Il paraît que la laïcité
serait menacée en France. Je ne vois vraiment pas
en quoi. Au contraire, je note avec satisfaction que les
responsables de la religion catholique défende la
loi de 1905 et la solution française pour gérer
les rapports entre le pouvoir politique et les religions.
Ceux qui craignent le besoin spirituel des personnes (le
succès populaire de la visite du Pape en France en
2008 en est l'un des révélateurs) sont des
intègristes et des extrèmistes d'une laïcité
républicaine (ça existe aussi) qui souhaiterait
mettre sous l'éteignoir les religions et effacer
toute trace chrétienne dans l'histoire de la France
(désolé mais le"Liberté, Egalité,
Fraternité" et la "Déclaration des
Droits de l'Homme" reposent sur des valeurs d'inspiration
chrétienne qu'on le veuille ou non). Pour moi, la
laïcité républicaine est synonyme de
tolérance, c'est-à-dire le bien-vivre ensemble
entre personnes aux philosophies et croyances différentes...
(Il est dommage d'être obligé de le rappeler
en permanence). |
Vive
la laïcité tolérante ! |
|
La laïcité, ce n'est pas
un éternel combat contre les religions ou des actions
insidieuses pour les faire disparaître (objectif des
intègristes et des extrémistes de la laïcité)
mais le meilleur cadre d'un vivre ensemble dans la tolérance
que la France peut être fière d'avoir inventé.
Un auteur français dont je tairai le nom a dit et
écrit : "Il est nécessaire de blasphèmer
pour se débarrasser enfin de l'étouffante
étreinte de la peste chrétienne". De
tels propos me donnent envie de crier : Vive la laïcité
tolérante ! |
"La croyance relève de
la vie privée d'une personne". D'accord! Donc,
dans un pays laïque comme la France, il ne faut pas
en parler et l'afficher dans la vie de tous les jours mais
la cacher. Pas d'accord! Quotidiennement, dans les conversations,
dans la vie professionnelle, dans les loisirs et surtout
dans les médias, les non-croyants s'expriment, affirment
ostensiblement leur incroyance, critiquent et tournent en
dérision les religions et ceux qui les respectent.
Pourquoi les croyants n'auraient-ils pas le droit d'exprimer
leur foi dans une société médiatisée
qui respecte de moins en moins la vie privée, voire
l'étale au grand jour? Peut-on m'expliquer pourquoi
les non-croyants peuvent affirmer leurs convictions et pas
les croyants? Au nom de la laïcité? Je trouve
les défenseurs de cette opinion un peu de "mauvaise
foi" car leur objectif est en réalité
l'éradication du fait religieux en France. |
"Cathophobie" et "Christianophobie" ? |
|
Avant de faire des reproches à l'Eglise catholique de ne pas mettre assez de locaux à la disposition des sans-abri et de lui donner des leçons de solidarité, la ministre du logement, Cécile DUFLOT, devrait mieux s'informer sur les transformations et l'utilisation que les diocèses ont fait de leurs bâtiments devenus souvent inoccupés en raison de la baisse du nombre de prêtres et de leurs activités religieuses. Par exemple, à AUCH, dans le Gers, les importants bâtiments de l'ancien séminaire du XVII siècle ont été transformés en bureaux et en salles de collège, et aménagés en plus d'une vingtaine de studios mis à la disposition d'étudiants. Ce n'est pas parce que l'institution Eglise a des difficultés à modifier certaines positions (le mariage pour tous ou la Procréation Médicalement Assistée par exemple) que l'Etat doit riposter par un accroissement d'agressivité à son égard et par la non-reconnaissance des importantes actions de solidarité qu'elle effectue au quotidien auprès des plus pauvres, des SDF, des plus démunis et des plus défavorisés. En accusant aussi l'Eglise à tort d'homophobie, ne cherche-t-on pas à diriger la société française vers une certaine "cathophobie" et/ou "christianophobie"? |
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de page |
En cette année 2008, le monde
de la finance a connu sa plus grande crise depuis
1929. Il ne fallait pas être grand financier pour
la prévoir. Je suis convaincu depuis longtemps que
les pratiques et les comportements spéculatifs insensés
qui se développaient pour fournir des gains immédiats
au plus grand nombre créaient un "monde virtuel"
qui nous faisait aller droit dans le mur. Transformer des
créances en actifs et faire de l'argent sur ses propres
dettes par je ne sais quel tour de passe-passe ne pouvaient
que conduire les établissements financiers vers une
catastrophe, la réalité rattrapant tôt
ou tard la virtualité. Les bulles spéculatives
ont fini par éclater à la figure de ces irresponsables.
J'ose espérer que cet évènement grave
assainira pour longtemps un système financier qui
devrait d'abord investir dans les créateurs de richesses
au lieu de satisfaire la cupidité toujours plus grande
et le seul appât du gain immédiat recherché
par des professionnels de la finance, actionnaires, boursicoteurs... Puis-je rêver à une évolution plus humaine du monde de la finance? |
Une grande colère monte... |
|
En ce début d'année 2009,
une juste colère a monté chez une majorité de
français. Depuis des décénnies, les
efforts ont toujours été demandés aux
mêmes catégories de personnes. Plus récemment,
la situation s'est dégradée aussi chez les
catégories moyennes qui n'ont pas droit aux diverses
aides en raison de leurs revenus moyens mais qui connaissent
également la baisse du pouvoir d'achat et qui doivent
participer de plus en plus aux efforts de solidarité
demandés. Tout cela serait certainement mieux accepté
si la "France d'en-haut" participait également
à ces efforts. Ce n'est pas le cas. A l'image des
bénéfices des entreprises (voire même
quand il n'y a pas de bénéfices) distribués
essentiellement à leurs dirigeants et à leurs
actionnaires, les miettes revenant à leurs salariés
ou collaborateurs qui participent à la création
de ces bénéfices, la classe politique française
dépense et s'enrichit toujours plus. Une pause dans
ce type de comportement injuste serait la bienvenue car
la grande demande du peuple français semble être
simplement une meilleure répartition des richesses
produites. |
Son énorme déficit ne
permet plus à la France d'investir, ses ressources
étant essentiellement consacrées au financement
de ses dépenses de fonctionnement toujours plus grandes
et au remboursement de la dette. Souvent, les entreprises
ne peuvent pas (parfois ne veulent pas) investir, la grande
partie des bénéfices étant distribués
aux actionnaires. La règle du 1/3 serait souhaitable
pour un investissement humain et matériel à
long terme : 1/3 des bénéfices pour les salariés,
1/3 pour les actionnaires et 1/3 pour investir et développer
l'entreprise. Quant à la France, sa situation financière
étant devenue très grave, il faudra bien qu'elle
supprime certains gaspillages inexcusables et que ses représentants
donnent l'exemple en arrêtant de vivre au-dessus des
moyens du pays... |
Il est de bon ton de "tirer sur
les cathos" et de leur attribuer des comportements
négatifs dans nos "sociétés modernes".
Aussi surprenant que cela puisse être, il apparaît
que des patrons qui s'affirment catholiques dirigent des
entreprises qui marchent bien malgré la crise. Les
médias parlent peu de ce fait qui avait été
également relevé dans un sondage passé
inaperçu. A une heure très tardive (vers minuit),
la chaîne de télévision France 2 a bien
voulu essayer de comprendre le "secret" de ces
patrons pas comme les autres. Le dénominateur commun
semblerait résider dans le fait que ces patrons investissent
prioritairement dans leur équipe de personnes humaines
travaillant dans leurs entreprises (attention à de
bonnes conditions de travail dans une bonne ambiance, rencontres
périodiques pour parler situation de l'entreprise,
salaires, formations et évolution de la fonction
de chaque salarié dans l'entreprise, solidarité
du patron avec ses salariés quoiqu'il arrive...etc...)
Dans ces entreprises, on constate notamment un très
faible turnover de leurs personnels. Il apparaît clairement
que ces patrons catholiques ne sont pas à leurs postes
uniquement pour créer le plus de richesses possibles
mais aussi pour prendre soin de l'équipe qui participe
à la production de ces richesses. A mon avis, c'est
dans cette attitude que se situe le renouveau salvateur
et durable de l'Economie en France et dans le monde (et
éviter des crises). |
Haro sur le Capitalisme ! |
|
La définition du système
capitaliste a évolué au fil des décénnies
mais on peut dire que le Capitalisme est : - la propriété
privée des moyens de production, - la recherche du
profit, l'accumulation du capital de l'entreprise et la
possibilité de spéculer, - le libre échange
et la concurrence en Economie, - la rémunération
du travail par un salaire. Il faut préciser également
que la recherche du profit doit être justifiée
et que le souci du patron propriétaire doit être
le service du consommateur ou du client. Si le capitalisme
a connu et connaît encore aujourd'hui de sérieux
problèmes, c'est peut-être parce que ces deux
derniers points ont été négligés,voire
oubliés, dans sa course folle vers la recherche du
profit et l'accumulation de capital. Il faut aussi savoir
que la contrepartie de ce système est l'omniprésence
du risque. Si les moyens de production devenaient propriété
de l'Etat et si ce dernier nous protègeait contre
les méfaits de la concurrence (comme nous le préconise
encore le Socialisme d'inspiration marxiste), l'Economie
deviendrait-elle plus humaine ? Je n'en suis pas persuadé
car, comme cela a été dit sous forme humoristique,
"le régime capitaliste est l'exploitation de
l'Homme par l'Homme, le régime socialiste c'est l'inverse".
Mais au-delà de voeux irréalistes et hypocrites,
qui a trouvé mieux ? Humanisons seulement le système
et consacrons une plus grande part du profit au salaire
qui rémunère le travail et tout ira beaucoup
mieux. |
Permettez-moi de vous communiquer cette
citation extraordinairement actuelle en ces temps de crise
financière : "A vous maintenant, les riches
! Eclatez en pleurs, gémissez sur les malheurs qui
vont vous arriver. Vos richesses sont pourries, vos vêtements
rongés des vers. Votre or et votre argent sont dévorés
par la rouille et leur rouille témoignera contre
vous et dévorera vos chairs comme un feu. Voici que
crie le salaire dont vous avez frustré les ouvriers
qui ont fauché vos champs, et les clameurs de ces
moissonneurs sont parvenues aux oreilles du Seigneur..."
Savez-vous d'où vient cet extrait ? Tenez-vous bien,
il s'agit de l'Epitre de Saint Jacques, paragraphe 5 versets
1 à 4. Faut-il se remettre à lire la Bible
en essayant de la décrypter sous l'éclairage
de notre époque ? Peu de personnes doivent être prêtes à le faire... |
La
vrai mutation économique |
|
Le monde actuel connaît ses
deux plus importantes crises : crise économico-financière
et crise sociale. Dans cette mondialisation inéluctable
qui impose ses lois de manière anarchique, il serait
peut-être temps de se poser quelques questions fondamentales
pour donner du sens à la grande MUTATION que nous
sommes en train de vivre, notamment dans le monde économique.
Car cette fameuse crise est en réalité une
mutation, un virage que le monde doit bien négocier
aujourd'hui s'il ne veut pas connaître de nouvelles
crises économiques encore plus inquiètantes,
voire irréversibles. Il faudra bien un jour que toute
personne ayant une parcelle de pouvoir dans un pays, une
entreprise ou un service, introduise la Personne Humaine au centre de
ses pratiques qui trop souvent ne visent que la seule recherche
du profit. "Il est grand temps de remettre la Personne Humaine
comme principal centre d'intérêt de l'activité
économique". Je suis profondément persuadé
que c'est le SEUL REMEDE aux crises économique et
sociale d'aujourd'hui et de demain. Ce souci de bien traiter les clients
et les personnels de leurs entreprises existe déjà
chez certains dirigeants. De tels patrons attentionnés
(voir plus haut) et des ouvriers heureux existent mais il ne faut surtout pas en parler, ça n'intéresse pas les médias... |
La France a connu un mouvement hors norme, social, économique et politique de protestation spontané, appelé les Gilets Jaunes, qui a débuté à partir du mois d'octobre 2018. Ces protestations nationales se sont concrètisées notamment par des rassemblements de personnes tous les samedis sur des ronds-points en zones rurales et périurbaines, par des manifestations dans de grandes villes et en particulier sur les Champs-Elysées à Paris. Même si ce mouvement manquait beaucoup de clarté, il a permis de mettre en évidence des problèmes français sur le pouvoir d'achat, le logement, la santé, l'éducation, l'emploi, la retraite et le fossé qui se sont creusés entre les privilégiés et les plus démunis souffrant d'injustice et d'exclusion. Il est bien sûr regrettable que ce mouvement très significatif ait donné à certains malfrats l'occasion de justifier certaines violences et actes inacceptables pour notre démocratie française car la violence ne résout rien, au contraire... Cela a donné une très mauvaise image de la France. Il faudrait que nos personnages et responsables politiques n'évacuent pas ce mouvement d'un revers de main et en recherchent la véritable signification (pas toujours très claire il est vrai), ce qui pourrait être très bénéfique pour l'avenir de la France, voire même pour un monde qui privilégie l'humain, pas seulement l'argent... |
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Apprentissage sans effort |
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Il est de bon ton aujourd'hui d'entretenir
les jeunes dans l'illusion stupide d'un apprentissage des
matières scolaires sans effort, seulement en jouant
et en s'amusant. C'est très séduisant, certes,
mais tout apprentissage nécessite un ordre logique,
chronologique et hiérarchisé, pour le passage
à une autre étape après avoir fait
l'effort nécessaire à la première étape.
Si la France revient clairement à ces méthodes
de bon sens, elle cessera d'être le mauvais élève
de l'Europe en matière d'enseignement. |
Les Enseignants de l'Ecole Primaire
sont de plus en plus surpris par l'ignorance des Enfants
dans des domaines non scolaires qu'autrefois on apprenait
naturellement en famille. Par exemple, aujourd'hui, un enfant
ne saura pas se lasser la chaussure, un autre ignorera que
Noël se fête au mois de Décembre...etc...(le
premier mois que les enfants connaissaient autrefois, c'était
bien le dernier mois de l'année, le mois du Père
Noël!). Comment se fait-il que de nombreux petits français
d'aujourd'hui ne savent pas ce que le bon sens et la vie
quotidienne apprenaient tout naturellement à ceux
d'autrefois? Les parents d'aujourd'hui sont-ils si souvent
absents, défaillants? N'ont-ils plus de temps à
consacrer à leurs enfants pour ces apprentissages
de base? Les enfants sont-ils saturés de trop d'infos?
Je comprends le questionnement des Enseignants sur leurs
nouvelles obligations en matière d'enseignement :
le volume des matières à enseigner... le fait
de se substituer de plus en plus au rôle des parents...
l'apprentissage de choses autrefois connues naturellement
par les enfants... |
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Le service public est par essence incompatible
avec les seuls intérêts particuliers. Certaines
grêves de la fonction publique interrogent car elles
ne se justifient que par la seule sauvegarde de statuts,
d'acquis et de "privilèges" d'un autre
âge en prenant en otage le public qu'ils ont pour
vocation de servir. Je constate avec satisfaction une évolution
positive récente des syndicats sur ce point et la
mise en place (difficile) d'un service minimum. |
Pourquoi les partis politiques et les
syndicats n'ont aucune obligation de transparence dans leurs
comptes alors que les entreprises, les associations et les
français qui travaillent sont obligés de faire
certifier et publier leurs budgets. Ce n'est qu'une question
à laquelle j'attends des réponses... Ayant
peu d'adhérents, les cotisations participent très
peu aux ressources des syndicats qui sont essentiellement
financés par l'Etat (c'est-à-dire nous, les
contribuables) et les "affreux" patrons qu'ils
combattent systèmatiquement... Je vous laisse chercher
l'erreur ! Espérons que prochainement tout cela va
changer... et tout le monde y gagnera, les partis politiques,
les syndicats et surtout la France. |
La différence énorme
entre le nombre de manifestants comptabilisés par
la police et par les syndicats à l'issue d'une manifestation
m'avait toujours semblé surréaliste. Le 15
juin 2010, à l'occasion d'une manifestation de Force
Ouvrière, une équipe de journalistes de France-Info
a assisté aux techniques de comptabilisation des
manifestants utilisées par la police sur l'un des
parcours de la manifestation. Contrairement à un
cliché largement répandu, les journalistes
ont admis que les techniques employées par la police
étaient très fiables. Il apparaît même
que lorsqu'elle vérifie son évaluation avec
les images fournies par des caméras qui filment le
cortège, le nombre de manifestants est encore inférieur.
Pour ladite manifestation, la police a comptabilisé
12 000 manifestants et le syndicat FO... (allez! dites un
chiffre!) 60 000 manifestants. Mesdames et Messieurs les
Enseignants, il va vraiment falloir vous mobiliser pour
apprendre à compter aux syndicalistes ! |
Injustice...
oui mais où ? |
|
Les syndicats dénoncent à
juste titre certaines injustices flagrantes dans notre pays.
Mais il faut être vigilant car, s'ils utilisent beaucoup
le mot INJUSTICE, eux-même restent très silencieux
sur certaines injustices, voire les couvrent. Prenons par
exemple les manifestations nationales organisées
en cette fin d'année 2010 contre le projet peut-être
INJUSTE du gouvernement français pour le sauvetage
du financement des retraites, très menacé
à cause de l'allongemenet de la durée de vie
(3 mois de longévité gagnés tous les
ans). Devinez quels sont les syndicalistes les plus jusqu'au-boutistes
qui appellent à des grèves reconductibles
pour un blocage de la France : les syndicalistes de la SNCF
bénéficiant bien sûr en matière
de retraite de "privilèges" devenus indécents
à notre époque. Le bon sens (denrée
devenu très rare) voudrait que les premières
mesures JUSTES à prendre devraient tendre à
une harmonisation des différents systèmes
de retraite. Mais chutttt !!!!! silence total de rigueur
sur cette injustice chez nos leaders syndicaux et même
dans les médias ! |
Démocratie
pour tout le monde! |
|
A l'occasion des différentes
manifestations et actions menées en ce mois d'octobre
2010 contre la réforme des retraites, j'entends et
je vois souvent des personnes s'insurger contre les attaques
que subirait le droit de grêve, justifiant leurs propos
par les mesures prises par le pouvoir pour dégager
l'accès d'entreprises ou d'établissements
bloqués par des grèvistes. Il se trouve aussi
des lycéens qui saccagent des établissements
scolaires parce qu'ils considèrent que le nombre
d'élèves de ces établissements sèchant
leurs cours et participant aux manifestations n'est pas
assez important. Pour les militants syndicaux, s'élever
contre ses actions mettrait en danger la démocratie
en France... mais pourquoi donc la démocratie ne
s'exercerait que dans un sens, le droit de faire grêve
et d'empêcher d'autres personnes de travailler? A
mon humble avis, la démocratie, ne serait-ce pas
aussi de laisser travailler les personnes qui n'ont pas
envie de faire grêve ou qui sont obligés de
travailler pour des raisons défendables? Et que dire
des "A.G." syndicales où se décident
les actions à mener, des "Assemblées
Générales" qui ne sont vraiment pas des
modèles de démocratie ! |
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de page |
Mon bonheur, je l'ai trouvé
dans un EQUILIBRE et une COHERENCE entre ce que je suis,
ce que je crois, ce que je dis et surtout ce que je fais,
l'idéal étant leur alignement. Cela nécessite
au quotidien une indispensable hygiène de vie, "un
esprit sain dans un corps sain" (hygiène corporelle,
alimentaire, intellectuelle, mentale et spirituelle). Il
s'ensuit une paix intérieure, un accord avec soi-même,
salutaire et à toute épreuve. |
La SIMPLICITE peut constituer une voie
vers le Bonheur, le bonheur d'avoir l'impression de tout
comprendre, d'agir dans la clarté et la cohérence.
Elle favorise les relations, l'adhésion et la compréhension
du plus grand nombre dans le Vivre Ensemble. Une telle affirmation
peut apparaître banale mais, hélas, ne l'est
pas dans notre monde contemporain où tout semble
devenir de plus en plus complexe et incompréhensible
aux non-initiés. Dans différents secteurs
professionnels ou dans la vie courante, nous avons à
faire à des "spécialistes", des
"experts", chacun utilisant un jargon qui semble
les rendre d'autant plus intelligents que leur charabia
est incompréhensible du plus grand nombre. Pour moi,
l'intelligence réside dans la Simplicité d'une
attitude, d'un discours et/ou d'une action qui, après
avoir été dépouillés par son
auteur de tout superflu altérant la compréhension
et la clarté du message, rendent attentive puis heureuse
n'importe quelle personne pour avoir tout compris et pouvoir
agir en conséquence. Suis-je assez simple et assez
clair? |
Nous constatons généralement
que nos contemporains recherchent le BONHEUR autour d'eux,
dans l'environnement de leur vie ou ailleurs, dans l'argent,
dans la possession de biens, dans le sexe... que sais-je?
Soeur Emmanuelle nous a expliqué au contraire que,
le Bonheur, nous le trouverions EN NOUS, dans la "gestion"
de notre être intérieur, dans une hygiène
de vie de notre personne puis en se tournant à un
moment donné vers les autres pour les aider ou leur
rendre service. Je partage ce point de vue et je suis sûr
qu'un jour le monde prendra bien conscience qu'il se trompe
sur les "recettes" préconisées souvent
aujourd'hui dans sa quête du Bonheur. |
Le
Bonheur dans le couple |
|
Il existe certainement plusieurs formules
pour vivre le plus heureux possible à deux. Je pense
toutefois que des règles essentielles de conduite
s'imposent à chacun, dans le temps, car la vie en
couple est une lente construction même si elle peut
débuter par un "coup de foudre". Le couple
se construira solidement dans la confiance, la fidélité
et le respect de l'autre. Il s'enrichira par le maintien
d'une communication et d'un dialogue, surtout quand il rencontre
une difficulté. En couple, il est important que chacun(e)
reste ce qu'il (elle) est, garde un espace de liberté,
ce qui ne l'empêche pas toutefois à se remettre
en cause ou à faire évoluer son regard sur
soi au fil des années de vie commune. Chez nos Aînés,
j 'ai souvent connu des couples fusionnels, mais je crois
qu'aujourd'hui cela est devenu très risqué
et se fait toujours au détriment de l'un des deux.
Il faut néanmoins demeurer le plus possible attentif
et disponible à l'autre. Pour moi, le bonheur du
couple, et par conséquent sa longévité,
dépendra du bon équilibre trouvé au
quotidien entre ces éléments retenus. Je sais,
c'est plus facile à dire qu'à faire! |
Rien ne va plus... et pourtant quand nous regardons derrière nous... |
|
Les français ont la facheuse tendance à se plaindre tout le temps et à nous démontrer qu'ils sont malheureux. Dans les conversations, autour de nous, qu'entendons-nous : "Il fait un temps pourri... Rien ne va plus... C'est la crise... Tout devient de plus en plus cher... Les politiques n'écoutent plus les français... Les parents n'éduquent plus leurs enfants"...etc... Et pourtant, sans remonter trop loin, si nous regardons derrière nous, si nous faisons un petit effort de mémoire, les générations précédentes seraient bien heureuses de vivre à notre époque. L'électricité n'est arrivée qu'à la fin du XIXème siècle, durant le siècle suivant la vie et le travail étaient beaucoup plus durs physiquement, à une époque encore plus récente il n'y avait pas de réfrigérateurs, de machines à laver, de téléviseurs, de téléphones et encore moins d'ordinateurs... Si nous recensons toutes les améliorations exceptionnelles que nous offrent la technologie et les différents services mis à notre disposition, nous avons tout pour être heureux... A nous d'en faire un bon usage pour notre bonheur! |
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de page |
Contrairement à ce que l'on
voudrait nous faire croire aujourd'hui, il n'y a pas de
Liberté sans Règles respectées. Par
exemple, la voiture est un formidable outil de liberté
qui peut être mortel si l'on ne respecte pas certaines
règles de conduite et le Code de la Route. La liberté
s'accompagne toujours de règles. Si nous ne supportons
pas les contraintes que nous imposent ces règlementations,
tous les malheurs deviennent possibles. Pour vivre ensemble,des
règles à observer
sont incontournables,la liberté
de chacun s'arrêtant
où commence
celle des autres. |
Liberté
traduite en Loi ? |
|
Dure tâche pour nos législateurs
car, en France, aujourd'hui, tous désirs individuels
ou d'un groupe de personnes devraient être traduits
systèmatiquement en droit en faisant une loi qui
satisfairait leur liberté individuelle. Faut-il rappeler
qu'une loi, débattue par nos assemblées de
parlementaires, est heureusement la traduction en droit
des désirs d'une majorité de français.
D'autre part, je ne vois pas pourquoi la loi française
devrait être la somme de certains droits acquis dans
d'autres pays, européens ou non (les lois votées
dans les autres pays comme en France ne sont pas toujours
un progrès pour l'Humanité). Ceci dit, certains
de nos compatriotes, voire même des élus, ont
trouvé la solution : ne pas respecter la loi et faire
ce qu'ils veulent au nom de la sacro-sainte liberté
individuelle qu'ils trouvent généralement
de plus en plus menacée en France... N'est-ce pas
paradoxal ? |
Au
nom de la liberté individuelle |
|
Au nom de la liberté individuelle,
que d'incohérences et de contradictions peut-on faire
et/ou dire ! Toute personne aspire à un maximum de
sécurité pour soi-même, ses biens, sa
famille et dans tous lieux publics empruntés. Voilà
déjà longtemps, la ceinture de sécurité
était rendue obligatoire dans les véhicules,
ceinture que quasiment tout le monde aujourd'hui attache
par réflexe. A l'époque, beaucoup de personnes
ne la mettaient pas ostensiblement au nom de sa liberté.
Mettre en place des fichiers et munir les lieux publics
de caméras faciliterait énormément
les enquêtes des services de sécurité
(résultat constaté partout où cela
a été mis en oeuvre). Evidemment, vive protestation
collective en France contre tout fichier et toute caméra
de surveillance au nom de la liberté individuelle
! A partir du moment où l'on n'a rien à se
reprocher, je ne vois pas en quoi cette surveillance publique
peut gêner (opposition similaire à celle des
radars tant décriés par ceux qui ne respectent
pas les limitations de vitesse). Lors de toutes sortes de
manifestations en France, la présence de policiers
est toujours considérée comme une provocation,
sauf lorsque la manifestation dégénère
(Poitiers en 2009). A ce moment-là, c'est bien sûr
la faute aux policiers, en nombre insuffisants, ayant sous-estimé
la présence de casseurs ou mal prévu l'intensité
des exactions...etc... Est-il possible de concilier LIBERTE
et SECURITE ? Cela semble très difficile mais il
faudra bien que les Français trouvent un équilibre
et une certaine cohérence dans ce domaine. |
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de page |
Les
Caisses sont vides (?) |
|
En France,"les caisses sont vides",
nous dit-on. Le déficit du pays se creuse. Il n'est
plus possible de financer des avantages acquis autrefois,
lors de jours meilleurs. Les Français devront encore
faire des efforts... On n'arrive pas à vaincre la
faim dans le monde car cela coûterait trop cher...
Les efforts de développement économique en
faveur des pays sous-développés piétinent
par manque de moyens... Il n'y a pas d'argent. En 2008 survient
une très grave crise financière et, subitement,
des sommes énormes sont annoncées (800 milliards
de dollars aux Etats-Unis) pour sauver les établissements
financiers, coupables de cette crise par leurs pratiques
irresponsables. Il en faudrait beaucoup moins pour combler
le déficit de la France, pour le développement
des pays sous-développés et pour vaincre la
faim dans le monde. Ce sont bien, hélas, l'argent
et la cupidité qui mènent le monde! Bien sûr,
il fallait sauver les banques... mais ces établissements
et la bourse devraient se rappeler que leur première
vocation est l'aide à l'investissement et non la
recherche de plus en plus effrénée de gains
financiers immédiats. |
Rembourser les actionnaires... |
|
On pouvait penser qu'ils n'oseraient
pas ... eh bien, non, un élu a osé demander
officiellement l'indemnisation des "pauvres actionnaires"
qui ont beaucoup perdu d'argent à l'occasion de la
crise financière de 2008. Il est heureux que cette
proposition n'ait pas été retenue par les
parlementaires et le gouvernement français. Chacun
sait que placer de l'argent en bourse relève quelque
part du "casino" où l'on peut certes gagner
des sommes impressionnantes mais aussi (et il faut à
l'évidence le répéter) perdre de l'argent.
Cela est d'autant plus vrai que certaines personnes n'hésitent
pas à prendre des risques énormes pour obtenir
des gains immédiats les plus importants possible.
Après les pratiques assimilables à de véritables
escroqueries que la crise a dévoilées, il
aurait été très mal venu de les indemniser
parce qu'elles ont enregistré de malencontreuses
pertes. Aider les établissements bancaires était
une obligation, qu'elle soit ou non difficile à admettre...
mais les "boursicoteurs"! |
"Travailler plus pour gagner plus":
slogan de campagne bien connu destiné à donner
plus de valeur au travail et à améliorer la
situation financière des travailleurs pauvres. A
l'incitation à faire des heures supplémentaires,
on y ajoute ensuite le travail le dimanche quasi généralisé
pour relancer la consommation et le pouvoir d'achat. Dans
cette logique infernale, que devient la vie familiale et
la reconstruction indispensable des rythmes sociaux, la
cohésion des familles, la situation des parents en
charge d'enfants...? Ne va-t-on pas fragiliser davantage
la vie de ces personnes déjà très exposées
? Pour assurer le fonctionnement de notre France et la continuité
de certaines activités, n 'y a-t-il pas déjà
assez de personnes qui, bon gré mal gré, travaillent
la nuit, le dimanche, les jours fériés, en
3x8 et horaires décalés ? Ne peut-on pas aussi
réfléchir à l'amélioration des
conditions de travail et des plus faibles rémunérations
par une meilleure répartition des richesses produites
(1/3 pour les actionnaires, 1/3 pour l'investissement et
1/3 pour les salariés comme je l'ai dit ailleurs)
? C'est dans cet esprit que le RSA a vu le jour mais il
est hélas l'exception qui confirme la règle
de la spéculation toujours plus recherchée.
|
En cette année
2011, la "météo" des bourses du
monde se dégrade à cause des comportements
irresponsables des spéculateurs. Les pays occidentaux
connaissent des déficits qui sont générés
plus ou moins consciemment depuis des décennies.
Les dettes se chiffrent par exemple à 14294 milliards
de dollars pour les Etats-Unis et à 1644 milliards
pour la France. Au regard de sa faible richesse nationale,
la Grèce ne sait plus comment honorer ses paiements
ce qui interroge gravement la zone euro. Si l'on veut éviter
d'aller droit dans le mur des crises à répétition
on connaît le remède. Un changement des mentalités
et des comportements du monde financier est incontournable.
La politique et l'intérêt général
ne doivent plus être assujettis aux seuls taux d'intérêt
décrétés par les banques. Tout le monde
doit participer et pas seulement les contribuables que nous
sommes. Il faudrait une réelle volonté politique
de tous les pays et revenir à des règles de
BON SENS qui se résument à moins de crédits
et à des dépenses en fonction des gains. Dépensons
en fonction des ressources dont nous disposons! |
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de page |
Je dois reconnaître que je suis
parfois mal à l'aise dans une Eglise, structure trop
dogmatique, construite par les hommes, dirigée par
des hommes de plus en plus âgés (toujours pas
de femmes) qui se laissent parfois aller à juger,
condamner, exclure (prêtres mariés, homosexuels,
femmes prêtres, personnes divorcées par exemple),
attitude qui est un contre-témoignage car contraire
au message et à l'attitude-même de Jésus
qui accueillait les prostitués, les publicains, les
pécheurs... Ceci dit, ma foi en Dieu et en Jésus
n'est en rien ébranlée car c'est en leur message
que je crois et non en des appréciations ou des paroles
désastreuses de leurs représentants. Sans
généraliser car la réalité de
terrain est souvent différente de quelques cas très
médiatisés, les "pasteurs" de l'Eglise
devraient se concentrer sur l'essentiel du message divin
dans un environnement contemporain qui change. |
Comme l'a très bien dit Mgr
Guy Deroubaix en 1996, je souhaiterais beaucoup "une
Eglise où il fait bon vivre, où l'on peut
respirer, dire ce que l'on pense, une Eglise de liberté...
une Eglise ouverte où l'Esprit Saint pourrait s'inviter
parce que tout n'aura pas été prévu,
réglé et décidé à l'avance...
une Eglise dont on pourrait dire non pas - Voyez comme ils
sont organisés - mais - Voyez comme ils s'aiment".
A mon avis, le problème est "l'EGLISE INSTITUTION
VERTICALE" telle que l'a proposé souvent au monde le Vatican.
Le salut passe par moins de démonstration institutionnelle.
Au mois de novembre 2008, les évêques travaillaient
à Lourdes sur la "Visibilité de l'Eglise
dans un monde d'indifférence religieuse"; j'ajouterais
que l'Eglise devrait se soucier de la "lisibilité"
de son message de Paix et d'Amour de l'autre en adaptant ses Ecrits
à ce que vivent les gens du XXIème siècle
(Ecrits trop souvent bien incompréhensibles pour les non-initiés)
et en évitant les contre-témoignages qu'effectuent
trop souvent la vie et les actes de ceux et celles qui se prétendent chrétiens ou chrétiennes.... |
Le
fonctionnement de l'Eglise |
|
En ce début d'année
2008, la décision solitaire du Pape Benoît
XVI de lever l'excommunication de quatre évêques
intègristes et sa déclaration sur le préservatif
lors de son voyage en Afrique ont mis en évidence
le divorce entre le fonctionnement de l'Eglise et son déficit
de communication dans le monde médiatique du XXIème
siècle. Son dogmatisme et son modèle romain
la rend encore plus "illisible" et "incompréhensible",
au détriment du message salvateur qu'elle devrait
proclamer à nos sociétés actuelles.
Il est heureux que les catholiques, eux, utilisent tous
les supports de communication pour réagir et exprimer
leur agacement face à cet exercice vertical du ministère
papal. Je partage ce désir exprimé par les
catholiques d'être écoutés et associés
à un débat préalable à la décision
finale qui appartient au Pape. Le succès d'Ecclésia
2007 à Lourdes en est une éclatante illustration.
La promotion de tels rassemblements du "Peuple de Dieu"
donnant lieu à une réflexion générale,
de petits conciles régionaux où évêques,
prêtres et laïcs pourraient débattre,
seraient salutaire pour l'Eglise et ses membres qui se sentiraient
beaucoup plus concernés. Mais il y a déjà
aujourd'hui une réalité catholique de terrain
plus pragmatique, parfois très différente
de celle affirmée par le Vatican, même si ce dernier semble vouloir la prendre en compte. |
Comme beaucoup de catholiques,
je suis une nouvelle fois mal à l'aise avec cette
mère brésilienne excommuniée parce
que sa fille, âgée de 9 ans, a avorté
après avoir été violée. Je comprends une Eglise
qui veut rester ferme sur le respect de la Vie Humaine
(quitte à passer pour ringarde) et rappeler qu'elle
ne peut accepter qu'on lui porte atteinte... mais elle ne
devrait pas condamner les personnes qui sont parfois dans
l'obligation d'avorter. C'est en écoutant ces femmes,
en dialoguant avec elles (et cela se fait aussi heureusement),
et non en leur jetant la pierre, en leur assénant
une sanction ou un jugement qu'on les aidera à s'apaiser
et à se reconstruire... peut-être même
au sein d'une l'Eglise plus compréhensible ! "Moi non plus je ne te condamne
pas. Va et désormais ne pèche plus !"
(Jésus à la femme adultère) |
L'Eglise
et le Préservatif |
|
L'Eglise n'est vraiment
pas à l'aise avec le préservatif ! Mais est-ce
vraiment à elle de juger de son efficacité
? Bien sûr qu'il faut utiliser également le
préservatif pour lutter contre le sida et de nombreux(ses)
religieux(ses) africain(e)s le distribuent sur le terrain.
Benoit XVI a exactement dit (car il faut reconnaître
que ses propos ont été comme d'habitude très
déformés par les médias) : "S’il
n’y a pas l’âme, si les Africains ne s’aident
pas, on ne peut résoudre le sida qu'en distribuant des
préservatifs. Au contraire, ils augmentent le problème".
Au-delà de ses propos mal interprètés,
le pape voulait à mon avis préconiser autre
chose que la seule "capote", notamment un retour
à des valeurs et à une éducation qui
responsabiliseraient les personnes et atténueraient
en profondeur leurs comportements parfois débridés
et coupables, propositions qui n'ont rien à voir
avec les solutions scientifiques défendues à
juste titre par d'autres. Les évêques camérounais
ont d'ailleurs peu apprécié cette focalisation
médiatique sur ces seules paroles de Benoit XVI alors
que la prévention du sida dans leur pays, les soins
et l'accompagnement des contaminés sont assurés
essentiellement par des personnes et des structures catholiques. |
Et
pourquoi pas la Fidélité ? |
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A l'utilisation du préservatif, j'ajouterais personnellement
un autre moyen pour éviter la contamination par le
virus VIH : la FIDELITE (je sais, c'est un "gros mot"
à ne pas prononcer aujourd'hui). La Fidèlité
possède plusieurs avantages : elle permet donc de
lutter contre la propagation du sida mais elle consolide
également une vie à deux et évite les
dégâts toujours douloureux d'une séparation
(quoiqu'on en dise) pour le couple et surtout pour les enfants
présents. Et je crois aussi, Mesdames, que vous devez
prendre du plaisir à l'éjaculation du sperme
dans le "doux réceptacle" de votre sexe
en l'absence de préservatif. Non? Je me rappelle
qu'en son temps l'abbé Pierre (qui n'était pas farouchement hostile à l'utilisation du préservatif) avait préconisé aussi
la fidèlité lors d'une émission télévisée.
Et bien évidemment, encore une fois, les ténors
médiatiques avaient tourné en dérision
cette proposition qu'ils avaient jugée saugrenue
malgré l'aura de l'abbé Pierre... |
Malgré
les prêtres pédophiles... |
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En ce mois de mars 2010,
un sondage IFOP dans 5 pays européens (Allemagne,
Espagne, France, Grande-Bretagne et Italie) montre que,
"pour les deux tiers de leurs habitants, le message
du christianisme est toujours d'actualité".
Voilà un sondage qui bouscule bien des clichés
véhiculés par les médias, notamment
en pleine tourmente de l'Eglise dans sa gestion des cas
de pédophilie. Comme beaucoup de chrétiens,
je suis très attristé par cette actualité
nauséabonde, un contre-témoignage énorme
qui alimente les pires affirmations chez les antireligieux
tout heureux de cette aubaine. Pour eux, "la pédophilie
des curés est une conséquence normale du célibat
qui leur est imposé". Si l'on peut à
juste titre débattre du célibat des prêtres,
il n'a rien à voir avec les actes de ces malades
que sont les pédophiles. Pourquoi donc 75% des pédophiles
sont des gens mariés ? Tiens, cette statistique nous
révèle qu'il y a des pédophiles ailleurs
que chez les religieux ! Peut-être même que
d'autres institutions approchant les enfants (l'Education
Nationale par exemple) ont du mal à crever cet abcès
comme c'est le cas dans cette Eglise sourde aujourd'hui sur ce sujet ! Il faudra bien qu'un jour toutes ces institutions crèvent cet horrible abcès d'autant plus inacceptable dans une institution comme l'Eglise qui dit mais ne fait pas... |
L'Eglise
dans le débat public? |
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Avec les expulsions de
Roms en 2010, l'actualité a posé la question
de savoir jusqu'où pouvait aller l'Eglise dans le
débat public sans mettre à mal le principe
de laïcité et la loi de 1905. Toute personne
ou toute institution française peut intervenir dans
les grands débats du pays sur les enjeux moraux et
sociaux ou sur tout ce qui touche le destin de l'être
humain. La liberté d'expression serait valable pour
tout le monde en France sauf pour un chrétien ou
pour l'Eglise? Certes, l'Eglise doit être attentive
au contenu de ses critiques et de ses positions qui doivent
toujours être en accord avec la défense des
valeurs universelles de son message, mais, tant qu'elle
ne participe pas à des débats en vue d'obtenir
des subventions de l'Etat ou pour devenir religion officielle,
elle ne viole pas la loi de 1905.
De toutes façons, il se trouvera toujours des responsables
politiques ou autres personnalités à accepter
les positions de l'Eglise quand elles iront dans leur sens
et à les dénoncer si elles ne leur conviennent
pas. Je trouve qu'avec la loi de 1905 la France a trouvé un excellent équilibre dans ce domaine... |
Mais si, l'Eglise évolue... |
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La démission du pape Benoit XVI, au-delà de la surprise générale qu'elle a agréablement généré, aura eu le mérite de faire évoluer et faire découvrir un visage nouveau de l'institution Eglise Catholique au monde entier et, surtout , au monde médiatique qui semble ne connaître qu'une image très archaïque du catholicisme. Cela est en partie vrai. Toutefois, les papes Jean XXIII, Jean-Paul II et Benoît XVI avaient fait légèrement évoluer cette image traditionnelle de la papauté. Prenons par exemple le pape Jean-Paul II faisant du ski ou, plus récemment, Benoît XVI soulevant l'inacceptable problème de la pédophilie dans l'Eglise. Les médias ont à juste titre fait un large écho à ses pratiques lamentables pour une institution comme l'Eglise, tout en oubliant de préciser que la pédophilie existe aussi, hélas, dans d'autres structures non religieuses que fréquentent beaucoup les enfants. Un pape qui cesse d'exercer sa charge avant son décès en invoquant son incapacité d'être en mesure de l'exercer pleinement... Ce n'est pas nouveau ça? Et que nous réserve le pape François? |
Le nouveau visage de l'Eglise avec le pape François |
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Avec l'élection du Pape FRANçOIS, en voilà une bonne nouvelle! Pourquoi faudrait-il que le pape soit encore européen, ou comme par le passé, de préférence italien, alors que l'Afrique et l'Amérique latine possèdent la plus grande concentration de catholiques? L'Eglise se doit d'être le reflet le plus conforme possible au monde qu'elle représente. Je reconnais volontiers que le Vatican, en tant que structure dirigeant la religion catholique, n'a pas été la plus exemplaire dans sa composition, sa représentation et son fonctionnement... comme toute institution importante, dirais-je! Il faut reconnaître que l'échelle mondiale de son action ne facilite en rien les choses! Nous attendons avec impatience les orientations que le nouveau pape va donner aux catholiques et au monde mais ses premières initiatives et ses comportements peuvent nous rendre plus optimistes... Que l'Esprit Saint soit avec lui! |
Le grand défi qui se pose à l'Eglise d'Aujourd'hui et de Demain |
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La baisse du nombre de prêtres et leur vieillissement, la diminution de l'influence bénéfique pour la société du message du Christ, la fragilisation du témoignage de familles de plus en plus disloquées qui ne facilite pas la transmission de la foi chrétienne, l'information non comprise, déformée, voire caricaturale que transmettent les médias de cette pourtant bonne nouvelle d'Espérance et d'Amour de l'Autre posent un énorme défi à l'Eglise et aux croyants. Face à cet environnement créé par le monde actuel, les parents ont beaucoup de mal à transmettre leur foi auprès de leurs enfants, la famille étant pourtant le lieu privilégié pour cette transmission. Cette situation doit faire s'interroger tous les croyants sur leurs comportements au quotidien (l'exemple et le témoignage étant primordiaux), sur la modification des outils d'évangélisation, sur la lisibilité des textes pour une meilleure accessibilité auprès des non-initiés, sur le choix et le contenu des moyens modernes de communication (émissions radio-télévisuelles, internet, portables...). Même si la modernisation des moyens est déjà présente, l'être humain étant fait de Corps et d'Esprit, on constate toujours ce questionnement de l'humanité sur l'au-delà auquel le message chrétien peut apporter une réponse. Encore faut-il que l'Eglise prenne davantage en compte les évolutions du monde du XXI siècle pour transmettre au mieux ce message aux générations à venir...
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Besoin
urgent de relecture de Vatican II |
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Le monde évolue. Par le concile Vatican
II, l'Eglise a essayé de prendre en compte ces changements
constatés et d'y apporter des réponses. Cinquante
ans après, de plus en plus de chrétiens s'interrogent
et trouvent nécessaire, voire urgent d'adapter les pratiques
de l'Eglise aux changements de notre époque. Les médias
en parlent peu mais beaucoup d'initiatives et d'actions sont déjà
mises en oeuvre pour redonner du souflle au message d'Amour de
l'Evangile. Les Conférences des Evêques de France,
le dernier synode du 12 octobre 2011 et la démarche Diaconia
2013 amorcée dès 2012 ne sont que des réponses
officielles à ces préoccupations de relecture de
la foi chrétienne. L'élection du nouveau Pape François, sa personnalité, ses choix et ses premières initiatives qui semblent prendre en compte cette attente apporteront, espérons-le, des réponses tant nécessaires à l'évolution de l'Eglise et de notre société du XXI siècle... |
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de page |
Dans les conversations, dans les débats
de toutes sortes et dans les médias, nous pouvons
constater le fréquent recours aux clichés,
aux conceptions caricaturales des gens sur les sujets les
plus divers et sur les personnes. On peut user énormément
des clichés sur des sujets que l'on ne posséde
pas bien et pour masquer son ignorance. Mais on peut aussi
utiliser les clichés sur des sujets que l'on connaît
bien, par calcul, pour argumenter et mieux faire passer
ses idées, voire pour manipuler, pour toucher un
public ou des électeurs les plus nombreux possible
(dans le cas d'élections), également par manque
de temps pour des journalistes qui traitent l'actualité.
Heureusement, il existe aussi des études fouillées
et des articles de fond pour se faire une opinion sur toute
chose |
Tout le monde il est gentil... |
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Aujourd'hui, si vous ne vous élevez
pas contre le suivi, le contrôle ou la sanction, vous
passez quasiment pour un "facho". Je suis bien
d'accord pour privilégier la communication, la confiance,
la pédagogie et la responsabilisation dans tous les
rapports humains, quels qu'ils soient et où qu'ils
soient, en famille, à l'école, au travail
ou dans les lieux publics. Généralement, cette
méthode marche bien et c'est heureux. Toutefois,
ignorer qu'il existe une catégorie de personnes qui
ne changent leurs comportements que sous la menace d'une
sanction (la "peur du gendarme" ou les radars
en matière de conduite automobile par exemple) relève
du rêve. La sanction doit être le dernier recours
mais ne peut ne pas être envisagée car le laxisme
vis-à-vis de ces comportements déconcertants
mécontente les personnes raisonnables et alimente
tous les extrémismes. |
De
plus en plus exigeants... |
|
"Ahhhh.... autrefois, c'était
beaucoup mieux !!!!!!!!". "Les gens étaient
beaucoup plus ceci... étaient mieux cela !!!! La
vie était moins stressante..." entendons-nous
souvent autour de nous. Peut-être ! Mais qu'est-ce
qui a changé le plus depuis ce temps jadis ? Tout,
sans doute ! L'évolution technologique qui s'accélère
de plus en plus transforme profondément les modes
de vie et les comportements des personnes. Mais est-ce vraiment
cela la véritable cause de ces propos négatifs
sur la vie contemporaine ? A mon avis, je l'imputerais plutôt
au niveau d'exigence des gens devenu excessif . Cette attente
exorbitante qu'ils ont des autres, de la société,
de ses structures, crée souvent une insatisfaction
permanente ressentie malgré l'évolution bénéfique
dans de nombreux domaines et notamment pour les personnes.
Ces nostalgiques du passé ont certainement oublié
les conditions de vie et de travail d'antan (pénibilité,
mortalité importante, durée de vie bien plus
courte...), l'histoire douloureuse de nos pays européens
(dictatures, guerres...)etc... Exigeons moins des autres,
soyons plus exigeants pour nous-même et tout ira mieux
! |
Ce 4 juillet 2009, la mort de Robert
Louis-Dreyfus, principal actionnaire de l'Olympique de Marseille
depuis 1997, illustre bien certains comportements incohérents
de notre époque. De son vivant, cet homme d'affaire
richissime a été le mal-aimé jusqu'à
la caricature, a été mené devant les
tribunaux à propos des comptes du club de football
et n'a jamais eu la reconnaissance des Marseillais pour
avoir sorti son équipe de football du fond du trou,
en puisant souvent dans ses deniers personnels car il était
un grand amoureux des sports. Après sa mort, revirement
à 180 degrés ! Tout le monde lui trouve des
qualités insoupçonnées, reconnaît
son génie pour redresser des entreprises célèbres
(comme par exemple Adidas, Salomon...) et le remercie d'avoir
remonter l'OM au plus haut niveau même en l'absence
de titre. Pourquoi ce businessman naturellement tant récrié
par les Français de son vivant (les patrons étant
tous des salopards) devient-il si adulé après
sa mort. La vie est parfois cruelle mais faut-il être
atteint de leucèmie et mourir pour vous reconnaître
des qualités ? Il serait plus positif de le faire
avant, non ? |
Parler
et débattre...agir et gérer |
|
En observant les comportements et les
discours des gens, je constate deux catégories principales
de personnes. Il y a ceux qui parlent et ceux qui font,
ceux qui débattent en permanence et ceux qui assurent
la gestion de quelque chose, ceux qui commentent ou critiquent
et ceux qui assurent de grandes responsabilités.
Les personnes qui dirigent une équipe, gérent
toute sorte de structure, sont amenées à un
moment donné à faire des choix et à
prendre des décisions douloureuses, à en assumer
les conséquences, ce qui les rend pragmatiques, logiques,
efficaces, cohérentes dans leurs actes et leurs discours.
Les simples exécutants ou les personnes faisant profession
des seuls discours, commentaires, débats d'idées
et manipulations abstraites ou certains exercices virtuels
(certains intellectuels ou hauts fonctionnaires par exemple)
, se retrouvent trop souvent déconnectées
de la réalité environnante, mathèmatique,
logique et humaine. Beaucoup de "gentils rêveurs",
des conversations de bistrot aux grandes envolées
idéologiques de grands leaders, alimentent peut-être
le goût bien français pour la polèmique
et la contestation mais ne participent hélas en rien
aux actions nécessaires pour des jours meilleurs. |
Incohérence
sur la vie privée |
|
Les
débats sur la protection de la vie privée
font toujours recette en France. Nous nous élevons
notamment contre les fichiers dans lesquels nous sommes
nécessairement inscrits et contre les caméras
de surveillance installés dans les lieux publics.
Mais souvent sans le savoir, nous diffusons à longueur
de journée au monde entier des informations personnelles
sur internet, sur nos sites ou nos blogs perso et Facebook
par exemple. Et n'oublions pas que maintenant, grâce
au formidable développement des portables, des personnes
malveillantes peuvent prendre des photos ou des vidéos
et les diffuser largement autour de vous et/ou sur la toile
pour vous nuire. Alors, soyons vigilants pour éviter
les conséquences de notre incohérence et nos
propos paradoxaux en matière de protection de la
vie privée. |
Ne
pas respecter pour justifier |
|
Ce que je viens d'entendre dans une
émission télévision que je vous recommande
("C dans l'air") m'inquiète beaucoup. Le
sujet du débat était la légalisation
ou la non-légalisation du cannabis. Je ne m'attarderais
pas ici sur le débat lui-même mais sur un intervenant
qui était favorable à la légalisation.
Pour justifier sa position, il nous a expliqué que
la consommation était très importante en France
malgré la loi actuelle contre la légalisation
du cannabis. Donc, si la loi n'est pas respectée,
il vaut mieux légaliser, nous a-t-il dit. S'il suffit
de ne pas respecter une loi pour la justifier, je m'interroge sérieusement
sur l'avenir de notre société. Si de tels
comportements trouvent un écho favorable chez nos
contemporains, notre société ira bien dans
le mur... |
Comportements
à l'Assemblée Nationale |
|
Au fil des exemples,
incroyables parfois, que nous offre l'actualité sur
les comportements répréhensibles de certains
français, jeunes ou adultes, la classe politique
ne manque pas de s'émouvoir avec leurs compatriotes,
de débattre sur ces comportements inadmissibles,
de désigner des responsables et de légiférer
souvent pour que ces faits ne se reproduisent pas. Si nos
élus trouvent par exemple inadmissibles certains
comportements d'enfants et d'adolescents vis-à-vis
de leurs enseignants à l'école, au collège
ou au lycée, ils devraient d'abord faire l'autocritique
de leurs propres conduites lors de leurs séances
dans l'hémicycle de l'Assemblée Nationale.
Si nos jeunes générations ont l'occasion de
voir certains comportements lamentables de députés
durant certaines séances particulièrement
houleuses, je peux comprendre pourquoi ils n'aient pas l'intention
de changer d'attitude (ils seront même à la
bonne école pour invectiver une personne ou mettre
la pagaille dans un groupe). Chers députés,
avant de donner des leçons, vous ne devriez pas déjà
vous conduire ainsi devant les caméras. Nous savons
bien que vous jouez un rôle... mais, s'il vous plait,
mettez vos talents d'acteur dans un rôle exemplaire
! |
La séduction toujours
présente de l'AVOIR, du POUVOIR et du PARAÎTRE
sur les personnes m'apparaît être la principale
cause des comportements déviants constatés
dans l'actualité de notre monde. Cela est bien humain
me direz-vous ! Il n'en reste pas moins qu'elle pollue notre
société avec les conséquences parfois
désastreuses qui en découlent. Je trouve que
la séduction bien contemporaine pour l'achat d'un
véhicule 4x4 illustre bien ce désir d'Avoir,
de Pouvoir et de Paraître. Je ne parle pas bien sûr
ici des personnes pour lesquelles un véhicule 4x4
est une nécessité ou un outil de travail mais
de tous ces adeptes du 4x4, notamment en ville, pour satisfaire
leur besoin de visualiser leur réussite devant les
autres (voyez, j'ai un véhicule 4x4 donc plus puissant
que le vôtre, je vous domine, j'ai réussi...).
Observez-les et vous remarquerez souvent chez ces conducteurs
des comportements particulièrement méprisants,
sans gêne, voire agressifs dans leur conduite. Hélas,
ils ne sont pas les seuls ! |
Hypocrisie en politique... |
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Le dictionnaire définit l'hypocrisie comme un "défaut qui consiste à dissimuler sa véritable personnalité...". Le débat qui a eu souvent lieu sur le respect de la vie privée des personnalités politiques a donné l'occasion d'atteindre le sommet des hypocrisies. Dans le monde médiatisé que nous connaissons aujourd'hui, le respect de la vie privée est devenu quasiment impossible. Il est clair que cet argument est avancé par les responsables politiques pour dissimuler et/ou justifier des faits, des paroles et/ou des comportements répréhensibles qui leur seraient nuisibles. Le respect de la vie privée n'est bien sûr rappelé que pour se défendre ou attaquer... Personnellement, je n'ai rien à cacher, donc, pas de problème! Le monde politique n'est pas le seul à faire preuve d'hypocrisie; le monde de la finance nous le prouve au grand-duché du Luxembourg. |
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de page |
Le départ à la retraite
semble être de moins en moins un problème à
notre époque mais il demeure un évènement
dramatique pour certaines personnes. Pour ce qui me concerne,
cette étape importante d'une vie s'est passée
dans les meilleures conditions. D'abord, elle s'est effectuée
dans le cadre d'une cessation progressive d'activité,
ce qui m'a évité une rupture brutale avec
le monde professionnel. Mais surtout, l'heure de la retraite
a sonné au bon moment. Directeur d'un établissement
accueillant des Personnes Agées, je n'étais
plus en accord avec l'orientation donnée par les
pouvoirs publics à la "prise en charge"
de nos Aînés en établissement. Assimilant
la vieillesse à une maladie, nos autorités
bâtissaient une politique uniquement sur le modèle
hospitalier. Erreur fondamentale pour moi qui considère
l'établissement d'accueil d'abord comme un "subsitut
de domicile" pour le résidant âgé
(ce qui est normalement la définition légale)
qu'il faut bien sûr médicaliser en fonction
de la population accueillie. Il est plus facile de médicaliser
un lieu-de-vie que de transformer un hôpital en lieu-de-vie
(on va à l'hôpital pour se faire soigner sur
un séjour le plus court possible). L'Environnement
de la Personne Agée étant occulté par
l'omniprésence du Soin, je voyais trop les dégâts
que cela effectuait sur cette population et je n'étais
plus en accord avec moi-même dans les décisions
que ma fonction m'amenait à prendre. Voilà
pourquoi j'ai vécu quelque part mon départ
à la retraite comme une délivrance. J'ai vraiment
eu beaucoup de chance dans ma vie professionnelle ! J'espère
en avoir autant dans ma nouvelle vie car la retraite est
le départ pour une nouvelle vie. |
En France, chaque année, la
longévitié augmente de trois mois et, bien
sûr, le nombre de cotisants diminue par rapport au
nombre de retraités qui ne cesse d'augmenter. Face
à ce constat mathèmatique, il y a seulement
trois réponses pour éviter de compromettre
les retraites par répartition : 1-Baisser le montant
des prestations de retraite, 2-Augmenter le montant des
cotisations ou autres prélèvements, 3-Allonger
la période de cotisation en retardant l'âge
légal de départ à la retraite. Comme
l'on pouvait s'y attendre, il se trouve beaucoup de français
qui proclament haut et fort qu'il ne faut rien faire de
tout cela ! Le problème est leur absence de proposition
autre que le statu quo... ce qui est une attitude complètement
irresponsable. Il faut reconnaître qu'en France, contrairement
à d'autres pays, on rechigne à valoriser et
à utiliser l'expérience des séniors,
certaines entreprises considérant leurs salariés
trop vieux au-delà de la cinquantième année
et les contraignant au chômage... ce qui est une deuxième
attitude stupide. Alors que l'on gagne 3 mois de longévité
tous les ans et que l'on vieillit de mieux en mieux, pour
tous ces gens-là il reste certainement une autre
alternative : un grand retour en arrière et revenir
à une époque où l'on mourrait vers
65 ans. Il suffit de savoir ce que l'on veut : mourir à
65 ans ou travailler jusqu'à 65 ans ! Il va bien
falloir faire un choix ! |
"Super-privilègiés",
donnez l'exemple !!! |
|
Enfin en ce deuxième trimestre
2010, un débat est largement engagé en France
sur les moyens d'assurer la pérennité de la
RETRAITE par répartition. Même si tout le monde
commence à reconnaître qu'il s'agit d'un problème
essentiel qu'il faut absolument résoudre, les oppositions
et des attitudes irresponsables perdurent. Sur ce sujet,
je trouve la classe politique française fort hypocrite
et maladroite. Pour faire mieux accepter par tous les français
des mesures drastiques qui s'imposeront à nos décideurs
politiques, qu'ils soient de droite ou de gauche, il faudrait
d'abord se pencher sur les "super-privilégiés"
de la France (certains silences assourdissants me laissent
perplexe). Avant de parler d'allongement de la durée
légale de cotisation ou d'âge légal
de prise de retraite, ne faudrait-il pas d'abord que tout
le monde prenne sa retraite à 60 ans ? Avant de demander
au français moyen des efforts, ne serait-il pas plus
judicieux que nos représentants politiques donnent
l'exemple en réduisant certains privilèges
hallucinants dont ils bénéficient ? (certains
pays l'ont fait) Prenons par exemple les "super-privilègiés"
que sont nos Sénateurs, peu assidus à leurs
tâches puisqu'en moyenne 90 sur 343 sont présents
aux débats dans l'hémicycle (sans suppression
d'indemnités malgré leur absence), payés
jusqu'à un montant de 20000 euros par mois pour 32
heures de "travail" par mois et 4 mois de vacances
par an, bénéficiant de primes versées
d'office comme 1000 euros de prime informatique (même
pour ceux qui refusent de s'informatiser)... et, en matière
de retraite, les français seraient bien heureux de
bénéficier de leur régime "très
spécial" : 1900 euros par mois après
6 années de cotisation et 4000 euros par mois après
16 ans de cotisation...et bien d'autres... L'argument avancé
pour ne rien changer consiste à dire que cela ne
représente que de faibles montants par rapport au
déficit national de notre système de retraite.
Certes, ce sont de petites rivières mais ce serait
exemplaire et les petites rivières ne font-elles
pas les grands fleuves ! |
INJUSTICE
qu'ils disent !!! |
|
Dans le débat sur
la réforme nécessaire de notre système
de retraite, j'entends des leaders syndicalistes et des
hommes politiques crier en permanence après l'INJUSTICE
de certaines solutions préconisées et donner
des leçons d'une supposée JUSTICE que, eux,
bien sûr, défendent ... en observant un silence
systèmatique sur des injustices flagrantes chez certaines
catégories de français aux régimes
de retraite "spéciaux" et parfois "très
spéciaux". Par exemple, pour des rémunérations
sensiblement identiques et parfois supérieures, les
fonctionnaires cotisent moins de 3 points que les travailleurs
du secteur privé et leur retraite est calculée
sur les salaires des 6 derniers mois d'activité au
lieu des 25 dernières années dans le privé
ou nos parlementaires qui perçoivent une retraite
de 1500 euros après 5 ans de cotisations... Pourquoi
ce silence sur ces injustices du système actuel de
la part de nos élus, de nos chers syndicalistes et,
plus étonnant, observé par nos médias
? Peut-être, font-ils partie de ces privilégiés
qui, quelque part, bénéficient du système
actuel ou sont-ils de grands adeptes de la démagogie
? La JUSTICE, c'est d'abord l'harmonisation des différents
régimes de retraite pour tous les français
sinon, vous, les donneurs de leçon, n'employez pas
le terme INJUSTICE! |
Est-ce
vraiment la retraite le problème? |
|
En ce deuxième semestre 2010,
des grèves et des manifestations de grande ampleur
ont mobilisé de nombreux français à
l'occasion de la réforme du système de retraite
par répartition. Quand on rapproche ce grand mouvement
spontané qui a failli paralyser la France avec certains
slogans et l'étude des résultats de sondages
effectués auprès des français, on constate
plusieurs incohérences qui me font penser que la
RETRAITE, consciemment ou inconsciemment, n'est pas le principal
motif qui expliquerait une telle mobilisation. A mon avis,
autour de cette réforme de la retraite que tout le
monde juge nécessaire, s'est greffé chez les
français un profond sentiment d'INJUSTICES qui se
multiplient et qui sont de moins en moins supportées.
Il va enfin falloir que la "France d'en-haut"
prenne en compte ce MALAISE grandissant de la "France
d'en-bas" et de la classe moyenne. Je l'ai déjà
dit dans ces rubriques : je sens qu'il est temps que notre
monde de la finance et notre classe politique donne l'exemple,
sinon, les français vont finir par se réveiller
avec des actions et des réactions que je redoute... |
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Expérience
de Mort Imminente |
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Lors d'un grave traumatisme, d'un coma
ou d'une mort clinique, des millions de personnes revoient
leur vie défiler en un temps très court ou
se sentent en dehors de leur corps, flottant et observant
leur environnement (décorporation) et/ou sont happés
dans un tunnel qui débouche au sein d'une immense
et apaisante lumière. Durant la seconde guerre mondiale,
Ernest Hemingway, blessé par un obus, décrivait
déjà ces phénomènes-là.
Peu de personnes osaient en parler par peur de passer pour
des halluciné(e)s. En 1975, le docteur Raymond Moody
a osé décrire dans un livre ces phénomènes
vécus par des patients à lui. Chez ces personnes
ayant vécu des E.M.I. se produit un changement radical
de vision de la vie, du monde (qu'il trouve très
superficiel et égoïste) et de leur entourage
(conjoint, amis, famille...) pour lesquels elles deviennent
douées d'une forte empathie. Elles ont toutes une
grande sérénité face à la mort.
Même si les scientifiques expliquent un jour le comment
des E.M.I., pour moi, cela n'enlèvera rien à
cette superbe illustration de notre grande Espérance
de croyant : un Monde après ce monde, "une Vie
après cette vie". Je suis persuadé qu'un
jour viendra où la Science, dans ses explications
objectives, nous mènera vers un Au-delà, un
Grand Architecte ou un Dieu (qui ne sera peut-être
pas tout à fait celui que les Hommes et leurs cultures
ont construit au fil des temps, mais qu'importe...) |
Contrairement à certaines affirmations
largement répandues, religion et science ne s'opposent
pas vraiment mais vont parallèlement dans le même
sens sans toutefois se rejoindre. L'une procède par
symboles et par images, l'autre a une approche mathèmatique
et irréfutable. Prenons un exemple : la théorie
de l'évolution de notre univers et des êtres
vivants sur notre petite Terre. Les explications scientifiques
et le premier livre de la bible ne se contredisent pas,
sachant qu'il ne faut pas lire la Genèse au pied
de la lettre mais dans sa symbolique toute moyen-orientale
(création progressive du monde par Dieu en 7 jours,
le chiffre 7 étant le symbole du divin, de la durée,
du temps). Dans la narration biblique, il y a une progression
dans la création de notre terre, Dieu commençant
par les océans, les continents, les végétaux,
les animaux et enfin l'homme et la femme. De plus, la Bible
associe l'Homme à la création, avec toute
sa liberté, et n'en fait pas un "robot de Dieu". |
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Suite à un problème de
santé, j'ai été hospitalisé
dans un établissement reconnu de Toulouse. A 61 ans,
ce fut pour moi la découverte du monde complexe de
la médecine et de la chirurgie. J'avoue avoir été
agréablement impressionné par l'organisation
d'une telle structure, par le professionalisme de personnes
très compétentes et par la technologie utilisée
par ces professionnels. Si, globalement, les relations humaines
que j'ai vécues dans cet établissement étaient
bonnes, j'ai toutefois constaté que le TECHNIQUE
prenait trop le pas sur l'HUMAIN. Le malade devient trop
le seul objet de soins de professionnels médicaux
et paramédicaux qui en oublient d'être attentifs
à sa personnalité, à son vécu,
à son environnement, à ses attentes et son
besoin d'être informé. Parmi les nombreuses
pistes d'amélioration que me suggére mon séjour
en chirurgie, il y a par exemple une simple attention à
la date d'anniversaire du malade (on ne cesse de lui demander
sa date de naissance pour éviter toute confusion
de personnes) surtout quand cet anniversaire survient pendant
son hospitalisation (ce qui a été mon cas).
J'insisterais surtout sur la communication de toutes sortes
d'informations, d'emblée et à plus forte raison
quand le malade les demande (le livret d'accueil, aussi
bien soit-il, ne suffit pas). Mon principal reproche porte
sur ce déficit d'informations données par
ces professionnels, certainement intentionnellement, mais
regrettable car portant atteinte à la dignité
du malade. Personnellement, toutes les infos apportées
ne me stresseront pas... au contraire! |
Tous les jours, en France
et dans le Monde, des personnes meurent... et pas seulement
de vieillesse mais de causes multiples. Des millions de
personnes meurent de faim, d'absence de soins, de maladies
provoquées par le manque de précautions professionnelles,
de pathologies générées par des excès
de produits toxiques (alcool, tabac, drogue...), tout simplement
de manque coupable d'hygiène alimentaire et corporelle,
de guerres... Apparemment, cette multitude de décès
ne suscite pas beaucoup de compassion chez les spécialistes
médicaux et dans les médias. Mais voilà,
en 2009, la GRIPPE A (H1N1) est arrivée ! Alors,
un déchaînement médiatique s'est emparé
d'une possible pandémie, terrorisant les foules et
comptabilisant les dizaines puis les centaines de morts
de par le monde, morts pas toujours dues à la seule
grippe A. La grippe A n'est qu'une grippe, certes avec un
risque important de pandémie. Justifie-t-elle que
ses rares victimes soient ainsi médiatisées
alors que d'autres pathologies similaires frappent lourdement,
tous les jours, les populations ? Je préferais que
les plus hautes autorités et les médias mondiaux
s'indignent et mettent autant de moyens à remédier
aux causes de millions de morts, véritables fléaux
de l'humanité qu'il serait possible d'enrayer...
seule, la volonté manque ! |
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En 1957, pour laisser de la place
aux trop nombreuses voitures (ce merveilleux moyen de transport
individuel), les tramways de nos villes sont devenus ringards.
La coûteuse décision d'engager des travaux
d'enlèvement de ces installations de nos rues a fini
par être prise. Certaines villes souhaitant garder
ce réseau de transport en commun ont essayé
de résister en vain aux sirènes du modernisme
à tout prix. Le temps a passé et ce qui était
considéré comme ringard en 1957 est redevenu
novateur en 2007 à force de constater les méfaits
de la prolifération des véhicules à
moteurs à explosion en ville. Voilà donc que
les décideurs des grandes villes ont entrepris de
les équiper à nouveau de tramways. D'énormes
et coûteux chantiers encombrent aujourd'hui ces villes
pour réinstaller des rails et autres équipements
nécessaires au fonctionnement de ce moyen de transport
en commun que d'autres pays ont toujours conservé.
La France aurait pu faire des économies importantes
en modernisant simplement au fil des années ces véhicules
silencieux et non polluants. Avec le recul, on s'aperçoit
que certains choix faits selon la mode du moment peuvent
générer des gaspillages excessifs, et les
tramways ne sont qu'un exemple parmi d'autres... |
Attention,
danger !!!!!!! |
|
L'affaire de la femme voilée
verbalisée au volant qui a dévoilé
une situation familiale de polygamie interdite en France
(4 femmes) et de 12 enfants, semble avoir fait prendre conscience
à certaines personnalités politiques qu'il
y avait des fraudes aux aides sociales. Eh bien oui, tout
le monde connaît ce laxisme conscient des services
sociaux. Il faut fermer les yeux, ne pas en parler, n'effectuer
aucun contrôle et bien sûr ne prendre aucune
mesure, surtout si les heureux bénéficiaires
appartiennent aux communautés noires, arabes ou manouches,
car vous serez immédiatement accusé de vouloir
les stigmatiser. Les honnêtes cotisants sont exaspérés
par tous les gaspillages ou véritables escroqueries
bien connus aux aides sociales et ailleurs (sauf par certains
idéologues d'un monde virtuel et par des hommes ou
femmes politiques cédant à la démagogie).
Si ces pratiques creusent les déficits de la France,
elles alimentent aussi les rangs des
extrèmistes de notre pays, de droite et/ou de gauche. (Alors là, attention, danger!) |
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La
responsabilité des stars |
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"Les gens raisonnables ne sont
pas intéressants, ne valent rien...", "Si
l'on ne faisait que les choses autorisées, nous ne
ferions pas grand chose..." : phrases prononcées
par Hugues AUFRAY lors de son passage à l'émission
"Thé ou café". Peut-être pas
vous, mais moi, ces paroles me choquent d'autant plus qu'elles
sont prononcées par l'une de mes vedettes préférées
de la chanson des années 60. Ces personnages célèbres,
constamment sous les projecteurs médiatiques, possèdent
une notoriété qui devrait les obliger à
être attentif à ce qu'ils disent et à
ce qu'ils font pour promouvoir un monde meilleur qu'ils
prétendent hypocritement défendre dans l'exercice
de leur art. |
Bravo
à Patrick Sébastien ! |
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Ce n'est pas ma star préférée
mais je dois avouer que j'adhère à l'initiative
de Patrick SEBASTIEN, ce chanteur, humoriste et animateur
qui vient de lancer un "mouvement citoyen", le
DARD (Droit Au Respect et à la Dignité), pour
appeler le peuple français à réagir,
considérant (et c'est là que je suis bien
d'accord avec lui) que l'on va droit dans le mur si nous
ne remettons pas la personne humaine au centre de notre
vie contemporaine, au centre des grandes décisions
qui sont prises pour l'humanité, décisions
politiques, économiques, financières, éthiques...
Compte tenu du personnage, son initiative va être
inéluctablement suspectée de toutes sortes
de mauvaises intentions, va être taxée d'utopique,
et des professionnels de la chose vont bien lui trouver
"quelques casseroles". Je ne sais pas pourquoi
mais je crois Patrick SEBASTIEN sincère dans sa démarche...
peut-être parce qu'elle rejoint mes convictions profondes
de chrétien. SEBASTIEN se prend-t-il pour Jésus
? Même si je crois que l'intéressé s'en
défendrait, voilà, Mesdames et Messieurs les
journalistes, un beau titre pour votre éditorial
! (rires) |
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Pas
de solidarité à la Bourse |
|
En ce début d'année 2010,
la pire des catastrophes est survenue à Haïti
avec le terrible séisme qui a frappé notamment
la capitale, Port-au-Prince. Evidemment, face à ce
phènomène naturel qui terrorise le plus l'Homme,
la solidarité des peuples du monde entier se mobilise
pour essayer d'assurer le minimum vital aux rescapés
haïtiens déjà très meurtris par
une pauvreté récurrente. Il est reconnu que
les Français sont particulièrement sensibles
aux misères et catastrophes, naturelles ou non, et
donnent volontiers aux organisations chargées d'aider
des pays à se reconstruire et d'intervenir pour soulager
les personnes en détresse. Qui peut en effet rester
insensible face à des évènements aussi
horribles ? Eh bien, je crois avoir trouvé une catégorie
de personnes qui ne semble pas se sentir concernée
par le séïsme de Haïti : les professionnels
de la Bourse. Ces derniers continuent à jouer avec
l'argent sans prendre une initiative, même symbolique,
en faveur du pays le plus pauvre du monde si cruellement
frappé. Allez, messieurs les financiers, humanisez
un peu votre profession en faisant un petit geste pour Haïti
! Merci pour ce que vous ferez ! |
Une terrible catastrophe atteint une
nouvelle fois Haïti, un pays déjà si
pauvre et si peu structuré. Je comprends ceux qui
se posent souvent cette question face à de telles
horreurs : "Si Dieu existe, comment peut-il admettre
de tels évènements? Devant de telles injustices
où donc est Dieu ?" Je n'ai pas de réponses
évidentes. Je contaste seulement que, dans la Bible,
Dieu et son fils Jésus ne nous ont pas annoncé
la fin des catastrophes, des guerres et des maladies avant
leur retour dans la gloire ("On se dressera nation
contre nation. Il y aura de grands tremblements de terre
et çà et là des épidémies
de peste et des famines; des faits terrifiants surviendront,
et de grands signes dans le ciel"). En attendant, Jésus
apporte toujours aux Hommes compassion, réconfort,
espérance, paix, guérison... Si nous observons
les Haïtiens, ce peuple profondément croyant,
nous pouvons constater qu'ils ne se posent pas du tout nos
questions à l'occasion de cette tragédie.
Ils se tournent vers Dieu, ils prient au milieu des décombres,
ils ne s'insurgent en aucune manière contre Dieu
mais semblent au contraire trouver en lui un réconfort
et un espoir de secours pour des lendemains si difficiles
que va encore vivre ce peuple. Cette attitude interroge
aussi sur les bienfaits de la foi au moment de tragédies
occasionnées par la Nature ou par les Hommes. |
Que
peut-on faire en France ? |
|
En cette année 2010, la tempête
Xynthia et le nuage du volcan islandais suscitent des réactions
françaises assez déroutantes pour tout responsable
amené à prendre des décisions. Pour
résumer, j'entends beaucoup de français éructer
des plaintes sur les conséquences de ces catastrophes
naturelles dans leur vie puis, ensuite, se dresser contre
toutes mesures prises pour éviter de nouveaux désagréments
et dangers, voire des morts (en l'occurrence, quitter certaines
zones dangereuses et stopper les vols aériens). Tant
que la catastrophe ne survient pas, ils acceptent le risque
; la catastrophe arrive, c'est la faute à tout le
monde sauf aux choix faits par eux-même ; les décideurs
publics et/ou privés prennent des décisions
pour éviter que ces catastrophes se renouvellent,
ils acceptent à nouveau le risque en ne déménageant
pas ou en exigeant le vol d'avions (Que vont-ils dire au
premier crash d'avion ? Je crois savoir...). Face à
de telles attitudes irresponsables, que peut donc faire
tout responsable si ce n'est de ne pas en tenir compte et
de prendre les décisions qui s'imposent pour le bien
de la collectivité... sinon les situations n'évoluent
pas, les dangers perdurent et préparent des lendemains
douloureux pour les français ou pour la France. |
La
France en "cessation de paiement" |
|
Le déficit de l'Etat,
le déficit de la Nation... les déficits ayant
atteint des niveaux inimaginables (contre lesquels, nous
explique-t-on, il est temps de lutter; on se garde bien
de nous expliquer comment en est-on arrivé là)
on prête donc à la France des sommes énormes
pour pouvoir payer. D'emblée, une question se pose...
et si les prêteurs, perdant confiance en la France,
ne lui prête plus ou à des taux prohibitifs,
que devenons-nous? Alors, là, nous allons vraiment
être mal ; c'est la pire catastrophe qui puisse nous
arriver. Nouvelle question : les français en sont-ils
conscients? Je m'interroge sérieusement quand j'entends
certains commentaires ou quand je vois des comportements
et des décisions prises complètement irresponsables.
J'ai envie de leur crier, SOYEZ ATTENTIFS A L'IMAGE DE LA
FRANCE QUE VOUS DONNEZ AU MONDE, car cette image est devenue
très très importante, soit pour continuer
à lui prêter de l'argent si elle est bonne,
soit si elle est mauvaise... (je vous en laisse deviner
les conséquences car je ne suis pas sûr de
les connaître toutes mais elles bouleverseront toute
notre vie et, là, toutes les grêves et les
manifestations n'y feront rien si ce n'est de nous enfoncer
davantage). |
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Comment
devenir crédible ? |
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La crise financière
2007-2008 serait la mère de tous les maux et, bien
sûr, des gros problèmes que connaît l'Europe
en ce deuxième trimestre 2010. A mon avis, l'Europe
"a signé" pour de grandes difficultés
à venir lors de son élargissement à
27 pays avec l'objectif recherché du seul développement
économique. Certes, les échanges commerciaux
peuvent contribuer à harmoniser les niveaux de vie
mais les écarts culturels et économiques de
certains pays comme la Roumanie sont trop importants. Au
début de la crise, le Royaume-Uni pouvait regretter
d'avoir refuser la monnaie commune, l'euro. Trois ans après,
c'est l'euro lui-même et les pays l'ayant adopté
qui sont menacés suite à des comportements
très individualistes et peu sérieux de certains
pays européens (la Grèce par exemple), instaurant
un manque de confiance sur les marchés financiers.
Tout cela prouve que les dirigeants successifs des pays
européens, depuis la création de l'Union,
se sont trompés en privilègiant la seule Europe
économique. L'Europe ne deviendra crédible
qu'avec une véritable politique commune (et non individuelle,
voire concurrentielle), menée par un président
de l'Union Européenne muni de vrais pouvoirs. Ensuite,
pour instaurer la confiance dans sa monnaie unique, l'Europe
devra se munir d'un véritable Ministre des Finances. |
Intègration
des Roms en Europe... |
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Il se trouve beaucoup de
personnalités françaises et européennes,
de commentateurs de tout poil pour s'indigner et condamner
la politique française en l'encontre des immigrés
et plus particulièrement des Roms. Effectivement,
depuis 2007, ils sont ressortissants européens et
peuvent venir librement en France. Mais quel pays européen
fait mieux que la France en matière d'accueil de
migrants qui bénéficient des aides de la solidarité
nationale dès qu'ils mettent le pied sur le territoire
français? Mais que font concrètement toutes
ces personnes promptes aux commentaires fracassants devant
les micros et les caméras pour favoriser leur intègration
et éviter les lamentables mesures d'expulsion? Certainement
pas grand chose par rapport à certains responsables
plus discrets et de nombreux bénévoles, silencieux
mais actifs, qui trouvent des solutions provisoires pour
les loger, leur apprendre la langue française, les
inciter à scolariser leurs enfants, pour les faire
renoncer à la mendicité ou à des actes
de délinquance et trouver plutôt un emploi
(c'est-à-dire créer les conditions favorables
à une intègration qui dépend aussi,
ne l'oublions pas, de la volonté des intéressés
de s'intègrer). Pour résoudre le problème
des Roms, je demande donc à ces personnalités
européennes et surtout françaises, à
ces donneurs de leçon vivant confortablement de leurs
interventions médiatiques, d'accueillir chacun une
famille Rom, de lui trouver un logement et un emploi, de
scolariser ses éventuels enfants et de lui procurer
les papiers nécessaires... On peut rêver, non?
Les conditions d'un monde meilleur ont souvent commencé
par un rêve ! |
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Caractéristiques
d'une équipe qui gagne... |
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Après un titre mondial en 1998
et une finale perdue en 2006 contre l'Italie, l'équipe
de France de football a touché le fond en 2010 en
se ridiculisant notamment hors du terrain de foot. Les journalistes,
les anciens champions et autres commentateurs se déchainent
avec une virulence sans précédent sur l'unique
responsable de cette faillite : l'entraîneur Raymond
DOMENECH (propos véhéments qui n'ont rien
à voir avec l'appréciation modérée
de Rama YADE sur le luxe de l'hôtel des Bleus mais
tant décriée par ces mêmes personnes
). DOMENECH est-il vraiment le SEUL responsable ? Dans cette
affaire, je trouve que tous ces "dénigreurs
professionnels" ont peu de mémoire et font l'impasse
sur certains fondamentaux en matière de football.
Dans ce sport, il y a certes une gouvernance autour de l'équipe
nationale (fédération, sélectionneur/entraîneur...)
mais il y a d'abord des joueurs... et une équipe
de footballeurs professionnels qui gagne possède
généralement l'une de ces deux caractéristiques
: elle possède, soit un ou deux joueurs (voire un
entraîneur) leaders naturels qui transcendent son
groupe, soit un jeu collectif très développé
fondé sur l'envie et la solidarité, l'idéal
étant de tendre vers les deux. En 1998 et en 2006,
l'équipe de France possédait un joueur emblèmatique
avec Zinedine ZIDANE comme elle a eu Raymond KOPA de 1952
à 1962 et Michel PLATINI de 1976 à 1987. Manifestement,
en 2010, elle n'avait ni l'une ni l'autre de ces deux caractéristiques.
Cela est d'ailleurs vrai pour la réussite de tout
collectif et pas seulement d'une équipe de foot ! |
Les
devoirs des stars du foot |
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Bon, d'accord, plusieurs
comportements de certaines stars du ballon rond
ne sont pas exemplaires pour les
jeunes générations de footballeurs et les
français en général. Ceci dit, une
discussion houleuse entre joueurs ou entre un joueur et
son encadrement, ce n'est pas un fait exceptionnel. Je trouve une nouvelle fois
que certains journalistes et, surtout, certains de nos anciens
champions du monde de 1998 sont atteints d'amnésie
inquiètante sur des paroles et des gestes indignes
et inadmissibles prononcées ou effectués par
ces ambassadeurs du sport...
Si cela n'est pas nouveau, je ne cautionne pas pour autant
ce telles attitudes. Comme je l'ai déjà dit
dans une autre rubrique, ces stars très médiatisées
et très bien rémunérées, devenant
des héros pour des millions de personnes, se doivent
d' être exemplaires dans ce qu'elles disent et ce
qu'elles font, sinon... (vous savez ce qui peut arriver!) |
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