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AUTES
- COPS
"AUTREFOIS"
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Le
monde d'Autrefois était différent de celui
que nous connaissons Aujourd'hui. Nous sommes au XXIème
siècle et nos Aînés sont les premiers
témoins des changements importants survenus dans
notre environnement naturel, dans la famille et la vie
quotidienne, dans le travail comme dans les loisirs.
N'avons-nous pas un devoir de transmission de leurs
témoignages et de documents qui éclairent
tant notre vie contemporaire que notre patrimoine, culturel
ou architectural ? Le but de cette rubrique n'est pas
en effet d'évoquer avec nostalgie un temps passé
qui aurait été meilleur que le nôtre.
Elle a pour seule ambition d'être une trace supplémentaire
de cette vie d'Autrefois sur laquelle s'est bâti
le monde d'Aujourd'hui. Rien ne serait plus dommageable
pour notre société que l'oubli de leurs
racines par les jeunes générations et
celles à venir. Découvrez ces bouleversements
impressionnants à travers les vieux métiers,
les travaux de la ferme, l'habitat, la vie privée
et collective de nos aïeux...C'est l'histoire qui
parle! |
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Je remercie Alban Destournes
qui m'a fait l'amitié d'écrire des textes en gascon,
suivis de la traduction en français, ainsi que Jean Samson
pour le prêt de photos familiales anciennes.
Tout d'abord, quelques règles
élémentaires pour lire le GASCON NORMALISE,
adopté par tous les Occitans (Gascons, Limousins, Languedociens,
Provençaux) :
- Le "a" final est
neutre, entre le "a" et le "o". Il se prononce
"a" s'il est accentué.
- Le "à"
en fin et le "a" l'intérieur d'un mot se prononcent
franchement "a".
- "o" se prononce
"ou". Il se prononce "o" s'il est accentué.
- Le "r" final ne
se prononce pas, il est muet.
- Le "n" final est
muet ou légèrement nasalisé.
- Le "v" initial
se prononce "b". Entre 2 voyelles, il se prononce tantôt
"b", tantôt comme le "w" anglais suivant
les régions.
- "ish" ou "sh"
se prononce "ch".
- "ch" se prononce
"tch".
- "lh" se prononce
"ill".
- "nh" se prononce
"gn".
- Le "th" est mouillé
à l'intérieur d'un mot et se prononce "t"
en fin de mot.
- "qua" est généralement
pronocé "ka" dans le Gers et les Hautes-Pyrénées.
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A la fin
de novemé, dabus cops à l'aviada de decemé,
començava lo trabalh de l'embucada. (1)
J'a hort lontéms hazén
aco dab'un galét e ua calhiva de boès enta
hè devarar lo milhoc. Après utilisèn
galéts dab' ua virolèra bètcop més
ayzits. Au cap de detza sèt dias lo hitjé
devé esté hèit. Cadua avé
son "secrét" ent'avé tostém los hitjés
los més bèts, més sovént né
j'avé nad secret ! (1)
selon les régions: Enguiserar, Enguibar, Engular,
Enguibolar.
A la fin de novembre, parfois
au début décembre, commençait le
travail du gavage. Il y a très longtemps on faisait
ce travail avec un entonnoir et une cheville en bois pour
faire descendre la maïs. Après on utilisa
des entonnoirs pourvus d'un moulinet beaucoup plus aisés
dans l'utilisation. Au bout de dix-sept jours le foie
devait être fini. Chacune avait son "secret" pour
avoir toujours les foies les plus beaux, mais souvent
il n'y avait aucun secret ! |
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LA CORVADA
DEU BOI
"LA CORVEE DE BOIS" |
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Los boscs éran precios
entà cada familha. Ei copavan boi entàs cauhar
l'ivern, èi copavan cassos e aoms entà entretenguer
los ostaus e los embans. Entà copar lo boi de cauhagé
hasen ua corvada lo dia de pelèra. Aquèra tradicion
s'èra mentenguda longtémps à Ricaù.
Après avé tuat lo porc, los omis partivan au bosc,
tornavan lo sér. Enta eths la hèsta podeva començar
! Entà copar lo boi d'obra calé esté un
drin especialisté, calé prené goarda de
né pas shasclar los aubrés qui seran portats à
la ressèga la més procha.
Les bois étaient précieux pour chaque famille.
Couper du bois pour se chauffer l'hiver, couper du bois pour
entretenir les habitations et les granges. Pour couper le bois
de chauffage, on faisait une corvée le jour du tue-cochon.
Cette tradition s'était maintenue longtemps à
Ricau. Les hommes partaient au bois, ils ne revenaient que le
soir. Pour eux la fête pouvait commencer ! Pour couper
le bois d'oeuvre, il fallait être un peu spécialiste,
il fallait prendre garde à ne pas faire éclater
les arbres qui seront portés à la scierie la plus
proche. |
LA
PLANTERA "LA
PLANTERRE"
Autes-cops tot trabàlh era ua
hèsta, la plantèra qu'en èi la proba. Planta
la vit èra drin com un maridadgè e un batiau,
ua promessa d'avenguér. Tot lo vesiatjé j'èra
convidat.
Dens la terra deshonçada cabéns
pausavan los plants. Avén trempat los arrasics déns
boa de bestia entaus fortificar. Traucàr, matulhàr,
caperàr e surtot arrespectar lo "carràt", cadun
son trabàlh.
Après, qu'èra la hesta,
como tostém at savén hè à la campanha.
Autrefois, tout travail était
une fête; la plantation de la vigne en est la preuve.
Planter la vigne, c'était un peu comme un mariage et
un baptême à la fois, une promesse d'avenir. Tout
le voisinage y était convié.
Dans la terre défoncée
profondément, on déposait les plants. On avait
trempé les jeunes racines dans de la bouse de vache afin
de les fortifier. Trouer, écraser les mottes, recouvrir
et surtout respecter le "carré", chacun son travail.
Après, c'était la
fête, comme toujours on savait la faire dans nos campagnes. |
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LA
PODERA
"LA
TAILLE"
Trabalh d'iuèrn, trabalh longainé
e hastiù dabus cops déns lo hrèd. Los ancians
disévén en arrisé: "Lo prumèr qui
poudèc la vit èra un aso!" Taplan, aquét
trabalh autes-cops com' adara demanda ua grana atencion. La
recolta à venguér en depénd. "Podar de
dora, podar de tard, arrés ne vaut la poda de Març".
Aquét arreproèr n'era pas tostem ayzit à
mettér en pratica. Arrespectar Sa-Majestat la Lua, tapauc
! sonque n'avé que quauques pès à podar.
Travail d'hiver, travail long
et ennuyeux, parfois dans la froidure. Les anciens disaient
en riant: "Le premier qui tailla la vigne, c'était un
âne!" Pourtant, ce travail, autrefois comme aujourd'hui,
demande une grande attention. La récolte à venir
en dépend. "Taille tôt, taille tard, rien ne vaut
la taille de Mars". Ce proverbe n'était pas toujours
aisé à mettre en pratique. Respecter Sa Majesté
la Lune non plus, sauf si on n'avait que quelques pieds à
tailler. |
LAS
SEMIADAS
"LES
SEMAILLES" |
"Semia d'ora,
semia tard, mès ne semiés pas dens lo bard !"
"A la sent Françés ( 4 Oct ) lo blat sèra
més espés". Autes-cops, arrecomandavan de sémiar
lo més lèu possiblé. Un auté arreproèr
diseva que podevan començar à la Sent Miquèu
( 29 Setémer ).
"Sème tôt, sème tard, mais ne sème
pas dans la boue !" " A la Saint François ( 4 octobre
), le blé sera plus épais". Autrefois, on recommandait
de semer le plus tôt possible. Un autre proverbe disait
que les semailles pouvaient commencer pour Saint Michel ( 29
septembre ). |
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De
la fin maï dinc'à Sent-Joan éra lo téms
de la hejada. Hèit pendéns hort sècles
à la dalha tot cambièc dambé la dalhusa
e tabés l'arrestera e la hejusa mecanica. Apatocar lo
hén, cargar à la horca, hé corré
la petite arrestèra de boès, aquesté trabalh
èra hèit dabus cops p'ens drollès. Lo mès
à planhér èra lo qui èra sus la
caréta quoan los bueùs èran nhacats per
las moscas.
De la fin mai jusqu'à la
St-Jean c'était le temps de la fenaison. Pendant beaucoup
de siècles, ce travail fut fait à la faux, tout
changea avec la faucheuse, le rateau et la faneuse mécanique.
Faire des meules de foin, le charger à la fourche, faire
courir le petit rateau de bois; ce dernier travail était
fait parfois par des enfants. Le plus à plaindre était
celui qui était sur la charette quand les boeufs étaient
attaqués par les mouches. |
LA HEJADA
"LA FENAISON"
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LA
BUGADA
"LA LESSIVE" |
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Autes-cops,
un dia per més, hasèn la bugada. Laveths la monèda
èra rara, lo savon costava car. Emplegavan las brasas
deu larrèr riquas en carbonata e fosfata de potassa.
La maquina a lavar èra lo bugadér, un gran cubat
en boi. Ei hasèn borir lo lingé salé. Après,
anavan esclarir au pesquèr e quauques cops a l'ariù.
Autrefois, un jour par mois, on faisait la lessive. L'argent
était rare, le savon coûtait cher. On utilisait
les cendres du foyer riches en carbonate et en phosphate de
potasse. Un grand cuvier en bois était la machine à
laver de l'époque. On y faisait bouillir le linge sale.
Après, on allait l'éclaircir au vivier et quelquefois
au ruisseau. |
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Esté à la
moda, aco era lo tracas de las daunas de tot tems. Ens nostas
campanhas la moda d'esté à la moda arribèc
à l'aviada déu sèclé "vint". "Esté
à la moda o quittar lo païs"! Aco volé tot
disér. Quauquas revistas de la moda de Paris balhavan
aïdéas à nostas païsanas. Pelhas dinc'au
hons de las camas, casabèc barrat dinc'au cot. Hasti
à la qui deshava veser un drin de pèt ! L'ornamén
susprèmi qu'erà lo chapèu. Quoan èri
mainat quoan de cops auri volut minjar los chapèus cargats
de hruts que las berojas daunas de lavetz mettovan lo dimenché
à la grana missa !
Etre à la mode, ce fut
le tracas des dames de tous les temps. Dans nos campagnes, la
mode d'être à la mode arriva au début du
siècle 20. "Etre à la mode ou quitter le pays
!" Ce proverbe voulait tout dire. Quelques revues de la mode
de Paris donnaient des idées à nos paysannes.
Robes jusqu'aux pieds, corsage boutonné jusqu'au cou.
Honte à celle qui laissait voir ici, un peu de peau.
L'ornement suprême était le chapeau. Quand j'étais
enfant, bien des fois j'aurais voulu manger les chapeaux chargés
de fruits que les belles dames d'alors mettaient le dimanche
pour la grand-messe ! |
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Ces
petits récipients de verre, de métal ou
de pierre, existent depuis l'Antiquité. Ils étaient
destinés à recevoir essentiellement du parfum,
des épices ou du tabac. Au Moyen Age, les apothicaires
s'en servaient pour conserver les échantillons
de leurs préparations ainsi que les gantiers-parfumeurs
ou les herboristes pour leurs eaux aromatiques. Après
un certain déclin, la mode des parfums revenant
à la Renaissance, les flacons se multiplient à
nouveau et c'est à partir des XVième et
XVIième siècles qu'ils sont utilisés
sous toutes leurs formes pour le parfum. L'usage de ces
flacons, longtemps limité aux professionnels, se
généralise au XIXième siècle
mais est réservé aux riches, à la
noblesse et à la haute bourgeoisie. Ils peuvent
aller de la simple fiole de verre aux bouteilles les plus
complexes et les plus luxueuses. Ces flacons sont de véritables
petits chefs-d'oeuvre d'orfèvrerie fabriqués
en matériaux précieux, or, argent, émaux,
diamants, laque, nacre, écaille, ivoire, galuchet...
Des étuis ou des coffrets peuvent recevoir plusieurs
flacons, parfois plus de 100 pièces. Au XIXième
siècle, produits de manière industrielle,
les flacons deviennent un élément courant
de la toilette féminine. Inventé en 1859
à des fins thérapeutiques dans les établissements
thermaux, le vaporisateur connaît un grand succès
dans la parfurmerie à partir de 1870 et inonde
le marché dès 1880. Malgré tout,
certains flacons resteront des objets de luxe, reflet
des créations de leur temps. |
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L'école de BEAUMARCHES
en 1944 située à gauche et à droite de
la Mairie. La classe des "petits" se trouvait dans ce qui est
aujourd'hui les bureaux d'accueil de la Mairie. |
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La cantine |
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LAS NOUCES
AUTES-COPS - Autes-cops,
que biadjaben à pè, la joenésse n'abè
pas hère d'aucasioûs de-s rencountrà,
sinoû lou dimenche après la mèsse,
au marcàt dou cantoû, per las hèstes
dous biladjes, é tabé per las nouces. Labéts,
las gouyates debèn està tournades à
case abàn lou sou couc. Pas questioû de "gahusejà"
cap-bat lous camis, de damourà dehore à
l'ore oun lous "gahùs", las chabèques, lous
hourahoùs sortin ta cridà, la noèyt.
Lous gouyats prenèn soubèn hémne
déns lou parsà ou lous alentours. Que-s
counechèn despùch qui anaben à l'escole,
é atàu, las tradicioûs, lous rites
se mantienèn. |
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LES
NOCES D'ANTAN -
Autrefois, on se déplaçait à pied,
les jeunes ne trouvaient à se rencontrer que le
dimanche après la messe, au marché du chef-lieu
de canton, à l'occasion des fêtes de villages
et lors des mariages. Les jeunes filles devaient être
rentrées avant le coucher du soleil. Pas question
de traîner par les chemins à l'heure où
les chats-huants, les chouettes, les hiboux crient dans
la nuit. Les jeunes gens prenaient souvent pour épouse
une fille du village ou des alentours. Se connaissant
depuis l'enfance, depuis l'école, les traditions,
les rites se maintenaient. |
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LA DEMANDE
- Qu'ère soubèn lou
pay dou nobi qui hasè la demande. Qu'arribabe û
brèspe en ço de la maysoû de la nobi, abilhàt
en "diménche". En tout bébe picapout, après
abé parlàt bère pause de la recoltes, dou
bestià, dou pastouris, au besougn en gounflà ço
qui poussédabe, qu'en arribabe à ço qui
l'amiabe: "Que pouderén maridà lou nouste eretè
dab la boste gouyate". Coum l'omi disè que bouleré
ue respounse, qu'aperaben la gouyate qui abè tout escoutàt
darrè la porte. Autes-cops, que calè hà
ço que lous parèns coumandaben, é lous
maridadjes èren "arranjats", é la gouyate resignades
à-s maridà dab û gouyat qui coumbieneré
d'abor aus parèns. Puch, las familhes s'embitaben, é
que hasèn lous "accords" per debàn noutàri.
Que disèn ço qui balherén aus nobis: lou
troussèu, é tabé la dot. |
LA DEMANDE
- En général, c'était le père
du futur marié qui faisait la demande. Il se rendait
au domicile de la future mariée, un après-midi,
vêtu des habits du dimanche. Tout en buvant du vin
de la ferme, après avoir longuement parlé
des récoltes, du bétail, au besoin en gonflant
ce qu'il possédait, on arrivait à l'essentiel
de la visite: "Nous pourrions marier notre héritier
avec votre fille". Comme le père attendait une
réponse, on appelait la jeune fille qui avait tout
entendu derrière la porte. Autrefois, il fallait
faire ce que les parents ordonnaient, les mariages étaient
"arrangés" et la fille était résignée
d'avance à épouser un mari qui conviendrait
d'abord aux parents. Puis les familles s'invitaient et
le contrat était signé devant notaire. On
y mentionnait l'apport des mariés, le trousseau,
la dot. |
LOUS
EMBITS - Quoan lou die
de la nouce ère descidàt , abàn Carnabàl
ou après Pasques, |
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qu'embiaben lous
embitadoùs. Lou nobi embiabe dus "dounzeloùs",
la nobi dues "dounzèles". Qu'anaben embità la
parentàt, lous besîs, lous amics, la joénesse.
Cadû ligabe û rubàn en sinne d'acceptà
l'embit. Après abé bebùt û cop, lous
embitadoùs disèn: "Que receberan lou presèn
tau die, de tau ore à tau ore".
LES INVITATIONS
- Le jour du mariage étant fixé, avant Carnaval
ou après Pâques, on lançait les invitations.
Le fiancé envoyait deux garçons d'honneur, la
fiancée deux demoiselles d'honneur. On invitait la parenté,
les voisins, les amis, la jeunesse. Chacun attachait un ruban
en signe d'acceptation. Après avoir bu le vin de la ferme,
les inviteurs disaient: "Les présents seront reçus
tel jour, de telle heure à telle heure". |
LOU PORTE-LHEYT
- Quoate ou cinq dies
abàn la nouce, que hasèn lou "porte-lhèyt".
Que pourtaben sus û bros garnit de floùs, lous
mùbles é lou troussèn de la nobi, lou tout
acoumpagnàt per las besies é la cousturère
qui arranjabe lou linge héns lou cabinét. Dus
dies abàn la nouce, cade familhe embitade pourtabe "lou
presèn": ue poule é û poulét, û
pichè de bî, soubèn û kilo de sucre
ou û paquét de cafè. Aquére mode
permetè aus praùbes de poudé hà
û repàs de nouce. La bélhe de la nouce,
las besies bieneben tuà, plumà é preparà
la pouralhe, lous legumes, é aydà à hà
lous pastis, tout aco au mièy d'arrisouléts. Lous
joéns é lous besîs bienében preparà
la borde ou l'engàr en la sale oun minjeran, tenében
linços decourats dab floùs de sesoû, de
berdure, darrè la taule dous nobis. |
LE PORTE-MEUBLES
- Quatre ou cinq jours avant la noce, les meubles de la chambre
nuptiale étaient amenés en grande pompe. On amenait
sur un char fleuri, tiré par des boeufs enrubannés,
les meubles et le trousseau de la mariée, le tout accompagné
par les voisines et la couturière qui rangeait le linge
dans l'armoire. Deux jours avant la noce, chaque invité
portait "le présent": une poule et poulet, un pichet
de vin, parfois un kilo de sucre ou un paquet de café.
Cette coutume permettait aux pauvres de pouvoir faire un repas
de noces. La veille de la noce, les voisines venaient tuer,
plumer, préparer la volaille, les lègumes, aider
pour la pâtisserie, dans une ambiance de joie. Les jeunes
et les voisins venaient transformer la grange ou le hangar en
salle de festin, tendre un drap décoré de fleurs
et de verdure derrière la table des mariés. |
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LA SEGUE
- Abàn d'entrà héns la glèyse, que
j'abè à subi lou rite de la "sègue". A
l'origine, que barraben lou cami dab ue sègue, qu'ère
û drét d'entrade à l'intencioû dou
nobi. Puch, que barrèn l'entrade de la glèyse,
d'abor dab ue sègue, puch dab ue cadéne, é
après dab û rubàn ou û arcèu
decouràt de floùs, ta empechà de passà
tan que n'an pas pagàt dab ue pecéte.
---La
"SEGUE" - Avant d'entrer
dans l'église, il fallait subir le rite de la "sègue".
A l'origine, on fermait le chemin avec une ronce (la "sègue").
C'était un droit d'entrée à l'intention
du marié.Puis, on a fermé l'entrée de l'église,
d'abord avec une ronce, ou une chaîne et enfin avec un
ruban ou un arc fleuri, pour empêcher les gens de passer,
tant qu'ils n'avaient pas versé une obole. |
LOU DIE DE LA
NOUCE - En hère de parsâs,
lou nobi embiabe ue "ambassade" de dounzeloùs cercà
la nobi ta la mià à l'autà. Après
abé minjàt adobe, roumadje hèyt à
case, é bebùt à la santàt de touts,
qu'anaben en courtèdje à pè dinqu'à
la glèyse. Après la cerémounie à
la gleyse, après lous nobis an dit: "oui", se soun hèyt
passà lous anèts aus dits, la nobi pausabe lou
soû bouquét debàn l'autà de la Bièrge.
Puch, lous nobis, seguits dous embitats, anaben d'aubèrge
en aubèrge, bébé é dansà.
Lou courtèdje seguibe las carrères dou biladje,
é entér lous embitats é lous qui espiaben
passà la nouce, se respounèn dialogues rimats
é cantats. |
LE JOUR
DE LA NOCE - En certains
lieux, le fiancé envoyait une délégation
de garçons d'honneur pour chercher la fiancée
et l'amener devant l'autel. Après avoir mangé
de la daube, du fromage , bu à la santé de tous,
on se rendait en cortège, à pied, jusqu'à
l'église. Après la cérémonie religieuse,
après le "oui" des mariés, après le passage
des anneaux à leurs doigts, la mariée posait son
bouquet sur l'autel de la Vierge. Ensuite, les mariés,
suivis des invités, allaient par les rues du village,
d'auberge en auberge, boire et danser. Entre les invités
et les spectateurs, s'échangaient des dialogues en vers
chantés. |
LOU DISNA -
Enter cade plat, que j'abè embitats qui recitaben "monologues",
é countes. Lous, ou las qui abèn ue beroje bouts
cantaben cansoûs anciènes ou nabères, ou
ayres d'operètes. Coum ey û die de grane gayoù,
que hasèn farces ta arride. |
LE REPAS
DE NOCE - Entre chaque
plat, des invités récitaient des "monologues"
et des contes. Ceux ou celles qui avaient une jolie voix chantaient
des chansons anciennes ou nouvelles, et même des airs
d'opérette. Comme c'était un jour de grande liesse,
on faisait quelques farces. |
- Le transport du lit en charette chez le fiancé
- Confection de la couronne de la mariée
- Remise de la couronne à la mariée
- Formation du cortège vers la mairie
- Mariage civil et signature du registre
- Formation du cortège de la mairie à
l'église
- Coupure de la ronce à l'entrée de l'église
- Célébration du mariage religieux
- Apéritif pour tous (musiques et danses)
- Repas de noces pour les invité(e)s
- Histoires gasconnes,chants, farces ...
- Jeux (Lou Balè), accordéon, danses gasconnes,
jeux de quilles et palet gascon
- Photo officielle et couronne brûlée
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LA SEGUERA "LA
MOISSON"
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Autes-cops lo trabàlh
de la seguèra èra peniblè. A la haùs,
à la dalha, pendens sècles en segat atau. L'arribada
de la dalhusa e sustot de la segaira-ligaïra a estaubiat
hort de pena. L'arribada deu tractur à la plaça
de las bestias èi estada ua grana avançada.
Autrefois, le travail de la moisson
était pénible. A la faucille, à la faux,
pendant des siècles on a moissonné ainsi. L'arrivée
de la faucheuse et surtout de la moissonneuse-lieuse a épargné
beaucoup de peine. L'arrivée du tracteur à la
place de la traction animale a été une grande
avancée. |
LA BATERA
"BATTAGE"
"Espotit
de sorèlh au som de la garbèra, "Mocader gotejant
per devat lo chapèu, Trota ens ma cabora aqueth viuént
tablèu: "Imadjé de joenessa, imadjé de
batèra.
Après
l'eslagèt, après la batusa-manèdjé,
la batusa entrainada per la maquina à vapor. Push, lo
tractur, acè tambès, ent'adocir lo trabàlh
de las batèras qui durava au méns duas o trés
semanas.
"Ecrasé
de soleil en haut de la gerbière, "Mouchoir dégoulinant
par dessous le chapeau, "Trotte dedans ma tête ce vivant
tableau: "Image de jeunesse, image de battage". |
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Après
le fléau, après la batteuse à manège,
la batteuse entraînée par la machine à
vapeur. Puis, le tracteur ici également, pour adoucir
le travail du battage qui durait au moins deux ou trois
semaines. |
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LAS VRENHAS "LES
VENDANGES" |
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"A ton hestaù
s'arregola l'abèlha, Maïr deu més de Setemer
qu'èi ton hilh vertadèr, Qui goarish lo dolén
e floca lo brembèr, Qu'Octobre aus pès brumios
cambia en meirovelha" Las vrenhas d'autes-cops eran plan lo
trabalh lo més gaujos, lo més hestiù. D'un
vrenhader à l'auté cantavan, arrisen permor que
j'avé betcop de joenessa endé hè aquet
trabalh. Esté lo prumèr au cap de la rengada era
tabés ua faïçon de s'amusar. Uros téms
las vrenhas d'autes-cops.
"A ton joyeux festival, se régale
l'abeille, Mère de Septembre, c'est ton fils véritable
Qui guérit le malade, fleurit le souvenir Qu'Octobre
aux pieds de brume change en merveille". Les vendanges d'autrefois
étaient bien le travail le plus joyeux, le plus festif.
D'une vigne à l'autre on chantait, on riait parce |
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qu'il
y avait beaucoup de jeunesse pour faire ce travail. Etre
le premier au bout du sillon était aussi une façon
de s'amuser. Heureux temps les vendanges d'autrefois ! |
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Enta horar la vrenha, pendéns
bèras pausas en hèit dab los pès. Après,
los horadèrs arribén ent'espotir los arrasims.
Decap las anadas "trenta" los trolhs bastits arremplacèn
los viélhs trolhs de boès qui pishavan de totas
parts se n'éran pas pro trempats. Bever à la sortida
deu trolh lo vin navèt, que caut avé biscut aco
enta disér : "Que sién los qui crezen qu'es lo
sang de Jesus, Que sien los qui et bevén en adorant Bacchus.
Tant léu que t'an gostat, arrés ne los arresta"
Dab moderacion, taplan !
Pour fouler la vendange, pendant
très longtemps on a utilisé les pieds ! Après
sont arrivés les fouloirs afin d'écraser les raisins.
Vers les années 30, les pressoirs bâtis remplacèrent
les vieux pressoirs en bois qui pouvaient être de véritables
passoires s'ils n'avaient pas suffisamment trempé. Boire
à la sortie du pressoir le vin de nouveau, il faut avoir
vécu cela pour dire: "Ceux qui croient que tu es le sang
de Jésus, Ceux qui te boivent en adorant Bacchus, Sitôt
qu'ils t'ont goûté, plus rien ne les arrête".
Avec modération quand même ! |
LA TROLHADA
"LA
VINIFICATION"
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"LA CUEILLETTE
DES FRUITS" |
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Las prumèras
cabèças en boès eran aperadas "arèts",
ne hazèn qu'un soc. L'arriba deu "brabant", j'a un sècle,
permetè de laurar mes visti. Era tirat per dus o très
parèlhs de bueùs. Lo troç de camp laurat
per dia era aperat "jornau".
Les premières charrues
en bois étaient appelées "araires", elles ne faisaient
qu'un sillon. L'arrivée du "brabant", il y a un siècle,
permit de labourer plus rapidement. Il était tiré
par deux ou trois paires de boeufs. Le morceau de champ labouré
dans une journée était appelé "journal". |
PELAPORC, TUA-PORC
ou
PELERA
"TUE-COCHON" |
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Le
tue-cochon se préparait à l'avance. Les voisins
étaient invités. On fêtait ce jour où
l'on sacrifiait un cochon pour constituer les provisions de
l'année. On tuait le cochon le matin. Dans une grande
lessiveuse posée sur un trépied ou dans une "chaudière",
on portait de l'eau à ébullition pendant que les
invités déjeunaient. Tout le monde rendait une
petite visite à la bête qui allait être immolée,
un cochon de 200 kg , voire plus, nourri d'un mélange
de blé et de maïs en grains, de betteraves, de fritons.
Alors que le cochon tué et vidé était pendu
sous la grange, l'après-midi, les femmes faisaient le
boudin, le cuisaient dans un grand chaudron en cuivre puis l'égouttaient
et le faisaient refroidir sur |
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un
lit de paille avant le repas du soir. Après avoir donné
à manger à leurs bêtes respectives et après
une dernière visite au cochon pendu, les maîtres
de maison et les invités passaient à table. Au
menu on servait habituellement un bouillon de vermicelle avec
lequel on faisait "chabrot", une poule au pot farcie, des oeufs
mimosa, des miettes de thon, du jarret de porc avec des cornichons
et de la moutarde, le boudin grillé, du poulet rôti
et de la salade. |
LO
COLANAT
Los ostaus en colonat
èran las abitacions deus prauvés, los qui n'avén
pas moneda enta crompar pèiras. Aqueths ostaus éran
aperat "tapias", los qui los bastivan èran los "tapiats".
Emplegavan l'argèla mesclada aus torcadis de palha, e
de crin. Emplegavan colanas de cassos enta hè l'ossatura
de las parets. Aquèras demoras èran sanas, èi
hasè bon viuré l'estiù com l'ivern. Ens
un vièlh Nadau , Chut, Chut, cantavan : "Sen Jausèp,
lo bravé omiet, Qu'a trovat lo bon secrét, Dé
hicar tapons de palha, Aus horats de la muralha".
Les maisons en
torchis étaient les habitations des pauvres, ceux qui
n'avaient pas d'argent pour acheter des pierres. Ces maisons
étaient appelées des "Tapies", ceux qui les bâtissaient
étaient des "Tapiats". Ils employaient l'argile mêlée
à de la paille tressée et du crin. L'ossature
des murs était faite de colonnes de chêne, d'où
le nom de colombage. Ces habitations étaient saines,
il y faisait bon vivre l'été comme l'hiver. Dans
un vieux Noël, Chut, Chut, on chantait : "Saint Joseph
le brave homme, A trouvé le bon secret De ficher des
tampons de paille, Dans les trous de la muraille". |
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le
T
O
R
C
H
I
S
|
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Il y avait toujours
à la cuisine deux seaux d'eau, ils servaient pour alimenter
la bane
qui trônait sur l' orsèr.
L'évier taillé à même la pierre,
cumulait les fonctions de réserve d'eau potable et de
lavabo. Pour cuisiner, été comme hiver, il fallait
faire du feu; par les fortes chaleurs, quel supplice !
Bane : Crûche
Orsèr : Evier
A la campagne, la cohabitation entre les animaux
et les paysans était quasi permanente. En Gascogne, les
étables et la pièce principale de vie étaient
parfois séparées par une simple cloison percée
d'une ouverture où les animaux participaient en quelque
sorte à la vie commune ( Sur cette photo, des boeufs
) |
Espieras en tot passan
Per la finestra deu mitan,
Desus la porta ;
La crampa aus cabirons tots nuds,
On los mainatges son vajuts,
E la mair morta.
Tu regarderas en passant Par la fenêtre du mitan, Dessus
la porte; La chambre aux chevrons dénudés, Où
tous les enfants étaient nés, Et la mère
morte. |
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Le
MOULIN à EAU -
De
nombreux moulins ont été construits et font
partie du paysage gersois. Dans l'ancien pays de Rivière-Basse,
les châteaux et/ou les bastides se dotaient de moulins,
parfois de véritables chefs-d'oeuvre, le long du
canal Alaric qui aurait été construit par
le roi wisigoth Alaric II pour abreuver ses chevaux. Inventé
au Moyen Age, la force de l'eau entraînait une roue
à aubes qui, elle-même, faisaint tourner
une meule (grosse pierre ronde pouvant atteindre 1800
kilos) sur une pierre fixe. En Rivière-Basse nous
pouvons citer les moulins de :
- CAHUZAC-SUR-ADOUR
(loué en moulin à papier par Géraud
de St Lanne à Thibaut Monié en 1492)
- GOUX
(moulin batan qui servait à battre la laine pour
fabriquer les bérets des Gascons)
- PERRON
sur le Louet (15ème siècle)
- BAULAT
à JU-BELLOC (d'une grande famille médiévale,
transformé en minoterie au début du 20ème
siècle)
- PLAISANCE
- les Moulins St Pierre Lesperet et Cassagnac
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LE
MOULIN A VENT
Les premiers écrits
sur le moulin à vent tel que nous le connaissons
dans notre pays datent de 1180. Pendant 800 ans, la vie
rurale était rythmée les moulins à
vent et les meuniers. Le toit des moulins pivotait pour
pouvoir utiliser tous les vents, cette aspiration créée
par la montée d'une masse d'air chaud dans l'atmosphère.
A force d'expériences, le meunier connaissait tous
les vents du pays auxquels il donnait un nom:
- la bise du nord (biso
ben de biso)
- la bise noire du nord-ouest
(biso de Bourdeü)
- le vent de la mer de
l'ouest (ben de ma)
- le vent de Bayonne du
sud-ouest (ben de bayouno)
- le vent d'Espagne du
sud (ben balagué)
- le vent d'autan du sud-est
(ben d'auto)
- le vent du soleil levant
(ben de soulédro)
Les moulins à vent
n'étaient pas en concurrence avec les moulins à
eau mais, en Gascogne, ils étaient souvent jumelés
avec un moulin voisin. Au XXième siècle,
après 1921, la fée Electricité va
immobiliser à tout jamais les ailes des moulins
à vent. |
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Après 1925, chaque ferme
ne faisait plus son pain mais allait le chercher ou se le faisait
livrer à domicile par les boulangers du village. Ces
derniers vont progressivement se fournir chez des industriels
et abandonner les meuniers. Désormais, à la place
des moulins à vent dont ils furent les précurseurs,
verrons-nous pousser dans nos paysages les éloliennes
modernes pour les énergies renouvelables. |
les
MARCHES et les FOIRES |
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Dans de grandes
Foires, de nombreux maquignons rencontraient les paysans
venus vendre leurs vaches, boeufs ou chevaux. Cette
multitude de bêtes étaient destinées
à la boucherie ou pour le travail de trait et
les attelages. Quand la transaction était conclue,
on allait "l'arroser" au café. |
Dans ces Foires et
Marchés très animés et colorés,
tout produit de la ferme et toutes sortes de bêtes
étaient apportés et proposés à
la vente très tôt le matin. Ces manifestations,
où les paysans exposaient et comparaient leurs
productions, ont beaucoup contribué au développement
agricole. |
Depuis la fin du XIXème
siècle, les transports individuels et collectifs
ont connu un très fort développement.
On est passé du cheval à la vapeur et
au moteur à explosion. Cette époque devait
connaître les dirigeables et les premiers avions
pour les transports par voie aérienne, les diligences
et le chemin de fer pour les transports collectifs terrestres.
La calèche et l'automobile se sont cotoyées
pendant une certaine période. Le 9 juillet 1900
était inaugurée la première ligne
de métro à PARIS. La dernière ligne
d'omnibus à cheval cessa son activité
en 1913. |
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Des années
1920 aux années 1940 la moto se développe
au rythme des progrès technologiques et économiques
(apparition des vitesses et amélioration des pneux
par exemple). Les soldats s'en serviront même pendant
la guerre.La locomotive à vapeur a été
inventée par Richard Trevithick et la présenta
le 21 février 1804. Elle pouvait tirer alors dix
wagons à une allure de 8 km/heure. Inventée
en 1886, l'automobile propulsée d'abord à
la vapeur devient vite voiture équipée d'un
moteur à explosion inventé en 1859. |
les
VOYAGES et les VACANCES |
Le tourisme
est né vers la fin du XIXème siècle,
avec le développement des moyens de communication
et de transport. Les voyages d'agrément et toutes
sortes de visites se multiplient. Vive les vacances
pour de plus en plus de monde ! |
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les
PETITS METIERS, les GAGNE-PETIT |
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Le Rempailleur
de chaises |
Le Remouleur |
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Le Commisionnaire-Décrotteur
et bien d'autres personnes exerçant ces petits
métiers déambulaient dans les rues des
grandes villes. Bénéficiant d'une liberté
quasi-totale, ils hélaient les clients par des
cris. |
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le
Charron,
la Fileuse et le Vannier |
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La résidence d'origine de la famille MASSEY se trouve à BEAUMARCHES, Quartier RICAU, au lieu-dit "Haouré", mot gascon qui veut dire "Forgeron" en français... |
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De célèbres
chais gersois possèdent de superbes alambics
anciens qui distillent l'armagnac. |
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Des alambics ambulants
passaient également dans les fermes pour distiller. |
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BARBOTAN
les THERMES |
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CASTERA
les BAINS |
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Fête à
VIC-FEZENSAC |
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Fête à
MARCIAC |
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La chasse
à la palombe |
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Eglise de
PLAISANCE du GERS |
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Autrefois,
les curés étaient souvent à
l'origine d'initiatives en faveur de la collectivité.
En 1935 à PLAISANCE par exemple, l'abbé
BORDES encouragea l'installation de religieuses
italiennes dans des constructions situées
sur un terrain de 4ha, acheté à
la famille Ecomard du château de Lassérade,
pour y accueillir des personnes âgées
"indigentes", ce qui devint la maison de retraite. |
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Intérieur
et extérieur de l'église de BEAUMARCHES |
et le monument
aux Morts |
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A l'image de l'abbé
MOUNICQ à BEAUMARCHES, les curés avaient
parfois de très fortes personnalités et
guidaient leurs "brebis" avec intransigeance dans tous
les domaines de la vie. |
LOURDES
- Le lieu des Apparitions de la Vierge Marie est devenu
l'un des plus hauts lieux de Pélerinage qui a
contribué au développement de toute une
région. |
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Première guerre
mondiale de 1914 à 1918 et seconde guerre mondiale
de 1939 à 1945 |
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28
juin 1914 |
Francois
Ferdinand, l'héritier du trône
d'Autriche-Hongrie est assasiné à
Sarajevo |
25
sept. 1915 |
Offensives
française en Champagne et franco-britannique
en Artois |
28
juillet 1914 |
l'Autriche-Hongrie
déclare la guerre à la Serbie |
16
oct. 1915 |
le
Royaume-Uni et la France déclarent la
guerre à la Bulgarie |
1
août 1914 |
l'Allemagne
déclare la guerre à la Russie |
1
nov. 1915 |
Arrêt
des offensives françaises en Champagne
et en Artois |
2
août 1914 |
Mobilisation
générale en Allemagne et en France |
8
déc. 1915 |
Evacuation
de ce qu'il reste du corps expéditionnaire
allié des Dardanelles |
3
août 1914 |
l'Allemagne
déclare la guerre à la France
et à la Belgique |
mai-juin
1916 |
Offensive
italienne dans le Trentin |
4
août 1914 |
Franchissement
de la frontière belge par l'armée
allemande et le Royaume-Uni déclare la
guerre à l'Allemagne |
4
juin 1916 |
Succès
de l'offensive russe en Galicie (progression
de plus de 100km et capture de 350000 prisonniers |
5
août 1914 |
l'Autriche-Hongrie
déclare la guerre à la Russie |
1
juillet 1916 |
Offensive
franco-britannique sur la Somme |
7
août 1914 |
Offensive
française en Alsace |
24
oct. 1916 |
Offensive
victorieuse de l'armée française
à Verdun (reprise du fort de Douaumont) |
14
août 1914 |
Offensive
française en Lorraine et dans les Vosges |
21
nov. 1916 |
Mort
de l'empereur d'Autriche-Hongrie, François-Joseph |
20
août 1914 |
Succès
de la contre-offensive allemande en Alsace et
en Lorraine |
15
déc. 1916 |
Nouvelle
offensive française victorieuse à
Verdun |
22
août 1914 |
Bataille
de Charleroi, la plus meurtrière de toute
la guerre |
6
avril 1917 |
les
Etats-Unis déclarent la guerre à
l'Allemagne |
23
août 1914 |
Repli
général de la 5ème Armée
française et combats des Britanniques
à Mons |
16
avril 1917 |
Echec
des offensives françaises entre Soissons
et Reims et en Champagne |
26-30août
1914 |
La
2eme Armée russe est anéantie
(perte de 90000 prisonniers dont 13 généraux) |
20
août 1917 |
Succès
de la nouvelle offensive française sur
Verdun |
30
août 1914 |
Ordre
de repli général vers la Seine
par Joffre |
7
nov. 1917 |
Pourparlers
d'armistice sur le front russe avec les Bolcheviks
de Lénine au pouvoir |
3
sept. 1914 |
Le
gouvernement français quitte Paris et
se réfugie à Bordeaux |
3
mars 1918 |
Paix
de Brest-Litovsk entre la Russie bolchevique
et l'Allemagne |
10
sept. 1914 |
Bataille
de la Marne et ordre de repli général
des troupes allemandes |
21
mars 1918 |
Cinq
offensives allemandes en France |
18
sept. 1914 |
Bataille
de Picardie |
27
mai 1918 |
Succès
de l'offensive allemande sur le Chemin des Dames |
19
févr. 1915 |
Début
de la campagne des Dardanelles |
18
juillet 1918 |
Début
de la marche victorieuse alliée à
partir de la forêt de Villers-Cotterêts |
15
mars 1915 |
Fin
de l'offensive de la 4eme Armée française
en Champagne |
8
août 1918 |
Succès
de l'offensive des Alliés en Picardie |
22
avril 1915 |
Premier
usage des gaz de combat lors de la seconde bataille
d'Ypres |
31
oct. 1918 |
Signature
de l'Armistice entre les Alliés et la
Turquie |
25
avril 1915 |
Plusieurs
débarquements alliés sur les deux
rives des Dardanelles |
4
nov. 1918 |
Signature
de l'Armistice entre l'Autriche-Hongrie et l'Italie |
23
mai 1915 |
l'Italie
déclare la guerre à l'Autriche-Hongrie |
11
nov. 1918 |
Signature
de l'Armistice entre l'Allemagne et les Alliés
dans la clairière de Rethondes |
23
sept. 1915 |
la
Bulgarie déclare la guerre à la
Serbie |
28
juin 1918 |
Signature
du Traité de paix à Versailles.
Fin. |
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Défilé
des mobilisés du Gers devant la mairie d'AUCH
|
septemb.1939 |
Invasion
allemande de la Pologne et début de la guerre |
2
février 1943 |
Capitulation
de l'armée allemande à Stalingrad (URSS) |
mai
1940 |
Invasion
de la Belgique et de la France |
février
1943 |
Service
de Travail Obligatoire (STO) |
17
juin 1940 |
Pétain
demande l'armistice |
en
1943 |
Débarquement
allié en Sicile (bataille de Mont Cassin) |
18
juin 1940 |
Appel
du Général De Gaulle |
6
juin 1944 |
Débarquement
allié en Normandie |
22
juin 1940 |
Armistice
franco-allemand à Rethondes |
15
août 1944 |
Débarquement
allié à Hyères en Provence |
septemb.1940 |
L'Italie
et l'Afrikakorps attaquent l'Egyte |
19
août 1944 |
Soulèvement
de Paris à l'approche des Alliés |
décemb.1940 |
Pétain
renvoie Laval et appelle Darlan |
janvier
1945 |
L'Allemagne
commence à être envahie |
22
juin 1941 |
Les
Allemands attaquent l'URSS |
janv.févr.1945 |
Contre-offensive
de l'armée allemande dans les Ardennes |
7
décem.1941 |
Les
Japonais attaquent Pearl Harbor |
février
1945 |
Conférence
de Yalta |
avril
1942 |
Pétain
rappelle Pierre Laval |
25
avril 1945 |
Les
Américains et les Russes se rejoignent sur l'Elbe |
juin
1942 |
Annonce
de la relève des prisonniers par des travailleurs
volontaires |
30
avril 1945 |
Hitler
se suicide |
juillet
1942 |
Rafle
du Vél d'Hiv à Paris |
8
mai 1945 |
Capitulation
allemande |
octobre
1942 |
Afrique
du Nord libérée (victoire d'El Alamein) |
août
1945 |
Bombes
atomiques sur Hiroshima et Nagasaki (Japon) |
novemb.1942 |
Débarquement
des Américains en Afrique du Nord et Hitler envahit
de la zone libre |
2
septem.1945 |
Capitulation
japonaise |
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