personnalité...". Le débat qui a eu souvent lieu sur le respect de la vie privée des personnalités politiques a donné l'occasion d'atteindre le sommet des hypocrisies. Dans le monde médiatisé que nous connaissons aujourd'hui, le respect de la vie privée est devenu quasiment impossible. Il est clair que cet argument est avancé par les responsables politiques pour dissimuler et/ou justifier des faits, des paroles et/ou des comportements répréhensibles qui leur seraient nuisibles. Le respect de la vie privée n'est bien sûr rappelé que pour se défendre ou attaquer... Personnellement, je n'ai rien à cacher, donc, pas de problème! Le monde politique n'est pas le seul à faire preuve d'hypocrisie; le monde de la finance nous le prouve au grand-duché du Luxembourg.
   
 

 

 

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la(les) RETRAITE(S)
Mon départ à la Retraite  
Le départ à la retraite semble être de moins en moins un problème à notre époque mais il demeure un évènement dramatique pour certaines personnes. Pour ce qui me concerne, cette étape importante d'une vie s'est passée dans les meilleures conditions. D'abord, elle s'est effectuée dans le cadre d'une cessation progressive d'activité, ce qui m'a évité une rupture brutale avec le monde professionnel. Mais surtout, l'heure de la retraite a sonné au bon moment. Directeur d'un établissement accueillant des Personnes Agées, je n'étais plus en accord avec l'orientation donnée par les pouvoirs publics à la "prise en charge" de nos Aînés en établissement. Assimilant la vieillesse à une maladie, nos autorités bâtissaient une politique uniquement sur le modèle hospitalier. Erreur fondamentale pour moi qui considère l'établissement d'accueil d'abord comme un "subsitut de domicile" pour le résidant âgé (ce qui est normalement la définition légale) qu'il faut bien sûr médicaliser en fonction de la population accueillie. Il est plus facile de médicaliser un lieu-de-vie que de transformer un hôpital en lieu-de-vie (on va à l'hôpital pour se faire soigner sur un séjour le plus court possible). L'Environnement de la Personne Agée étant occulté par l'omniprésence du Soin, je voyais trop les dégâts que cela effectuait sur cette population et je n'étais plus en accord avec moi-même dans les décisions que ma fonction m'amenait à prendre. Voilà pourquoi j'ai vécu quelque part mon départ à la retraite comme une délivrance. J'ai vraiment eu beaucoup de chance dans ma vie professionnelle ! J'espère en avoir autant dans ma nouvelle vie car la retraite est le départ pour une nouvelle vie.
Inconscience française  
En France, chaque année, la longévitié augmente de trois mois et, bien sûr, le nombre de cotisants diminue par rapport au nombre de retraités qui ne cesse d'augmenter. Face à ce constat mathèmatique, il y a seulement trois réponses pour éviter de compromettre les retraites par répartition : 1-Baisser le montant des prestations de retraite, 2-Augmenter le montant des cotisations ou autres prélèvements, 3-Allonger la période de cotisation en retardant l'âge légal de départ à la retraite. Comme l'on pouvait s'y attendre, il se trouve beaucoup de français qui proclament haut et fort qu'il ne faut rien faire de tout cela ! Le problème est leur absence de proposition autre que le statu quo... ce qui est une attitude complètement irresponsable. Il faut reconnaître qu'en France, contrairement à d'autres pays, on rechigne à valoriser et à utiliser l'expérience des séniors, certaines entreprises considérant leurs salariés trop vieux au-delà de la cinquantième année et les contraignant au chômage... ce qui est une deuxième attitude stupide. Alors que l'on gagne 3 mois de longévité tous les ans et que l'on vieillit de mieux en mieux, pour tous ces gens-là il reste certainement une autre alternative : un grand retour en arrière et revenir à une époque où l'on mourrait vers 65 ans. Il suffit de savoir ce que l'on veut : mourir à 65 ans ou travailler jusqu'à 65 ans ! Il va bien falloir faire un choix !
"Super-privilègiés", donnez l'exemple !!!  
Enfin en ce deuxième trimestre 2010, un débat est largement engagé en France sur les moyens d'assurer la pérennité de la RETRAITE par répartition. Même si tout le monde commence à reconnaître qu'il s'agit d'un problème essentiel qu'il faut absolument résoudre, les oppositions et des attitudes irresponsables perdurent. Sur ce sujet, je trouve la classe politique française fort hypocrite et maladroite. Pour faire mieux accepter par tous les français des mesures drastiques qui s'imposeront à nos décideurs politiques, qu'ils soient de droite ou de gauche, il faudrait d'abord se pencher sur les "super-privilégiés" de la France (certains silences assourdissants me laissent perplexe). Avant de parler d'allongement de la durée légale de cotisation ou d'âge légal de prise de retraite, ne faudrait-il pas d'abord que tout le monde prenne sa retraite à 60 ans ? Avant de demander au français moyen des efforts, ne serait-il pas plus judicieux que nos représentants politiques donnent l'exemple en réduisant certains privilèges hallucinants dont ils bénéficient ? (certains pays l'ont fait) Prenons par exemple les "super-privilègiés" que sont nos Sénateurs, peu assidus à leurs tâches puisqu'en moyenne 90 sur 343 sont présents aux débats dans l'hémicycle (sans suppression d'indemnités malgré leur absence), payés jusqu'à un montant de 20000 euros par mois pour 32 heures de "travail" par mois et 4 mois de vacances par an, bénéficiant de primes versées d'office comme 1000 euros de prime informatique (même pour ceux qui refusent de s'informatiser)... et, en matière de retraite, les français seraient bien heureux de bénéficier de leur régime "très spécial" : 1900 euros par mois après 6 années de cotisation et 4000 euros par mois après 16 ans de cotisation...et bien d'autres... L'argument avancé pour ne rien changer consiste à dire que cela ne représente que de faibles montants par rapport au déficit national de notre système de retraite. Certes, ce sont de petites rivières mais ce serait exemplaire et les petites rivières ne font-elles pas les grands fleuves !
INJUSTICE qu'ils disent !!!  
Dans le débat sur la réforme nécessaire de notre système de retraite, j'entends des leaders syndicalistes et des hommes politiques crier en permanence après l'INJUSTICE de certaines solutions préconisées et donner des leçons d'une supposée JUSTICE que, eux, bien sûr, défendent ... en observant un silence systèmatique sur des injustices flagrantes chez certaines catégories de français aux régimes de retraite "spéciaux" et parfois "très spéciaux". Par exemple, pour des rémunérations sensiblement identiques et parfois supérieures, les fonctionnaires cotisent moins de 3 points que les travailleurs du secteur privé et leur retraite est calculée sur les salaires des 6 derniers mois d'activité au lieu des 25 dernières années dans le privé ou nos parlementaires qui perçoivent une retraite de 1500 euros après 5 ans de cotisations... Pourquoi ce silence sur ces injustices du système actuel de la part de nos élus, de nos chers syndicalistes et, plus étonnant, observé par nos médias ? Peut-être, font-ils partie de ces privilégiés qui, quelque part, bénéficient du système actuel ou sont-ils de grands adeptes de la démagogie ? La JUSTICE, c'est d'abord l'harmonisation des différents régimes de retraite pour tous les français sinon, vous, les donneurs de leçon, n'employez pas le terme INJUSTICE!
Est-ce vraiment la retraite le problème?  
En ce deuxième semestre 2010, des grèves et des manifestations de grande ampleur ont mobilisé de nombreux français à l'occasion de la réforme du système de retraite par répartition. Quand on rapproche ce grand mouvement spontané qui a failli paralyser la France avec certains slogans et l'étude des résultats de sondages effectués auprès des français, on constate plusieurs incohérences qui me font penser que la RETRAITE, consciemment ou inconsciemment, n'est pas le principal motif qui expliquerait une telle mobilisation. A mon avis, autour de cette réforme de la retraite que tout le monde juge nécessaire, s'est greffé chez les français un profond sentiment d'INJUSTICES qui se multiplient et qui sont de moins en moins supportées. Il va enfin falloir que la "France d'en-haut" prenne en compte ce MALAISE grandissant de la "France d'en-bas" et de la classe moyenne. Je l'ai déjà dit dans ces rubriques : je sens qu'il est temps que notre monde de la finance et notre classe politique donne l'exemple, sinon, les français vont finir par se réveiller avec des actions et des réactions que je redoute...
   
 

 

 

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la SCIENCE
Expérience de Mort Imminente  
Lors d'un grave traumatisme, d'un coma ou d'une mort clinique, des millions de personnes revoient leur vie défiler en un temps très court ou se sentent en dehors de leur corps, flottant et observant leur environnement (décorporation) et/ou sont happés dans un tunnel qui débouche au sein d'une immense et apaisante lumière. Durant la seconde guerre mondiale, Ernest Hemingway, blessé par un obus, décrivait déjà ces phénomènes-là. Peu de personnes osaient en parler par peur de passer pour des halluciné(e)s. En 1975, le docteur Raymond Moody a osé décrire dans un livre ces phénomènes vécus par des patients à lui. Chez ces personnes ayant vécu des E.M.I. se produit un changement radical de vision de la vie, du monde (qu'il trouve très superficiel et égoïste) et de leur entourage (conjoint, amis, famille...) pour lesquels elles deviennent douées d'une forte empathie. Elles ont toutes une grande sérénité face à la mort. Même si les scientifiques expliquent un jour le comment des E.M.I., pour moi, cela n'enlèvera rien à cette superbe illustration de notre grande Espérance de croyant : un Monde après ce monde, "une Vie après cette vie". Je suis persuadé qu'un jour viendra où la Science, dans ses explications objectives, nous mènera vers un Au-delà, un Grand Architecte ou un Dieu (qui ne sera peut-être pas tout à fait celui que les Hommes et leurs cultures ont construit au fil des temps, mais qu'importe...)
Religion et Science  
Contrairement à certaines affirmations largement répandues, religion et science ne s'opposent pas vraiment mais vont parallèlement dans le même sens sans toutefois se rejoindre. L'une procède par symboles et par images, l'autre a une approche mathèmatique et irréfutable. Prenons un exemple : la théorie de l'évolution de notre univers et des êtres vivants sur notre petite Terre. Les explications scientifiques et le premier livre de la bible ne se contredisent pas, sachant qu'il ne faut pas lire la Genèse au pied de la lettre mais dans sa symbolique toute moyen-orientale (création progressive du monde par Dieu en 7 jours, le chiffre 7 étant le symbole du divin, de la durée, du temps). Dans la narration biblique, il y a une progression dans la création de notre terre, Dieu commençant par les océans, les continents, les végétaux, les animaux et enfin l'homme et la femme. De plus, la Bible associe l'Homme à la création, avec toute sa liberté, et n'en fait pas un "robot de Dieu".
   
 

 

 

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la MEDECINE
Le monde de l'hôpital  
Suite à un problème de santé, j'ai été hospitalisé dans un établissement reconnu de Toulouse. A 61 ans, ce fut pour moi la découverte du monde complexe de la médecine et de la chirurgie. J'avoue avoir été agréablement impressionné par l'organisation d'une telle structure, par le professionalisme de personnes très compétentes et par la technologie utilisée par ces professionnels. Si, globalement, les relations humaines que j'ai vécues dans cet établissement étaient bonnes, j'ai toutefois constaté que le TECHNIQUE prenait trop le pas sur l'HUMAIN. Le malade devient trop le seul objet de soins de professionnels médicaux et paramédicaux qui en oublient d'être attentifs à sa personnalité, à son vécu, à son environnement, à ses attentes et son besoin d'être informé. Parmi les nombreuses pistes d'amélioration que me suggére mon séjour en chirurgie, il y a par exemple une simple attention à la date d'anniversaire du malade (on ne cesse de lui demander sa date de naissance pour éviter toute confusion de personnes) surtout quand cet anniversaire survient pendant son hospitalisation (ce qui a été mon cas). J'insisterais surtout sur la communication de toutes sortes d'informations, d'emblée et à plus forte raison quand le malade les demande (le livret d'accueil, aussi bien soit-il, ne suffit pas). Mon principal reproche porte sur ce déficit d'informations données par ces professionnels, certainement intentionnellement, mais regrettable car portant atteinte à la dignité du malade. Personnellement, toutes les infos apportées ne me stresseront pas... au contraire!
Les Morts de la grippe A  
Tous les jours, en France et dans le Monde, des personnes meurent... et pas seulement de vieillesse mais de causes multiples. Des millions de personnes meurent de faim, d'absence de soins, de maladies provoquées par le manque de précautions professionnelles, de pathologies générées par des excès de produits toxiques (alcool, tabac, drogue...), tout simplement de manque coupable d'hygiène alimentaire et corporelle, de guerres... Apparemment, cette multitude de décès ne suscite pas beaucoup de compassion chez les spécialistes médicaux et dans les médias. Mais voilà, en 2009, la GRIPPE A (H1N1) est arrivée ! Alors, un déchaînement médiatique s'est emparé d'une possible pandémie, terrorisant les foules et comptabilisant les dizaines puis les centaines de morts de par le monde, morts pas toujours dues à la seule grippe A. La grippe A n'est qu'une grippe, certes avec un risque important de pandémie. Justifie-t-elle que ses rares victimes soient ainsi médiatisées alors que d'autres pathologies similaires frappent lourdement, tous les jours, les populations ? Je préferais que les plus hautes autorités et les médias mondiaux s'indignent et mettent autant de moyens à remédier aux causes de millions de morts, véritables fléaux de l'humanité qu'il serait possible d'enrayer... seule, la volonté manque !
   
 

 

 

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les GASPILLAGES
Le retour des tramways  
En 1957, pour laisser de la place aux trop nombreuses voitures (ce merveilleux moyen de transport individuel), les tramways de nos villes sont devenus ringards. La coûteuse décision d'engager des travaux d'enlèvement de ces installations de nos rues a fini par être prise. Certaines villes souhaitant garder ce réseau de transport en commun ont essayé de résister en vain aux sirènes du modernisme à tout prix. Le temps a passé et ce qui était considéré comme ringard en 1957 est redevenu novateur en 2007 à force de constater les méfaits de la prolifération des véhicules à moteurs à explosion en ville. Voilà donc que les décideurs des grandes villes ont entrepris de les équiper à nouveau de tramways. D'énormes et coûteux chantiers encombrent aujourd'hui ces villes pour réinstaller des rails et autres équipements nécessaires au fonctionnement de ce moyen de transport en commun que d'autres pays ont toujours conservé. La France aurait pu faire des économies importantes en modernisant simplement au fil des années ces véhicules silencieux et non polluants. Avec le recul, on s'aperçoit que certains choix faits selon la mode du moment peuvent générer des gaspillages excessifs, et les tramways ne sont qu'un exemple parmi d'autres...
Attention, danger !!!!!!!  
L'affaire de la femme voilée verbalisée au volant qui a dévoilé une situation familiale de polygamie interdite en France (4 femmes) et de 12 enfants, semble avoir fait prendre conscience à certaines personnalités politiques qu'il y avait des fraudes aux aides sociales. Eh bien oui, tout le monde connaît ce laxisme conscient des services sociaux. Il faut fermer les yeux, ne pas en parler, n'effectuer aucun contrôle et bien sûr ne prendre aucune mesure, surtout si les heureux bénéficiaires appartiennent aux communautés noires, arabes ou manouches, car vous serez immédiatement accusé de vouloir les stigmatiser. Les honnêtes cotisants sont exaspérés par tous les gaspillages ou véritables escroqueries bien connus aux aides sociales et ailleurs (sauf par certains idéologues d'un monde virtuel et par des hommes ou femmes politiques cédant à la démagogie). Si ces pratiques creusent les déficits de la France, elles alimentent aussi les rangs des extrèmistes de notre pays, de droite et/ou de gauche. (Alors là, attention, danger!)
   
 

 

 

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les STARS
La responsabilité des stars  
"Les gens raisonnables ne sont pas intéressants, ne valent rien...", "Si l'on ne faisait que les choses autorisées, nous ne ferions pas grand chose..." : phrases prononcées par Hugues AUFRAY lors de son passage à l'émission "Thé ou café". Peut-être pas vous, mais moi, ces paroles me choquent d'autant plus qu'elles sont prononcées par l'une de mes vedettes préférées de la chanson des années 60. Ces personnages célèbres, constamment sous les projecteurs médiatiques, possèdent une notoriété qui devrait les obliger à être attentif à ce qu'ils disent et à ce qu'ils font pour promouvoir un monde meilleur qu'ils prétendent hypocritement défendre dans l'exercice de leur art.
Bravo à Patrick Sébastien !  
Ce n'est pas ma star préférée mais je dois avouer que j'adhère à l'initiative de Patrick SEBASTIEN, ce chanteur, humoriste et animateur qui vient de lancer un "mouvement citoyen", le DARD (Droit Au Respect et à la Dignité), pour appeler le peuple français à réagir, considérant (et c'est là que je suis bien d'accord avec lui) que l'on va droit dans le mur si nous ne remettons pas la personne humaine au centre de notre vie contemporaine, au centre des grandes décisions qui sont prises pour l'humanité, décisions politiques, économiques, financières, éthiques... Compte tenu du personnage, son initiative va être inéluctablement suspectée de toutes sortes de mauvaises intentions, va être taxée d'utopique, et des professionnels de la chose vont bien lui trouver "quelques casseroles". Je ne sais pas pourquoi mais je crois Patrick SEBASTIEN sincère dans sa démarche... peut-être parce qu'elle rejoint mes convictions profondes de chrétien. SEBASTIEN se prend-t-il pour Jésus ? Même si je crois que l'intéressé s'en défendrait, voilà, Mesdames et Messieurs les journalistes, un beau titre pour votre éditorial ! (rires)
   
 

 

 

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les CATASTROPHES
Pas de solidarité à la Bourse  
En ce début d'année 2010, la pire des catastrophes est survenue à Haïti avec le terrible séisme qui a frappé notamment la capitale, Port-au-Prince. Evidemment, face à ce phènomène naturel qui terrorise le plus l'Homme, la solidarité des peuples du monde entier se mobilise pour essayer d'assurer le minimum vital aux rescapés haïtiens déjà très meurtris par une pauvreté récurrente. Il est reconnu que les Français sont particulièrement sensibles aux misères et catastrophes, naturelles ou non, et donnent volontiers aux organisations chargées d'aider des pays à se reconstruire et d'intervenir pour soulager les personnes en détresse. Qui peut en effet rester insensible face à des évènements aussi horribles ? Eh bien, je crois avoir trouvé une catégorie de personnes qui ne semble pas se sentir concernée par le séïsme de Haïti : les professionnels de la Bourse. Ces derniers continuent à jouer avec l'argent sans prendre une initiative, même symbolique, en faveur du pays le plus pauvre du monde si cruellement frappé. Allez, messieurs les financiers, humanisez un peu votre profession en faisant un petit geste pour Haïti ! Merci pour ce que vous ferez !
Ah, si Dieu existait ...  
Une terrible catastrophe atteint une nouvelle fois Haïti, un pays déjà si pauvre et si peu structuré. Je comprends ceux qui se posent souvent cette question face à de telles horreurs : "Si Dieu existe, comment peut-il admettre de tels évènements? Devant de telles injustices où donc est Dieu ?" Je n'ai pas de réponses évidentes. Je contaste seulement que, dans la Bible, Dieu et son fils Jésus ne nous ont pas annoncé la fin des catastrophes, des guerres et des maladies avant leur retour dans la gloire ("On se dressera nation contre nation. Il y aura de grands tremblements de terre et çà et là des épidémies de peste et des famines; des faits terrifiants surviendront, et de grands signes dans le ciel"). En attendant, Jésus apporte toujours aux Hommes compassion, réconfort, espérance, paix, guérison... Si nous observons les Haïtiens, ce peuple profondément croyant, nous pouvons constater qu'ils ne se posent pas du tout nos questions à l'occasion de cette tragédie. Ils se tournent vers Dieu, ils prient au milieu des décombres, ils ne s'insurgent en aucune manière contre Dieu mais semblent au contraire trouver en lui un réconfort et un espoir de secours pour des lendemains si difficiles que va encore vivre ce peuple. Cette attitude interroge aussi sur les bienfaits de la foi au moment de tragédies occasionnées par la Nature ou par les Hommes.
Que peut-on faire en France ?  
En cette année 2010, la tempête Xynthia et le nuage du volcan islandais suscitent des réactions françaises assez déroutantes pour tout responsable amené à prendre des décisions. Pour résumer, j'entends beaucoup de français éructer des plaintes sur les conséquences de ces catastrophes naturelles dans leur vie puis, ensuite, se dresser contre toutes mesures prises pour éviter de nouveaux désagréments et dangers, voire des morts (en l'occurrence, quitter certaines zones dangereuses et stopper les vols aériens). Tant que la catastrophe ne survient pas, ils acceptent le risque ; la catastrophe arrive, c'est la faute à tout le monde sauf aux choix faits par eux-même ; les décideurs publics et/ou privés prennent des décisions pour éviter que ces catastrophes se renouvellent, ils acceptent à nouveau le risque en ne déménageant pas ou en exigeant le vol d'avions (Que vont-ils dire au premier crash d'avion ? Je crois savoir...). Face à de telles attitudes irresponsables, que peut donc faire tout responsable si ce n'est de ne pas en tenir compte et de prendre les décisions qui s'imposent pour le bien de la collectivité... sinon les situations n'évoluent pas, les dangers perdurent et préparent des lendemains douloureux pour les français ou pour la France.
La France en "cessation de paiement"  
Le déficit de l'Etat, le déficit de la Nation... les déficits ayant atteint des niveaux inimaginables (contre lesquels, nous explique-t-on, il est temps de lutter; on se garde bien de nous expliquer comment en est-on arrivé là) on prête donc à la France des sommes énormes pour pouvoir payer. D'emblée, une question se pose... et si les prêteurs, perdant confiance en la France, ne lui prête plus ou à des taux prohibitifs, que devenons-nous? Alors, là, nous allons vraiment être mal ; c'est la pire catastrophe qui puisse nous arriver. Nouvelle question : les français en sont-ils conscients? Je m'interroge sérieusement quand j'entends certains commentaires ou quand je vois des comportements et des décisions prises complètement irresponsables. J'ai envie de leur crier, SOYEZ ATTENTIFS A L'IMAGE DE LA FRANCE QUE VOUS DONNEZ AU MONDE, car cette image est devenue très très importante, soit pour continuer à lui prêter de l'argent si elle est bonne, soit si elle est mauvaise... (je vous en laisse deviner les conséquences car je ne suis pas sûr de les connaître toutes mais elles bouleverseront toute notre vie et, là, toutes les grêves et les manifestations n'y feront rien si ce n'est de nous enfoncer davantage).
   
 

 

 

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l'EUROPE
Comment devenir crédible ?  
La crise financière 2007-2008 serait la mère de tous les maux et, bien sûr, des gros problèmes que connaît l'Europe en ce deuxième trimestre 2010. A mon avis, l'Europe "a signé" pour de grandes difficultés à venir lors de son élargissement à 27 pays avec l'objectif recherché du seul développement économique. Certes, les échanges commerciaux peuvent contribuer à harmoniser les niveaux de vie mais les écarts culturels et économiques de certains pays comme la Roumanie sont trop importants. Au début de la crise, le Royaume-Uni pouvait regretter d'avoir refuser la monnaie commune, l'euro. Trois ans après, c'est l'euro lui-même et les pays l'ayant adopté qui sont menacés suite à des comportements très individualistes et peu sérieux de certains pays européens (la Grèce par exemple), instaurant un manque de confiance sur les marchés financiers. Tout cela prouve que les dirigeants successifs des pays européens, depuis la création de l'Union, se sont trompés en privilègiant la seule Europe économique. L'Europe ne deviendra crédible qu'avec une véritable politique commune (et non individuelle, voire concurrentielle), menée par un président de l'Union Européenne muni de vrais pouvoirs. Ensuite, pour instaurer la confiance dans sa monnaie unique, l'Europe devra se munir d'un véritable Ministre des Finances.
Intègration des Roms en Europe...  
Il se trouve beaucoup de personnalités françaises et européennes, de commentateurs de tout poil pour s'indigner et condamner la politique française en l'encontre des immigrés et plus particulièrement des Roms. Effectivement, depuis 2007, ils sont ressortissants européens et peuvent venir librement en France. Mais quel pays européen fait mieux que la France en matière d'accueil de migrants qui bénéficient des aides de la solidarité nationale dès qu'ils mettent le pied sur le territoire français? Mais que font concrètement toutes ces personnes promptes aux commentaires fracassants devant les micros et les caméras pour favoriser leur intègration et éviter les lamentables mesures d'expulsion? Certainement pas grand chose par rapport à certains responsables plus discrets et de nombreux bénévoles, silencieux mais actifs, qui trouvent des solutions provisoires pour les loger, leur apprendre la langue française, les inciter à scolariser leurs enfants, pour les faire renoncer à la mendicité ou à des actes de délinquance et trouver plutôt un emploi (c'est-à-dire créer les conditions favorables à une intègration qui dépend aussi, ne l'oublions pas, de la volonté des intéressés de s'intègrer). Pour résoudre le problème des Roms, je demande donc à ces personnalités européennes et surtout françaises, à ces donneurs de leçon vivant confortablement de leurs interventions médiatiques, d'accueillir chacun une famille Rom, de lui trouver un logement et un emploi, de scolariser ses éventuels enfants et de lui procurer les papiers nécessaires... On peut rêver, non? Les conditions d'un monde meilleur ont souvent commencé par un rêve !
   
 

 

 

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le SPORT
Caractéristiques d'une équipe qui gagne...  
Après un titre mondial en 1998 et une finale perdue en 2006 contre l'Italie, l'équipe de France de football a touché le fond en 2010 en se ridiculisant notamment hors du terrain de foot. Les journalistes, les anciens champions et autres commentateurs se déchainent avec une virulence sans précédent sur l'unique responsable de cette faillite : l'entraîneur Raymond DOMENECH (propos véhéments qui n'ont rien à voir avec l'appréciation modérée de Rama YADE sur le luxe de l'hôtel des Bleus mais tant décriée par ces mêmes personnes ). DOMENECH est-il vraiment le SEUL responsable ? Dans cette affaire, je trouve que tous ces "dénigreurs professionnels" ont peu de mémoire et font l'impasse sur certains fondamentaux en matière de football. Dans ce sport, il y a certes une gouvernance autour de l'équipe nationale (fédération, sélectionneur/entraîneur...) mais il y a d'abord des joueurs... et une équipe de footballeurs professionnels qui gagne possède généralement l'une de ces deux caractéristiques : elle possède, soit un ou deux joueurs (voire un entraîneur) leaders naturels qui transcendent son groupe, soit un jeu collectif très développé fondé sur l'envie et la solidarité, l'idéal étant de tendre vers les deux. En 1998 et en 2006, l'équipe de France possédait un joueur emblèmatique avec Zinedine ZIDANE comme elle a eu Raymond KOPA de 1952 à 1962 et Michel PLATINI de 1976 à 1987. Manifestement, en 2010, elle n'avait ni l'une ni l'autre de ces deux caractéristiques. Cela est d'ailleurs vrai pour la réussite de tout collectif et pas seulement d'une équipe de foot !
Les devoirs des stars du foot  
Bon, d'accord, plusieurs comportements de certaines stars du ballon rond ne sont pas exemplaires pour les jeunes générations de footballeurs et les français en général. Ceci dit, une discussion houleuse entre joueurs ou entre un joueur et son encadrement, ce n'est pas un fait exceptionnel. Je trouve une nouvelle fois que certains journalistes et, surtout, certains de nos anciens champions du monde de 1998 sont atteints d'amnésie inquiètante sur des paroles et des gestes indignes et inadmissibles prononcées ou effectués par ces ambassadeurs du sport... Si cela n'est pas nouveau, je ne cautionne pas pour autant ce telles attitudes. Comme je l'ai déjà dit dans une autre rubrique, ces stars très médiatisées et très bien rémunérées, devenant des héros pour des millions de personnes, se doivent d' être exemplaires dans ce qu'elles disent et ce qu'elles font, sinon... (vous savez ce qui peut arriver!)
   
 

 

 

 

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